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La lèvre inférieure de Kenma vacilla alors qu'il atteignait la fin de la lettre. Il le relut encore et encore, voulant garder ce dernier morceau de Kuroo dans sa mémoire.
D'une manière ou d'une autre, Kuroo avait expliqué comment Kenma se sentait même lorsque son propre monde était bouleversé, s'assurant que Kenma n'était pas complètement perdu une fois qu'il était seul.
Kenma pressa ses doigts sur le couvercle de la boîte. Même s'il savait ce qu'il y avait dedans, cette pensée le terrifiait. Terrifié de ce que cela ferait à son cœur.
Il renifla plusieurs fois, compta jusqu'à trois et ouvrit le couvercle.
À l'intérieur de la boîte se trouvaient des centaines et des centaines de morceaux de papier, de couleurs et de formes différentes, des post-it, des coins déchirés de serviettes, d'autres comme s'ils avaient été arrachés d'un classeur. Il y avait d'innombrables, peut-être autant que les étoiles dans le ciel. Pour Kenma, il semblait qu'il y en avait un pour chaque jour où ils se connaissaient, peut-être même plus.
Avec des mains tremblantes, Kenma sortit l'une des notes du haut de la boîte, puis une autre, puis une autre.
«Je t'aime - quand nous nous sommes assis sous les étoiles sur notre lit et que je pensais qu'elles étaient plus jolies reflétées dans vos yeux»
«Je t'aime - quand je venais de recevoir mon diagnostic et que je ne pouvais pas te le dire, mais tu m'as quand même réconforté»
«Je t'aime - quand tu avez appris que votre entreprise avait obtenu son premier partenariat et que tes yeux se sont illuminés et que je suis de nouveau tombée amoureuse de toi»
«Je t'aime - quand je paniquais à cause de mon doctorat et que tu avais lancé une session de karaoké pour m'en débarrasser»
«Je t'aime - cette fois, je t'ai finalement battu dans Mario Kart et tu m'as poussé jusqu'à ce que j'admette que c'était un coup de chance»
«Je t'aime - quand je t'ai regardé un matin alors que tu étais encore à moitié endormi, et que j'ai vu comment tu ressemblais à un ange prendre vie»
«Je t'aime - quand nous avons emménagé ensemble et que tu m'avez dit que nous avions une maison, et tu avais souri si fort que tu aurais pu rivaliser avec le soleil»
«Je t'aime - quand tu m'as remercié de t'avoir amené au volleyball»
«Je t'aime - quand nous avons eu notre premier combat et que je t'ai fait pleurer et même lorsque je me suis excusé, tu ne t'arrêterais pas et je jure que j'ai senti mon cœur se briser pour la première fois»
«Je t'aime - quand tu avez commandé de la bière au gingembre dans un restaurant parce que tu voulais l'essayer et que ton nez se fronçait au goût (mais tu avez continué à la boire, juste pour prouver un point)»
«Je t'aime - quand j'ai remarqué que tu souriais quand tu rougis, et j'ai réalisé que je ferais n'importe quoi pour le voir»
«Je t'aime - le jour où tu es monté sur scène pour obtenir ton diplôme»
«Je t'aime - le jour où tu m'as dit que je ne pourrais pas te dire que je t'aimais, car cela m'a fait réaliser à quel point tu tenais à moi»
«Je t'aime - juste parce que»
Il y avait tellement plus, chacun unique, des souvenirs que Kenma avait presque oubliés, mais qui avaient apparemment signifié plus pour Kuroo qu'il ne l'avait réalisé.
Kenma ne pouvait pas croire cela. Je ne pouvais pas croire tout ce que Kuroo avait fait pour lui. Même lorsque la vie de Kuroo s'effondrait, et même avant, il avait trouvé un moyen de rappeler à Kenma qu'il était aimé. Seul Kuroo serait si attentionné, mettant tellement de soin à chaque instant que c'était presque écrasant. Bien que Kuroo lui-même n'était pas là pour lui dire, c'était presque comme s'il l'était.
Serrant une poignée de notes contre sa poitrine, Kenma se laissa enfin sentir le chagrin l'envahir une fois de plus comme un raz-de-marée, des larmes coulant sur son visage aussi salées que la tempête dans laquelle il était perdu.
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KAMU SEDANG MEMBACA
The Galaxy Is Endless (i thought we were, too) {KuroKen}
Fiksi PenggemarKozume Kenma ne pensait pas croire aux âmes sœurs. L'idée que l'univers pourrait trouver une personne singulière qui était parfaite pour lui semblait si invraisemblable; n'était-ce pas une personne censée décider de son propre sort? Il y avait trop...
