Olivia Ortiz : The Last light

CHAPITRE 50 : Olivia

Quelques jours plus tard,

Los Angeles.

Je me suis occupé de l'enterrement de Gisèle et de Han dans son intégralité tout en prenant des nouvelles des concernés qui sont dans un état plutôt stable. Han a fait une rapide rechute avant de revenir à la normale et pour mon plus grand bonheur, Gisèle s'est réveillée. Elle a approuvé mon idée de les faire passer pour morte et elle a prévu de s'installer dans une petite ville tranquille où les jumelles pourront vivre normalement sans qu'ils aient à regarder derrière leur dos si des ennemis arrivent.

Dom est toujours concentré sur le fait de faire payer à Deckard ce qu'il leur a fait et il me fait aussi un petit peu la tête, ça m'énerve cette facette de sa personnalité car le pire, c'est qu'il n'y a qu'avec moi qu'il est comme ça. Aujourd'hui je me retrouve à côté de Brian, Tej et Roman en face des tombes vides de Gisèle et Han, Roman dit :

- Je ne veux plus d'enterrement, Brian.

- D'abord Han et Gisèle puis Hobbs à l'hôpital, ce mec nous traque, rajoute Tej.

- Promets-le-moi, plus d'enterrement.

- Plus qu'un, le sien, finit Brian.

Je remarque une voiture grise et je ne sais pas pourquoi mais je sais que c'est Deckard. Dom l'a aussi compris car il vient de démarrer sa voiture et je cours vers la mienne pour les suivre sans que les autres ne comprennent. Je roule à fond pour suivre Dom et Deckard mais j'ai perdu du temps car ma voiture était plus loin, je ne les voies plus quand soudain je remarque un parking souterrain qui serait le lieu parfait pour un combat donc je prends ce chemin.

Je roule rapidement et je vois de loin Deckard face à Dom, il ... il n'a pas changé tant que ça. Je m'arrête et je sors avec mon flingue alors que les deux hommes se retournent vers moi, je dis :

- Pose ton arme, Deckard.

- Olivia, vous vous en êtes pris à mon petit frère.

- Il a commencé en gardant ma sœur qui était amnésique, Letty et en enlevant, Maddy. Tu te rappelles Maddy ? Tu jouais avec elle quand elle venait quelques jours à Londres pour me voir.

- Je ne veux pas te faire de mal alors pars.

- Gisèle et Han étaient mes amis et là, tu as ton flingue pointé sur mon mari alors moi, ça ne me posera aucun problème.

Il me regarde droit dans les yeux alors que j'enlève la sécurité sur mon flingue même si je sais qu'au fond de moi, j'aurais du mal à tirer. Il tourne la tête alors qu'on tire juste à côté de lui et plein de soldats arrivent de partout pour le canarder mais il réussit à s'échapper pour mon plus grand malheur ou soulagement, je ne sais pas exactement. Je me rapproche de Dom alors que les soldats nous encerclent puis un homme demande à tout le monde de se calmer, il nous dit :

- Mr et Mme Toretto, nous devons parler.

- Vous êtes qui ? demandais-je.

- Moi, personne.

- Très utile comme information, dis-je ironiquement.

On monte dans ma voiture avec Dom puis on suit ce, Mr Personne, qui dit pouvoir nous aider à retrouver Deckard. Dans la voiture, je sens le regard de Dom sur moi et il me demande :

- Pourquoi tu n'as pas tiré ?

- C'était mon ami, Dom.

- Plus que ton ami même, d'après ce que tu as dit.