Levi x reader: un nouveau départ

Evangéline

Pov neutre:

Elle fit tourner sa longue robe de soie. Profitant de la douceur du tissus.

"Elle va l'adorer!"
"J'en suis sur, maintenant, pour le mariage..."

Un couple discutait. Évangéline, assise sur un banc, les regarder parler. Comme elle détestait les mariages forcé. Entendre ce couple parlé de leur fille comme il parlait d'un objet lui donnait envie de vomir. Elle remit une de ses mèches derrière son oreille et pensa à sa fille. Alice était tout pour elle, mais elle mentirait si elle n'avouait pas que T/p était devenu très spéciale à ses yeux. T/p... Depuis un peu plus d'un ans, elle l'avait adopté et, depuis un peu plus d'un ans, elle lui mentait. C'était son mari qui lui avait dit de ne pas lui parler de son passé, mais elle avait bien compris qu'il faisait ça juste pour la garder. Ils tenaient à elle, et si elle savait que Levi Ackerman était son fiancé, ils la perdraient. 

Elle tourna la page de son livre, malgré le fait qu'elle ne lisait pas. Elle savait tout de T/p, tout de son passé. Et pourtant, elle écoutait son mari, et gardait ça pour elle, même si elle savait que ne pas savoir son passé démoralisait la jeune fille. Evangéline s'en voulait.

Pov Levi:

La gamine dormait toujours. J'étais assis sur le bord du lit, réfléchissant à ce qui allait se passer. Peut-être se souviendrai t-elle de tout, eut-être pas. Et l'attente de cette réponse me donnait envie de vomir. Je ne pouvais pas la réveiller, mais imaginer le fait qu'elle ne se souvienne de rien même après ça me démoralisait. Je finis par me lever, pris ma veste, et sortis. Encore une fois, les insomnies me gardait éveillé malgré l'heure tardive... Enfin, il n'était pas tard, il était tôt. Une fine brume m'empêchait de voir la fin du chemin et ma respiration sortait en buée dû à l'air froid. Je sortis une cigarette, l'alluma et aspira un grand coup avant de commencer à marcher. Il n'y avait pas grand monde à cette heure-ci. Des marchants, quelques enfants et une femme qui lisait assise sur un banc. Enfin, elle semblait plus concentré sur la discussion du couple en face d'elle. Elle ressemblait étrangement à la cadette qui accompagne partout T/p et j'en conclu qu'elles étaient de la même famille. J'avançai jusqu'à elle et m'assis sur le banc.

Moi: La discussion semble vous déranger.
??: Oh je- je pense juste qu'ils ne devraient pas forcer leur fille à se marier.
Moi: Pourquoi ne pas leur dire?
??: Je n'oserais pas.

J'inspirai la fumée de ma cigarette avant d'interpeller le couple.

Moi: Dites-moi, vous ne comptez pas forcer votre fille à se marier?
Homme: Qu'est-ce que ça peux vous faire?
Moi: Le sait-elle?
Homme: Nous allons lui dire.
Moi: Et si elle refuses.
Homme: Elle n'auras pas le choix.
Moi: Je vois...

Je regardai la femme portant la robe de soie.

Moi: Vous avez choisi de l'épouser?Femme: Je- non.
Moi: Mariage forcé, mariage raté.
Homme: Comment osez-vous!
Moi: Vous savez combien de fois j'ai vu votre femme avec un autre homme? En intimité.
Homme: Je-
Moi: Elle ne vous as pas choisi, elle ne vous choisiras jamais. Pareil pour votre gamine.

La femme à la robe baissa la tête, rouge de honte.

Homme: Anne? C'est vrai?
Anne: Dé-désolé Philippe mais je-

Et elle partit en courant. Son homme fini par la suivre en courant, criant son nom.

??: Vous n'étiez pas obligé de gacher un couple.
Moi: C'est moins drôle sinon.

J'écrasai ma cigarette, pensant à T/p. Elle devait être réveillée à cette heure-ci non?

Pov Evangéline:

Je savais très bien qui il était, et je voulais lui dire ce que je savais mais j'avais peur. Il écrasa sa cigarette et se prépara à partir mais j'attrapai sa manche.

Moi: T-T/p... Je sais des choses sur elle.

Il ouvrit de grand yeux puis fronça les sourcils.

Levi: Comment?.
Moi: Je suis la mère d'Alice. J'ai adopté T/p et je sais tout sur elle mais... On lui a caché.
Levi: Putain je vais vo-
Moi: J'ai des photos d'elle avant, son ancien équipement et tout ce qu'on a retrouvé dans le sac qu'elle transportait.
Levi: Montrer moi.
Moi: Bien.

-Time skip-

Je fouillai dans la cave, passant d'une armoire à l'autre, le caporal derrière moi, regardant mes moindres faits et gestes. Je trouvai rapidement la boite où on avait mis tout les souvenirs de T/p.

Moi: C'est ça.

Je pris la boite mais il me l'arracha des mains et remonta dans la cuisine, s'asseyant à table et regardant le contenu de la boite. Il sortit en premier l'équipement de T/p, un peu abimé. Ensuite, des photos, plein de photos. Il y avait d'elle et une femme à lunette, avec un blond et un brun et enfin, avec le caporal. Il s'arrêta sur une d'eux deux et la caressa avec son pouce. Il sortit ensuite un bijoux, une fine chaine d'où pendait une magnifique bague. Une bague de fiançailles. Il la prit dans la paumes de sa main, comme si il tenait l'objet le plus fragile du monde, et l'examina. La déposant délicatement sur la table, il sortit ensuite un cahiers. Certaines feuilles volantes tombèrent aux sols mais il ne fit pas attention. Il ouvrit à la première page et se mit à lire. Un long moment de silence s'en suivit.

Levi: Pourquoi?

Sa voix était si basse que je l'avais à peine entendue. Je ne savais pas si il me parlait ou si il était dans ses pensées mais je répondis tout de même.

Moi: Pourquoi quoi?
Levi: Pourquoi lui avoir caché? Pourquoi lui avoir menti?

Je ravalai ma salive quand il dit cette phrase. C'est vrai. Pourquoi? Je n'en avais aucune idée. Je ramassai un petit bout de papier et l'examina. C'était un mot, qu'il lui avait écrit. Un lieu de rendez-vous et une heure.

Rejoins-moi sur le toit à minuit pile.

                 Je t'aime

                                    Levi

Je regarda un moment le papier avant de me rendre compte de ce qu'il me regardait.

Levi: C'est là que je l'ai demandé en mariage. L'expédition où elle a disparu était le lendemain. Je n'ai même pas su annoncer qu'elle avait dit oui.

Plus il parlait, plus je me sentais mal. C'était de ma faute si il avait dû attendre aussi longtemps avant de la revoir. Peut-être que si j'en avais parlé à T/p plutôt, elle se serait souvenue?

Levi: Je dois y aller. Je prends ses affaires avec.
Moi: Bien sûr...

Ma voix n'était qu'un murmure, et quand il passa la porte je m'en rendis compte. J'avais gaché un couple.