Verdict ?

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~Clarke~

Le silence régna dans le séjour durant plusieurs minutes après le départ de Lexa. Je lançais un sourire désolé aux filles et Anya lâcha un long soupire avant de prendre la parole.

- Elle commence sérieusement à me prendre la tête, râla-t-elle. Ce n'est pas ma mère mais ma petite soeur. Et je n'ai plus douze ans, je n'ai pas besoin d'elle pour me dicter qui j'ai le droit de fréquenter ou non.

- Je penses qu'elle réagit comme ça parce qu'elle t'aime, répliquais-je.

- Bah justement, elle devrait être contente pour moi au lieu de réagir comme si j'avais commis la pire des infractions. Mettez-vous à la place de Rae, c'est blessant pour elle. Je vous jure que si elle se trouve une copine un jour, je lui ferai vivre la même chose.

Je ravalais difficilement ma salive avant de répondre.

- Elle s'inquiète juste pour toi.

- Mais il faut qu'elle arrête de s'inquiéter comme ça, répondit-elle. Raven n'est pas un danger et j'ai conscience de ce que je fait.

- Calme toi, chérie, lui disait Raven. Ce n'est pas grave, elle va juste bouder un bon coup et me faire une leçon de morale que j'encaisserais sans problème et après elle passera à autre chose.

- Elle va faire la gueule, oui, râla-t-elle.

Elle croisa les bras et Raven l'attira contre elle pour lui déposer un bisou sur la tempe. Personne n'ajouta rien et le silence se réinstalla quelques secondes avant qu'Octavia ne le brise en tapant sur ses cuisses.

- Bon ! S'exclama-t-elle en se levant. Je vais aller la voir.

- Laisses, lui disais-je.

Je lui rattrapais le bras et la tirais pour qu'elle retombe sur le canapé.

- Je me charge de vous la ramener de bonne humeur, ajoutais-je en me levant.

- Bonne chance, répliqua Anya.

- Personnellement, je fais totalement confiance à Clarke pour ça, disait Lincoln.

Il esquissa un petit sourire et je décidais de vite m'éclipser avant de paraître mal à l'aise. Je me dépêchais de monter à l'étage tendis qu'Anya continuait de râler au sujet de sa soeur.

Arrivée dans la chambre, je retrouvais Lexa assise en bout de lit les bras tendus en arrière pour retenir son corps, elle était concentrée à regarder ses jambes se balancer dans le vide. Je ne pu m'empêcher de sourire devant cette scène enfantine.

- On boude, Commandante ?

Elle releva la tête vers moi et me lança son plus beau sourire. Je fut surprise de la voir soudainement aussi joyeuse et elle me tendit sa main pour que je me joigne à elle. Je refermais la porte derrière moi et, par précaution, la bloquais avec la chaise avant de venir m'asseoir à ses côtés sur le lit.

- Viens là, chuchota-t-elle.

Je souriais lorsqu'elle glissa sa main derrière ma nuque pour m'attirer contre elle et s'emparer de mes lèvres. Je posais ma main sur sa joue en retombant avec elle sur le côté et très vite, elle fit en sorte que je me retrouve sur le dos pour me grimper dessus.

Azur éternel, émeraude irréel Où les histoires vivent. Découvrez maintenant