Acte 4

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-Je.. Je ne pense pas que ce soit nécessaire, je me prénome...

Balbutia la jeune fille, cherchant un faux nom sans réussir à en trouver.

-Elle s'appelle Itachiotte Uchihatake. Attention elle possède le chienringan son regard peut vous buter.

La coupa le masqué tout en tapotant gentillement le dos de son amie en la poussant légèrement vers l'avant pour qu'ils puissent continuer leur route.

-Bon c'est pas tout mais il faut qu'on aille en ville nous, on a des choses à faire. Aller viens Itachiotte.

Continua-t-il en parlant rapidement. L'homme attrapa le bras de la demoiselle pour la tirer vers lui. Ses sourcils noirs froncés déformaient son visage sale et déjà bien difforme.

-Tu viens là toi. Tu me paraît suspecte on doit procéder à une vérification tu viens avec nous.

L'homme ôta alors la capuche de la jeune fille qui plongea son regard perçant dans celui de l'officier. En un instant, le bras de l'agresseur se changea en pierre, suivi de tout le reste de son corps sous le regard horrifié des autres légionnaires.

-Par tous les dieux, c'est impossible ! C'est Médusa elle est de retour aujourd'hui ce n'est pas un hasard. Tuez-la sans la regarder !

La main rassurante du masqué vint se poser sur l'épaule de la demoiselle, et la tira derrière lui, faisant barrage entre elle et les agresseurs.

-Médusa ferme les yeux il vaudrait mieux que tu ne vois pas ça. À nous messieurs, j'ai pas besoin de potion magique pour vous foutre une branlée digne d'Astérix.

Dit-il en affichant un doux sourire, le regard sympathique.

-Il est sous l'emprise de ce monstre, tuez-le aussi c'est le seul moyen de sauver son âme !

-J'suis trop fort pour être sous l'emprise de quoi que ce soit, fils de porte qui ferme pas.

En l'espace d'un instant la tête des légionnaires se retrouvèrent au sol, et leurs corps furent tranchés en rondelles. Masked s'essuya les mains sur son t-shirt rouge, et reporta son attention sur la gorgone.

-Alors on y va ?

Demanda-t-il en souriant d'un air heureux malgré l'acte horrible qu'il avait commis de sang froid. Médusa hocha la tête en guise de réponse et lui prit la main.

-Aller, on peut y aller !

Dit-elle d'un air enjouée. Et c'est ainsi que les deux adolescents continuèrent leur route en direction de la ville la plus proche.

Alors qu'ils parlaient, un vieil homme qui était entrain d'observer les nuages d'un air sinistre s'approcha vers eux.

-Bonjour jeunes gens, excusez ma curiosité mais je pense avoir remarqué que vous n'êtes pas d'ici, serais-je dans l'erreur ?

L'homme avait le crâne dégarni, il ne lui restait que quelques cheveux sur les côtés. Et sa bouche était à moitié édentée. Tout ces détails couplés à ses habits sales permettaient de deviner facilement qu'il était un modeste paysan. Le garçon dévisagea le vieil homme, et haussa les épaules.

-T'as raison grand-père, on est pas d'ici. On est venus visiter parce qu'on est complètement paumés alors autant en profiter.

-Oh vous êtes donc de jeunes voyageurs... Dans ce cas je vous conseille de rebrousser chemin, avec la bataille qui se prépare les autorités sont sur les nerfs et ils n'hésitent pas à les passer sur le peuple en abusant de leur pouvoir. Ils s'amusent à tuer les étrangers sous prétexte qu'ils sont de potentiels espions et nous réquisitionnent nos vivres et nos femmes.

-D'accord, mais vraiment t'en fais pas pour nous, de toute façon on reste pas longtemps aller viens Mé- Mélissa.

Il s'était rattrapé de justesse, la tirant par le bras vers l'entrée de la ville. Devant eux se présentaient de magnifiques bâtiments en bloc de pierres qui s'étendaient à perte de vue. Les rues étaient assez larges et il y avait des commerce à foison. Malgré toute cette beauté, le garçon ne se sentait pas à l'aise, les rues étaient remplies de monde. Il fit tout de même comme si de rien n'était, après tout il était aussi et surtout présent ici pour médusa.

Ils avaient mit du temps à trouver un endroit où manger, et finalement le garçon avait dû s'introduire chez une personne riche afin de lui voler ce qu'il avait. Ils s'étaient installés sur un des toits des bâtiments, contemplant les étoiles et leurs constellations. Tandis que le garçon regardait sa jeune amie finir sa dernière bouchée de pain, son attention se porta sur un bruit de foule, il se pencha alors pour observer.

-C'est bizarre qu'il y ait autant de monde quand même... Et d'ailleurs c'est quoi ces saltimbanques qui se trimballent avec des torches ?

-C'est pour célébrer une fête.

Répondit Médusa, le regard perdu dans le vide.

-Une fête ?

-Oui. Selon la coutume locale, j'aurais refait surface il y a une centaine d'années, et un soldat m'aurait tranché la tête. Alors tous les ans, ils se regroupent devant une statue de cet homme qui tient ma tête dans ses mains et ils s'amusent à mettre le feu à ma tête...

-Pardon ? Ils sont entrain de... Célébrer ta fausse mort ? Ça ne te fait rien ?

-Si... Ça me fait mal de savoir qu'on m'en veut à ce point alors que je n'ai rien fait...

-Alors dans ce cas...

Le masqué observa la scène en serrant les poings de rage, et se leva subitement en tendant son poing vers la grosse statue devant laquelle les gens se rassemblaient.

-On va aller leur crier haut et fort qu'ils ont tort.

Aussitôt dit, aussitôt fait. Le tueur avait fait un tel bond qu'on ne le distinguait plus dans le ciel, créant de puissantes bourrasques de vent. Masked se réceptionna ensuite aux pieds de la statue, sans même une seule égratignure, sous le regard ahuri du peuple. Pour eux, il était tombé du ciel, tel un envoyé des dieux. Mais ils changèrent vite d'avis lorsqu'il détruisit la tête de la statue censée représenter le garde ayant tué médusa d'un seul coup de poing.

-Fermez vos gueules bande d'abrutis ! Tout ça est faux ! Vous diabolisez mon amie ! Rien de tout ce qui est dit dans la légende n'est vrai ! Médusa n'a jamais voulu faire de mal à qui que ce soit contrairement à vous qui en faites tous les jours. De plus elle n'est pas morte ! Vas-y Médusa dis leur !

Dit-il en pointant ladite médusa du doigt. Le peuple se tourna dans la direction qu'il pointait sous des murmures accusateur. Avec sa force mais de tels propos, il ne pouvait être que l'envoyé d'un dieu perfide. C'est alors que tous, purent constater avec effroi que Médusa était bel et bien en vie. Ses cheveux en forme de serpents, ses yeux jaunes, baissé pour ne pas changer la foule en statues de pierre, tout concordait.Certains se mirent alors à dégainer leurs épées. Le garçon tenta de sauter afin d'aller à côté de son amie, mais son corps avait refusé de bouger. Sa vision devint floue et sa tête s'était mise à tourner de plus en plus vite. Il perdit tout à coup connaissance.

Tu n'es pas un monstre (Little Story Masked Et Médusa)Where stories live. Discover now