Essai 1

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J'ai envie d'écrire comme à chaque fois que j'ai l'impression que quelque chose chauffe à l'intérieur de moi pendant que j'écoute une musique ou que j'ai cette envie de vivre des choses, de ne plus m'ennuyer, de ressentir mille trucs à la fois ou d'avoir le visage qui s'illumine comme un gamin, envie d'avoir les yeux qui brillent en même temps que d'avoir la sensation de sentir son cœur battre réellement, donner des coups pour faire résonner la chair.
"Écoute ton cœur, il a souvent raison.", tu m'en fais faire des trucs débile mais c'est avec le sourire parce-qu'avec le temps, je me dis, qu'il vaut mieux s'accepter, se prendre tout entièrement, dont le cœur et ses vagues et les émotions qui cognent plus forts à des moments que d'autres avec.
Je commencerais ces essais avec ça.
C'est sans doute plus sain tout ça et tant pis si tu veux cogner de plus en plus fort ou si t'as envie de faire silence-radio, de me laisser dans un vide ou encore, si t'as l'idée de faire de moi ta marionnette, je prends parce-que pour l'instant je ressens des choses.
Ça brûle parfois et ça fait des ronces d'autres fois mais au moins c'est présent.
Fais-en moi baver, je t'attends. Je sais que, il y a du bon dans tout ça. Si ça se trouve, c'est peut-être ce qui nous donne le plus l'impression d'être en vie.
Des fois c'est comme un orage ou un ciel qui tonne, et d'autres fois c'est comme un coup de vent, un souffle, une respiration.
C'est bizarre d'avoir aussi des envies qui sont carrément criées dans ma tête, des envies de vivre une tonne de trucs fous, de ressentir des choses cogner mais de pleins d'autres façons différentes ?
Que ça cogne, toujours plus fort, jusqu'à commencer à être certain d'être en vie que lorsqu'on ne ressent plus rien de soi tant on sent trop de choses nous traverser en même temps.
De rester le même en voyageant mais de voyager sans partir très loin.
Et ma solution est de me terrer un maximum, de me faire le plus discret, d'essayer de disparaitre pour quelques heures un peu d'ici quand c'est trop fort, quand tout déborde.
C'est toujours après ces moments que je me rends compte que ce qui débordait, c'était peut-être les débris d'un feu d'artifices.
Donc si un jour, on se mettait à ne plus rien ressentir ?

Mots sans titre.Where stories live. Discover now