Chapitre 4

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Merci à toutes celles qui ont pris le temps de me lire et de me laisser des commentaires. N'hésitez pas à commenter, partager, et mettre une petite étoile si cela vous plait. Je saurai si je dois continuer ou pas... :-) Bonne lecture !!


Lundi soir, chez Sanem....

Sanem était rentrée chez elle après une journée bien chargée ; elle ne leur avait pas avoué, sinon Yasmine n'arrêterait pas de lui dire « je te l'avais bien dit !! », mais elle était ravie de s'être laissé convaincre de se lancer dans cette nouvelle aventure.

Elle aimait créer toutes ces différentes fragrances, faire des nouveaux mélanges, créer des parfums et des crèmes qui toucheraient toutes les femmes sans distinctions. Le but étant de les sublimer, les rendre plus confiantes en elles.

D'ailleurs ce voyage en France, dans les terres des créateurs de Parfums, allait l'aider à explorer de nouvelles senteurs, procédés de fabrication, ouvrir de nouveaux horizons à sa créativité.

Et qui sait, peut-être qu'elle aurait enfin l'occasion de prendre le temps de créer ce flacon pour SON parfum, celui qu'elle a créé et mis la licence au nom de SON propriétaire. Peut-être, un jour, elle aurait l'occasion de lui remettre en main propres. Peut-être.....

Son téléphone se mit à sonner...

Sanem : Allo ?

Ceycey : Sanem, bonsoir, tu es où ?

Sanem : Bonsoir Ceycey, je suis chez moi. Je prépare mes affaires pour mon voyage et je vais me coucher car je dois me lever très tôt pour me rendre à l'aéroport. Pourquoi, tu voulais passer ?

Ceycey : Non, non, je prenais juste de tes nouvelles c'est tout.

Ceycey avait l'air bizarre, mais comme c'était souvent le cas, Sanem ne donna pas trop d'importance à son état.

Sanem : Tout va bien à l'agence ?

Ceycey : Oui, oui, comme d'habitude, à gauche, à droite, devant... comme d'habitude, non rien d'étrange, café, cappuccino, thé...

Sanem : Thé ? Qui prend tu thé ? Je pensais que plus personne ne prenait du thé depuis mon départ... je voulais dire, son départ.

Ceycey : oui, non... heum... c'était un client potentiel qui venait en rendez-vous. Mais tu as raison, plus personne ne prend de thé. De toute façon, tu n'en bois plus et les autres thés sont imbuvables, donc plus de thé, supprimé le thé !

Sanem : Tranquille Ceycey, tranquille !

A ce moment-là, elle vit quelqu'un s'approcher de la maison, par la baie vitrée.

Sanem : Bon, je vais te laisser on se voit à mon retour, d'accord ?

Ceycey : OK, bon voyage et reviens-nous vite.

Sanem : Embrasse les autres de ma part et à très vite. Bises !!


Mercredi 22 janvier 2020.....

Cela ne faisait que 2 jours qu'il était revenu à l'agence et chez lui, ou plutôt devrait-il dire chez son père et Mihriban. Quelle surprise de découvrir que son père avait retrouvé son grand amour après tant d'années et que leur histoire n'était pas sans rappeler une autre.

Ils étaient comme deux adolescents amoureux, des étoiles plein les yeux et le sourire sur les lèvres en permanence. Il était très heureux pour eux.

Les retrouvailles avec son frère, avaient été chargées en émotion. Après avoir lu le livre de Sanem, il avait ressenti le besoin d'avoir une longue conversation avec son frère et de mettre tout sur la table et faire table rase du passé. Et il s'y était attelé dès son retour. Ils avaient beaucoup parlé, pleuré, emportés un peu, pour finir dans les bras l'un de l'autre. Désormais, ils étaient unis comme jamais.

Celle qui n'était pas ravie de son retour et ne s'en était pas cachée pour le montrer, c'est Leyla, sa belle-sœur. Oh elle l'avait salué et parlé très poliment, mais elle a également exigé qu'il ne s'approche pas de sa sœur et qu'il ne se présente pas chez ses parents.

Emre a tenté de calmer les choses, mais ne voulant pas qu'il ait des problèmes avec sa femme et ses beaux-parents, sachant qu'ils habitent tous ensemble, il lui demanda de ne pas intercéder en sa faveur.

Il se ferait discret... pour le moment.

Deren entra dans son bureau avec les bras chargés d'affiches.

Deren : Can, il faut qu'on parle de Passionis !

Can : OK, assieds-toi.

Deren : Comme nous t'en avons parlé hier, ce client est très important pour nous. Il faut qu'il soit entièrement satisfait, il a une très grande renommée en Turquie mais également à l'étranger. C'est notre chance de reprendre notre place de N°1 en Turquie et nous développer à l'étranger.

Can : Comment en sont-ils venus à nous contacter ? J'ai regardé sur le site de leur entreprise et ils ont une communication très fermée. Ils indiquent que prochainement leur nouveau site sera mis en ligne.

Deren : Ils ont eu notre nom par une de leurs amies et ils nous ont contacté.

Concernant la com, c'est un coup de marketing, comme ils vont lancer leur nouvelle collection, changer leur « visage/icône », même élargir leur gamme de produits, ils veulent surprendre.

Can : Est-ce que nous nous occupons de tout ?

Deren : S'ils sont contents de ce qu'on leur propose, on s'occupera de toute leur communication, digitale, publicitaire (affiches, magasines, TV...) et même l'organisation de leurs événements.

Can : Pour quand, doit-on leur faire une proposition ?

Deren : Ils viennent vendredi matin.

Can : Vendredi ? Et nous sommes prêts ?

Deren : On le sera !

Can : Qui viendra au rendez-vous ?

Deren : Omer et Yasmine je pense.

Can : Tu penses, tu n'en es pas certaine ? Ce serait bien de savoir...

Deren : Can, j'ai eu l'occasion de les rencontrer à différentes reprises, ils sont exigeants, mais très sympathiques et surtout ouverts pour discuter les idées proposées. Toutefois, il est vrai qu'ils ont déjà une idée bien précise de ce qu'ils veulent. Et ce qu'ils veulent est une campagne moderne, féminine, forte, qui reste dans les esprits. C'est pour cette raison qu'ils ont choisi ce modèle.

Can : D'ailleurs quand est-ce que j'aurai les photos qui ont déjà été prises ? Tu sais qui est le photographe ? Je ne comprends pas, pourquoi à chaque fois que je demande des infos sur ce client, tout le monde reste un peu dans le flou, tu peux m'expliquer ?

Deren : Heum... comme je te l'ai déjà dit, les photos, on les verra en temps et en heure, ils ne veulent pas les divulguer pour le moment. Je ne me rappelle plus du nom du photographe, mais c'est le mari de Yasmine.

Can : Je ne comprends pas pourquoi ce manque de transparence, confiance, surtout s'ils veulent qu'on travaille ensemble ; il faut qu'on ait tous les éléments pour pouvoir faire une bonne proposition.

Bon, allez montre-moi ce que vous avez déjà préparé....

Le feu en moi !Where stories live. Discover now