Peut-être Adieux.

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Pov T/p:
1 semaine après.

Les entrainements avaient été encore plus compliqué que prévu et la semaine épuisante. Heureusement pour moi, je n'avais plus eu aucun problème avec un des supérieurs et tous me traitaient maintenant comme n'importe quelle cadette. Alice et moi avions été assignée à l'escouade d'Hange et je m'étais un peu rapproché de la folle au titan. Aujourd'hui était le jour ou Alice et moi allions visiter ses parents qui étaient aussi comme les miens.

Alice: Bon, il ne faut pas les tracasser tu sais comment sont mes parents.
Moi: Ne t'inquiète pas, tout ira bien.
Alice: J'espère.

Alice frappa délicatement sur la grande porte en bois. On entendit un petit vacarme venant de l'intérieur ainsi que quelques objet tomber avant que la pirte s'ouvre révélant son père en habit de travail. Alice se jeta immédiatement dans ses bras.

Alice: Papa!
Père : Ma chérie! T/p! Quel plaisir de vous voir.

Nicolas, tel était son prénom, me pris dans ses bras et nous invita a rentrer. Alice et lui passèrent devant, parlant de tout et de rien, tandis que je suivais en silence, essayant de ne pas trébucher sur un des innombrables objets aux sol.

Nicolas: Et toi T/p? Le bataillon?
Moi: C'est bien, beaucoup m'ont confondu avec une de leur proche mais ça va

Nicolas ouvrit de grand yeux mais ne rajouta rien.

??: Ma fille! T/p!

Sa mère, Évangéline, était une magnifique femme. Ses parents etaient noble et la voulaient mariée a un homme riche mais elle avait rennoncé pour Nicolas. Ses parents l'avaient alors renié jusqu'à la naissance d'Alice, où ils ont essayé de revenir mais elle les avait rejeté. Malgré tout, elle s'habillait toujours avec de magnifique robe qui la faisait passer pour une noble.

Évangéline: Je suis tellement heureuse de vous voir!

Elle nous attrapa toutes les deux et nous enlaça.

Évangéline: Venez donc, on va prendre du thé.
Nicolas: Attend un peu ma chérie, peut-être veulent-elle retourner dans leur chambre, voir des souvenirs?

Sans me laisser le choix, Alice attrapa ma manche et m'emmena dans notre chambre commune. Je ne me rappelle de rien avant cette vie-ci, mais quand je suis arrivée, Alice avait déjà commencé l'entrainement de l'armée et je l'avais rejoint. Étant donné mon âge, ma force et ma complicitée avec Alice, il m'avait laisser passer malgré mon an et demi seulement d'entraînement.

Alice: Ça m'avait tellement manqué!

Elle s'écroula sur son lit et je fis de même.

Moi: Et moi donc!
Alice: J'espère que ce n'est pas la dernière fois qu'on vient.
Moi: Bien sûr que non, on va survivre!

La pièce était sombre mais on pouvait tout de même voir a l'intérieur. En bas, on entendait les parents discuter mais ce qu'ils disaient était imperceptible.

Alice: Dis moi T/p?
Moi: Mhm?

Alice jouais dans ses cheveux tout en regardant le plafond.

Alice: Tu te souviens de ta vie d'avant?

J'attendis un moment, réfléchissant a tout mes souvenirs.

Moi: Il y avait un homme... Que j'aimais.
Alice: Il s'appelait comment ?
Moi: Je ne sais plus.

Alice attendit un moment avant de répondre, jouant toujours avec les mèches de ses cheveux.

Alice: Tu n'as jamais voulu le retrouver?
Moi: Si. Mais c'est impossibles.
Alice: Je suis sûr que c'est possible.

Elle se leva de son lit et se laissa tomber sur moi.

Alice: Une femme comme toi, ça ne s'oublie pas. Il viendra te chercher.
Moi: Qui sait.
Alice: Moi je sais.

On resta comme ça un moment, sans parler. Depuis quelques jours, il y avajt beaucoup de tension dans l'air, dûe à la prochaine expédition. Le caractère joviale d'Alice avait disparu et sourire pour moi était presque impossible. On avait peur.

Évangéline: Les filles! Le thé est prêt !

Alice sauta aussitôt du lit et courru jusque en bas. Je la suivis en marchant.

Evangéline: Thé au citron pour ma jolie petite fille, camomille pour moi et mon mari et thé noir pour notre magnifique deuxième enfant.

Je leur souris faiblement et pris la tasse en main. J'avais toujours aimé le thé noir, chaque fois que j'en buvais, je me sentais nostalgique.

Évangéline: Parlez donc de ce que vous avez fait!

Je laissai la parole a Alice. Je n'avais pas envie de parler. Je sirotais mon thé tout en savourant ce sentiment. Un frisson parcouru mon corps et je ramenai mes genoux sur la chaise, essayant de garder ma propre chaleure humaine. Je fermai les yeux, me laissant flotter dans ce sentiment réconfortant.

??: Tch. Arrête de faire ta froussarde et viens.
Moi: Mais j'ai peur!
??: C'est juste une forêt.
Moi: Une forêt la nuit.
??: Tu combats des titans et tu as peur du noir?
Moi: Arrête de te moquer.
??: Je ne me moque pas, je te trouve mignonne.

L'homme s'approcha des moi et passa ses mains autour de ma taille.

??: Et si je reste près de toi, tu viens ?

Je me blottis contre lui, posant ma tête dans le creux de son cou.

Moi: Seulement si tu me promets de rester pour toujours.
??: Je te le promets. Et jamais je ne briserais cette promesse. Je t'aime plus que tout au monde.
Moi: Je t'aime encore plus

Il déposa ses lèvres sur les miennes, elle goutait... Le thé noir.

??: C'est impossible.

Je levai la tête, regardant l'homme qui m'avait dans ses bras. Les seules choses que je pû voir fûrent ses magnifiques yeux bleu-acier.

??: T/p?!

Je sursautai, manquant de renverser mon thé.

Alice: Tout vas bien?
Moi: Ou-oui pourquoi ça n'irais pas?
Alice: Tu pleures.

Je pris un moment a comprendre ce qu'Alice m'avait dit, toujours perdue dans mes pensées, mais quand l'information arriva à mon cerveau j'essuyai vite la larme.

Moi: Je vais bien c'est sûrement le stress.

Nicolas acquiessa et Évangéline caressa doucement mes cheveux.

Nicolas: Vous devriez aller vous reposez, à quelle heure repartirez-vous demain?
Alice: Midi.
Nicolas: Bien, je préparerai vos chevaux.
Alice: Merci papa!

Alice embrassa ses deux parents sur la  joues tandis que je fis seulement un petit geste de la main et nous montâmes.

Alice: Tu pensais à quoi?
Moi: À lui.

Elle prit un moment avant de comprendre étant donné que je ne lui en avais parlé qu'une fois.

Alice: C'est vrai?! Et c'est qui alors?!
Moi: Je ne sais pas... Je n'ai vu que ses yeux.
Alice: Et il avait des yeux comment?
Moi: Les mêmes que le caporal.




Levi x reader: un nouveau départWhere stories live. Discover now