THE FORGOTTEN - Tome 1 : La forêt des oubliés

Chapitre 29 : Dans un battement d'ailes ...

Petits clins d'œil pour vous :

Je tiens à m'excuser du temps d'attente entre la publication de mes chapitres. Ils sont beaucoup plus long qu'au départ et me prenne plus de temps. Et puis je peaufine les détails, pour éviter des incohérences aussi. Mais je préfère que vous soyez fâché de ma lenteur plus tôt que de mon livre ;-)

Alors bonne lecture à vous !!!

Merci de votre soutien et de votre compréhension.

Vous êtes des amours comme toujours <3

***

Et dans un battement d'ailes, je me vois propulsée dans les cieux...

Vous voyez cette sensation que l'on a quand nous filons à toute allure sur une route sinueuse, où tout d'un coup, nous nous propulsons dans une descente de la mort à une vitesse démentielle pour soudain défier les lois de la gravité et avoir l'impression de s'élever dans les airs en remontant dans un seul mouvement sec ? Cette sensation d'apesanteur, où notre coeur et nos entrailles remontent vers notre gorge, et où un frisson nous prend les tripes quand nous retenons notre respiration ? Et qu'une fois l'expérience fini, le corps fébrile, la tête à l'envers, vous explosez de joie et d'innocence, d'excitation, tant cette sensation, ce moment, vous a chamboulé le corps et l'esprit ? C'est tellement grisant, comme dans les montagnes russes, où la sensation que votre vie vous échappe lors de la chute mais que ce n'était qu'illusion et que vous êtes toujours là ? C'est ce que je viens de ressentir en cet instant.

Une fois dans les airs, je relâche la respiration que je retenais. J'ouvre les yeux que je n'avais pas pu garder ouvert face à l'accumulation de poussière et de pression de l'air au décollage. Et enfin, je peux s'avouer cette sensation d'euphorie soudaine qui m'étreint. Je ris, je lâche la pression de ses derniers jours, et ça fait un bien fou. Je me sens libre, et légère. Je cris de joie, comme une démente qui a pris sa dose de cocaïne. Je suis en plein tripe, les yeux maintenant totalement ouvert et l'esprit embrumé par cette expérience folle et inédite.

— C'est génial, Aydan, plus haut ! lui crié-je de rire.

J'entends un son, comme un gloussement de joie résonner dans ma tête.

— Tu arrives à m'entendre ?

— Oui.

Il plie alors son cou long et gracieux pour pouvoir me regarder sous son abdomen.

— Mais tu est fous, regarde la route ...

— Nous sommes dans les airs, Amber.

— Et alors ? On ne sait jamais, regarde en face de toi, Lézard !

— Lézard ? Vraiment ? Je trouve que tu as une proportion vraiment étrange à l'utilisation de petits noms affectueux pas très plaisant, ni flatteur pour l'égo d'un mâle, me fait-il remarquer de sa voix psychique.

— C'est un don Aydan, tu es jaloux, c'est tout ! me gaussé-je de lui.

Il vibre de tout son corps en un rire draconien, mais regarde enfin la route, ou la voie des airs, dirons-nous. Son regard me met dans tous mes états alors je préfère qu'il regarde ailleurs, le temps que mon esprit s'apaise, et que mon corps se calme.