Chapter 4

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Après avoir prononcé à ses paroles, Oikawa nous fait changer de position, de sorte que je sois plaquée sur le casier et qu'il soit devant moi. Je sentais qu'il ne pouvait à peine réfréner son envie, ce sentiment était réciproque et palpable à travers ses mouvements.

Nos lèvres se rejoignent de nouveau et je dois me mettre sur la pointe des pieds pour atteindre les tiennes. Les mains d'Oikawa se placent sur mon cou, descendant doucement mes épaules, frôlant les deux côtés de ma poitrine avant de longer la courbe de mes hanches.

Je pose mes mains sur ses épaules et commencent à tirer légèrement sur ses cheveux, ce qui semble le plaire énormément. Les mains d'Oikawa se baladent sur mes cuisses, endroit dont l'accès était sévèrement restreint. Pourtant, le seul toucher des mains expertes d'Oikawa me mit dans un tel état de frivolité que je le laisse manipuler mes cuisses avec un sourire aux lèvres.

   J'entoure le cou d'Oikawa de mes mains alors qu'il me soulève, toujours plaquée sur la façade du casier. J'enroule mes jambes autour de sa taille et Oikawa enfouie sa tête dans mon cou alors qu'on se dirigeait vers les toilettes. Comme c'était le seul moment de répit entre nos lèvres, je me demande pendant un moment ce que je fais.

   On entre dans les toilettes et Oikawa bloque la porte en arrière de lui. Il me dépose sur le comptoir des toilettes, entre deux lavabos. Un sourire nait sur nos deux bouches alors que celles-ci se lient à nouveau, dans une danse enflammée. Danse que personne ne m'avait fait ressentir la même chose avant.

Tooru mord ma lèvre inférieure, demandant l'accès pour sa langue. L'idée que sa langue puisse pénétrer et toucher mon palais me rendait particulièrement allègre. Je lui refuse gentiment l'accès à ma bouche et il pousse un grognement rauque. Oikawa tire mes cheveux vers l'arrière et je finis par céder. Avec un enthousiasme débordant, nos langues s'amusent à jouer ensemble.

On essayait chacun d'avoir l'avantage et je fis la moue alors qu'Oikawa gagne. Je m'accote au miroir en arrière de moi, posant ma tête dessus. Oikawa profitait de cette position pour prolonger ses baisers un peu partout, prolongeant ma mâchoire jusqu'à trouver quelques points sensibles au niveau de mon cou. Ne pouvant m'empêcher, je pousse un gémissement alors qu'il mord la peau de mon cou. Il ricane, clairement heureux d'avoir provoqué ne serait-ce un minimum de réaction chez moi.

"On dirait que ça te plait" me dit-il en me regardant dans les yeux. Je rougis, évitant de croiser ses prunelles brillantes d'excitation.

"On peut dire que toi aussi" indiquai-je en pointant du doigt son érection. Nullement gêné de la bosse qui le coinçait, il rit, avant de retourner au travail.

Penchant la tête, je remarque que des suçons violacés ornaient mon cou. Les suçons les plus violents qu'un garçon m'aie fait dans toute ma vie. Non qu'il en ait eu beaucoup.

Mes désirs se limitaient et peu de personnes m'attiraient. Oikawa en faisait partie, même si je savais combien c'était mauvais. Pourtant, à ce moment-ci, rien n'aurait pu faire que je l'empêche de déboutonner mon uniforme, tombant au milieu de ma poitrine. Il enfonce sa tête dans ma poitrine, mais son grognement me dit que la présence de mon soutien-gorge le gênait dans sa tâche.

   Alors que je compressais mes cheveux entre mes doigts, il détache mon soutien-gorge et me regarde dans les yeux, comme pour me demander mon consentement. J'étais surpris qu'il prenne la peine de demander mais j'hoche tout de même de la tête, lui donnant la permission de faire ce qu'il veut.

Je m'étonnais de ne ressentir aucune pudeur alors que je lui exposais mes seins, qu'il regardait comme une œuvre d'art des plus magnifiques. J'hausse un sourcil.

"T'as fini de mater?" lui demandai-je et il sursaute, comme s'il venait de se rendre compte de ma présence.

"La ferme! C'est pas tous les jours qu'on en voit des comme ça. Tu portes du combien. C? D?" me demande-t-il en fixant mes seins comme s'ils étaient des joyaux venus du ciel.

   Je le frappe sur la tête, ce qui a le don de le faire rire. Il les contemple pendant un moment, me laissant avec une légère honte alors que je me rappelle que j'étais en classe il y a à peine quelques minutes, comme une bonne élève. Bon, je n'étais pas la fille la plus sage ou la plus appréciée des profs mais ce n'est pas comme si je faisais ce genre de choses de façon fréquente. Je dirais même pas du tout.

Tooru enfonce sa tête entre mes seins avant de prendre celui de gauche en bouche, le suçant, le titillant jusqu'à temps que mon sein ait la couleur voulue, voire rouge. Le plaisir affluait en moi, montant jusqu'à ma tête. Je ne trouvai rien d'autre à faire que de murmurer son nom à voix basse, le laissant faire le travail nécessaire pour que j'en veuille.

Il masse mon autre sein, redressant la tête vers moi, une lueur sauvage aux yeux.

"J'ai envie que tu dises mon nom... j'ai envie de t'entendre hurler mon nom" me dit-il et je me mords la lèvre, empêchant tout son de sortir. Ses mots ne faisaient qu'augmenter la moiteur entre mes jambes et j'en avais conscience, ne comprenant pas pourquoi il avait cet effet sur moi.

Il pince mon sein et je ne peux plus réprimer le "tooru..." suppliant qui bouillonnait depuis un bon moment au fond de ma gorge. Ma voix était saccadée et ce n'est qu'à cet instant que je remarque combien j'étais chaude, torride, gardant pourtant un sentiment de bien-être à travers les caresses qu'il m'administrait.

Il se mord la lèvre en me regardant et je note que lui aussi était en chaleur, une goutte de sueur perlant sur son front. Je me demande pendant un moment si Himiko lui fait ressentir les mêmes sensations que je lui fais endurer.

Je n'ai pas le temps de trop y penser car Oikawa s'amuse à toucher mes cuisses, avant de s'arrêter brusquement, devant mon regard dédaigneux.

   "Tu t'es arrêté?" dis-je en fronçant des sourcils, partagée entre l'agacement.

Tooru recule un peu avant de s'accoter contre la porte des toilettes, un sourire aux lèvres.

"On s'est assez amusé je crois. On pourrait peut-être reprendre un autre j..." commence-t-il mais le discours d'Oikawa ne voit pas sa fin.

Il s'interrompt alors que ma main percute violemment sa joue, laissant une grosse marque rouge. Je l'avais giflé de toutes mes forces et je savais que je ne m'étais pas retenue alors que je remarque une vague douleur sur la paume que j'avais utilisé pour le frapper.

Oikawa reste un moment stupéfiée, n'arrivant pas à placer le moindre mot mais lorsqu'il redresse la tête, je vois dans ces yeux une colère inconsommable. C'est à ce moment que je reprends mes esprits. Je me revêtus de nouveau de mon soutien-gorge et Oikawa n'ose pas dire la moindre parole, sous le risque de se faire gifler de nouveau. Je boutonne ma chemise, l'écusson du lycée d'Aoba Johsai cousu sur le côté gauche de ma poitrine.

Je me retourne vers la porte et Oikawa s'éloigne, me laissant l'espace libre pour partir. Je déverrouille la porte et lui dis quelques mots avant de quitter les toilettes.

"Tu n'es qu'une pute" lui crachai-je et je vois ses yeux devenir des soucoupes avant que je ne ferme la porte, le laissant tout seul aux toilettes.


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Bon, c'est un peu enflammé comme chapitre.
Juste, je voulais vous remercier des 20 lectures que j'ai déjà à mon actif.
Après tout, c'est seulement la première journée qu'elle est sur Wattpad.
En tout cas, le prochain chapitre va parler de la rencontre entre Yuki et Terushima Yuuji, qui, dans cette histoire est un étudiant de Johzenji, drogué, playboy et dépendant à l'action, si vous voyez ce que je veux dire.

𝖳𝖴 𝖤𝖲 𝖬𝖠 𝖯𝖴𝖳𝖤 [ 𝖮𝗂𝗄𝖺𝗐𝖺 𝗑 𝖮𝖼 ]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant