Chapitre 1

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Cela fait 2 ans !

2 ans où j'ai appris à vivre sans lui, à respirer sans lui, à avancer sans lui... Il fallait que j'avance et rassure ceux qui m'entourent et qui ne m'ont jamais abandonnée, même lorsque je ne les voyais pas, ne les écoutais pas... mon corps était là, mais mon esprit, mon âme, étaient entourés d'un épais brouillard.

Je ne savais pas où aller, sans LUI. Je ne voulais PAS continuer sans LUI.

Je voulais OUBLIER, DISPARAÎTRE.

Après son départ, je ne mangeais plus, je ne parlais plus, je dormais lorsque la fatigue prenait le dessus, je restais assise sur mon lit à regarder par la fenêtre ou je marchais sans but, des heures et des heures....

Et puis un jour, je me suis effondrée, mon corps et mon esprit m'ont lâchée. Ma famille n'a pas eu d'autre choix que de m'interner dans une clinique.

J'y suis restée 6 mois ; 6 LONGS mois !

Le temps de soigner mon corps et apaiser mon esprit. En ce qui concerne mon cœur, c'est une autre histoire....

Les personnes que j'ai rencontrées dans la clinique m'ont beaucoup aidé, Mihriban, Bulut, Deniz ;

celles que j'ai retrouvées par hasard, Ömer, Sinan et Yasmine, ils sont frères et sœur, et ont grandi dans le même quartier que nous. Leurs parents sont décédés dans un accident de voiture lorsqu'on était au collège et ils sont partis habiter à l'étranger avec leur tante. On a essayé de rester en contact, mais nos routes se sont éloignées et on s'est perdus de vue.

Le destin nous a, à nouveau, réunis.

Et enfin ma famille et mes fidèles amis, Osman, Ayhan, Ceycey, Deren (et oui , elle et moi sommes devenues très proches), Muzzo (Ah Muzaffer, Ah !!).

Ils m'ont entouré de leur amour et ont construit un mur de protection autour de moi me permettant de prendre la force et le courage de reprendre là où tout s'était arrêté. Sans LUI.

Cependant, malgré ce mur de protection, j'ai découvert la noirceur la plus monstrueuse, ces êtres sans défense à qui ont volait leur lumière, qu'on réduisait à l'état d'ombre. JE me suis promis de faire tout, je dis bien TOUT, pour leur redonner une vie ! Je n'avais rien à perdre, puisque j'avais déjà tout perdu.

Je brûlais de haine, je brûlais de les venger, mais ce feu ne me consommait pas, non il me donnait l'énergie d'avancer.

Comme le phénix de mon livre, une nouvelle Sanem est née des cendres de l'ancienne.

Aujourd'hui....

Le feu en moi !Where stories live. Discover now