Azur éternel, émeraude irréel

Lexa gaga

~Clarke~

À moitié étalée sur Meredith, je regardais Arizona s'amuser à prendre en photo Madi et Sophia, endormies dans les bras l'une de l'autre sur un fauteuil. Il était déjà presque minuit et il ne restait plus grand monde à la maison. En résumé, il n'y avait plus que ma mère, Meredith, Arizona, Anya et Raven ainsi que les deux petites endormies.

Mon regard se posa sur Lexa, à ma gauche, qui caressait son chiot en souriant. Je levais les yeux au plafond en voyant sa jambe trembloter. Cela devait bien faire dix minutes qu'elle nous répétait qu'elle avait envie d'aller aux toilettes mais refusait d'y aller pour ''ne pas réveiller son bébé''. Depuis son arrivée, elle ne l'avait pas lâché. Elle l'avait gardé sur ses genoux pour manger et l'avait embarqué partout avec elle.

Anya et moi lui avions montré nos achats pour le nouveau venu. Il y avait un gros panier noir tout doux, un collier, une laisse, des gamelles, des croquettes adaptées à son âge, des petits gâteaux qui, connaissant ma brune, n'allaient pas faire long feu, ainsi que des jouets en tout genre. J'avais voulu faire essayer le panier au chiot mais Lexa avait refusé de le lâcher ne serait-ce qu'une minute.

- Vas aux toilettes, Lex', soupirais-je.

- Non, il dort.

- Il se rendormira après, tu ne vas pas rester éternellement comme ça.

- Mais regardes comme il est bien, là, répliqua-t-elle.

Je lâchais un long soupire en me redressant et tentais de récupérer le chiot mais elle m'en empêcha.

- Arrêtes ! Râla-t-elle. Voilà, tu l'as réveillé !

- Parfait, tu n'as plus d'excuses comme ça, gloussais-je. Allez, donne le moi.

- Mais je n'ai pas envie, bougonna-t-elle.

- Trois ans d'âge mental, gloussa Raven.

- Shof op !

- Allez, Lex', vas juste aux toilettes et je te le rends après, lui disais-je.

Elle lâcha un long soupire mais s'exécuta tout de même. J'attrapais donc le chiot mais celui-ci commença à gigoter dans tous les sens.

- Le pauvre, marmonna Lexa d'un air triste.

- Dépêches, gloussais-je.

J'accompagnais mes paroles en lui faisant signe de partir et elle soupira une énième fois avant de s'éclipser dans le couloir. Une fois hors de ma vue, je fis un bisou au chiot et le déposais au sol pour qu'il puisse se dégourdir les jambes, ce qu'il s'empressa de faire en reniflant partout autour de lui.

- Elle va criser, gloussa Meredith.

- Peu importe, répondis-je. Il faut bien qu'il découvre son nouvel environnement, non ?

- Il est entrain de te le baptiser, ton environnement, ria Anya.

On se tourna toutes vers le chiot qui était entrain de faire ses besoins au milieu du séjour.