Depuis toute petite, Aria fait le même cauchemar. Voyant la même scène dès que ces paupières se ferment : celle de sa mort.
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Quand a vingt ans, elle rencontre Jungkook ce désirable et adorable étud...
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Les allées de la bibliothèque sont chargées, remplies de couleur et d'odeur. Toutes uniques, les livres récents ou plus anciens s'y compressent, certains dépassent dans le vide tandis que d'autres se cachent dans la masse. Le calme règne, la moquette au sol permet le maintient d'un silence religieux, les mots sont murmurés et les gestes délicats. Seul les pages tournées, les respirations, et les crayons sur le papier sont entendus. Quelques personnes lisent ou travaillent en toute discrétion, chacun respectant autrui.
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Les doigts fins et bagués d'Aria frôlent les dos des livres émettant un rythme à peine audible, chacun de ces pas l'emmène de part et d'autre de la bibliothèque, voyageant de monde en monde, passant du dramatique au fantastique, déviant parfois vers la comédie ou vers le genre théâtrale. Elle cherche indéfiniment le roman parfait pour le travail de M. Choî.
Yon l'ayant libérée de son samedi, elle est libre de ces actes pour la journée. Bien qu'elle soit une grande amoureuse des écrits, son premier jour de congé elle aurait aimée le passer en compagnie de sa mère ou de ces amis. Mais ces derniers ont activement argumentés de leurs emploi du temps chargés. Laissant la pauvre Aria entre ces quatre murs de la municipalité à errer telle une âme perdue entre ces étagères poussiéreuses.
- Hmm ...
Oubliant le monde qui l'entoure, notre jolie plume habillée d'un simple tee-shirt et d'un jeans, murmure quelques mots pour ces oreilles. Elle croise ces bras dénudés contre son torse faisant rehausser sa poitrine. Comme d'accoutumée, sa main droite vient automatiquement agacer sa boucle d'oreille pendante de son lobe, telle une mauvaise habitude, cette dernière triture le pauvre bijou.
- La comédie ? Elle se questionne.
Un souffle puis un hochement horizontale de la tête comme réponse, Aria continue sa route vers un autre genre littéraire plus apte à attirer sa curiosité. Elle croise régulièrement les mêmes têtes dans ces allées sombres, ne manquant pas de sourire poliment à ceux aux visages plus avenants que d'autres. Las de ces nombreux piétinements, la brune décide de s'asseoir sur une table vide afin de relâcher ces muscles endoloris par ces recherches et la mauvaise nuit qu'elle a endurée.
Dans un dernier effort, elle s'affale sur la table vernis faisant tomber son bras droit sur cette dernière. Sa tête plus lourde qu'habituellement vient s'y apposer faisant éparpiller ces long cheveux derrière son dos. Son sac à ces pieds, elle s'amuse à balancer sa jambe dans ces lanières, coinçant parfois ces lacets.
- Pfff ...
Commençant à fermer ces paupières suite à son souffle fatigué, elle n'entend pas les pas approcher près d'elle.
