Chapitre 3

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Le même jour, chez Fikri Arika...

IL entra et tout en avançant le long de ce couloir il fut inondé de flashs. Des images ne cessèrent de s'afficher devant ses yeux et il ne put s'empêcher de LA chercher.

2 ans... 2 ans sans mettre les pieds à l'agence, avec des rares contacts avec son père et son frère. Il savait qu'on ne lui avait pas tout dit. Son père lui apprit que l'agence avait traversé une très mauvaise période, ils avaient failli tout perdre. Et quelques mois plus tard, lors d'une rare conversation avec son frère et son père, il les trouva plus optimistes et découvrit que grâce à un mystérieux investisseur et à un client très important l'agence allait pouvoir survivre.

Il se sentait responsable de toute cette situation. S'il n'avait pas tout laissé tomber en prenant la fuite, s'il était resté comme il l'avait promis à son père, ils n'auraient pas eu besoin d'un investisseur qui ne faisait pas partie de la famille Divit.

Il ne pouvait pas rester à l'écart alors qu'il avait les moyens de les aider. Son père et son frère, ne voulaient pas accepter son argent, s'il ne travaillait pas avec eux. Eh bien, il allait leur donner satisfaction. Il était revenu et comptait bien rester. Il allait reprendre sa place et les aider à mettre à nouveau Fikri Arika au sommet de la gloire. Il était prêt à travailler dur pour cela.

Il avait plusieurs combats à mener et il comptait tous les gagner.

Il savait qu'un de ses combats risquait d'être le plus douloureux et le plus difficile de toute sa vie, il ne pouvait plus l'éviter, car il avait perdu trop de temps. Il avait tant de fois revécu toute leur histoire, essayé de la réécrire avec des « si », jusqu'au jour où il avait failli mourir lors d'une terrible tempête. Et à ce moment-là ; il s'était rendu compte à quel point, il était un imbécile, un idiot. ELLE était son univers, avant, maintenant et à jamais... Il avait tant de regrets, tant de doutes.

Les premiers à le voir, le saluèrent timidement, de loin, n'osant pas s'approcher. Plus il avançait et plus il découvrait les changements qui avaient été apportés.

Il arriva devant la porte du bureau de son père, son bureau.... Son père ne l'avait pas encore vu, mais brusquement un hurlement le fit lever la tête et Can ne put que sourire devant son expression de surprise. Son frère se précipita dans le bureau avec un grand sourire.

Des bras l'entourèrent par derrière et il sut tout de suite que c'était Ceycey. Il avait reconnu son hurlement.

Ceycey s'agrippa à lui comme un Koala sur sa branche.

Tout le personnel de l'agence était en effervescence, Can Divit était de retour !!

Can : Ceycey, moi aussi je suis très content de te voir. Tu peux me lâcher maintenant.

Ceycey : Ah Can bey !! Can bey est de retour. Can bey est de retour. Vous avez osé nous abandonner, abandonner votre ami, votre confident. Pas bien, Can bey, vous nous avez fait beaucoup, beaucoup de peine. Je pensais qu'on était amis....

Aziz : Ceycey lâche mon fils, laisse-moi le serrer dans mes bras. Mon fils, mon Aslan (Lion).

Can : Je suis heureux de te voir Aziz kaptan (capitaine). Et il serra très fort son Baba (papa) dans ses bras.

Emre : Et moi alors, je ne compte pas ? Je vais être jaloux !

Can l'entoura de son bras et tous les hommes Divit se retrouvèrent dans une embrassade chaleureuse, de retrouvailles, après une longue période sans se retrouver.

Ceycey ne pouvait contenir ses larmes.

Aziz : Venez, venez, asseyez-vous mes fils. Je suis tellement heureux que nous soyons à nouveau réunis.

Ceycey, peux-tu aller nous chercher des cafés et du çay (thé) pour Can. Et ferme la porte s'il te plait, que personne ne nous dérange jusqu'à nouvel ordre.

Ceycey s'empressa de faire ce qu'on lui demandait. Tous les collègues se précipitèrent sur lui, pour demander ce qu'il avait entendu, si Can bey revenait, s'il était juste de passage.... Ceycey poussa un cri pour leur demander le silence et de retourner à leur travail.

Deren ne devrait plus tarder à arriver d'un rendez-vous à l'extérieur chez un client et il avait trop hâte de lui apprendre la nouvelle.

Il était aussi inquiet, de comment certaines personnes allaient prendre l'arrivée de Can bey. Et il sentait les problèmes arriver à grands pas. Mais Can bey pouvait compter sur lui, il le protégerait. Et il avait enfin la possibilité de joindre les deux âmes-sœurs, comme sa grand-mère lui avait dit.

Il se rappelait de ses mots exacts : « Un jour viendra, où l'âme solitaire aura besoin de ton aide pour l'aider à récupérer son cœur, sa moitié. Soit prêt, car de grandes difficultés il devra affronter. »

Le feu en moi !Where stories live. Discover now