chapitre 20

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Alec était en train d’attendre dans une salle, il était extrêmement nerveux et voulait à tout prix que les choses changent. Que ce soit pour sa femme, pour son futur enfant et aussi pour lui. Quand la porte s’ouvrit, il se leva et l’homme face à lui fût étonné de le voir.
Thomas: Le commandant m’a dit que c’était important mais je ne imaginé pas que ce serait toi.

Alec:  C’est compliqué de te trouver.

Thomas: Tu as risqué gros. Normalement tu n’es pas censé savoir où est-ce que se situe la base.

Alec:  Je ferai tout pour ma femme.

Thomas était mal à l’aise.

Thomas: Félicitations pour le mariage, j’espère qu’elle est heureuse.

Alec: Elle le serait probablement plus si tu étais là.

Thomas s’en voulait amèrement depuis ce jour-là et ne savait pas comment réagir.

Thomas: Je pense surtout que tant que tu es là pour la protéger, tout ira bien.

Alec:  C’est ce que tu penses ? Tu pense quoi que je peux te remplacer ?

Thomas:  Bien sûr que non idiot!

Alec:  Désolé de te dire ça mais c’est toi l’idiot. Tu as laissé tomber tout simplement parce que tu ne m’aimes pas. Mais peu importe aujourd’hui, je ne suis pas là pour ça.

Thomas le regarda dans les yeux et fronça légèrement des sourcils.

Thomas: Alors pourquoi est-ce que tu es là?

Alec: Ta sœur a besoin de toi, elle est enceinte.

Thomas arrêta de respirer quelques instants et le regarda. Il était très inquiet. Alec le remarqua.

Alec:  La grossesse se passe bien pour le moment mais…

Thomas: Mais quoi?

Alec:  Elle est trop angoissée, traumatisé, elle a besoin de toi.

Thomas baissa les yeux.

Thomas: Ce n’est pas de moi donc elle a besoin, c’est de toi. Soit la, fais ce qu’il faut pour le bébé et…

Alec fronça sur lui et le prit par le col, il le plaqua contre le mur.

Alec:  Écoute-moi bien crétin. Tu as deux choix : soit tu viens avec moi, tu vas voir ta sœur, tu lui parles et tu arrêtes de faire le gamin. Soit je te brise les deux jambes, je t'emmènes en fauteuil roulant, tu vas la voir, tu lui parles et tu arrêtes de faire le gamin.

Thomas le regarda et se rendit compte à quel point il était inquiet pour sa sœur. Il se mit à sourire légèrement ce qui désarçonna Alec. Il relâcha le col de Thomas.

Thomas:  Tu l’aimes vraiment N’est-ce pas ?

Alec:  Plus que ma propre vie.

Un silence régna quelques secondes.

Thomas:  Du coup je vais être tonton ?

Alec: Oui.

Alec lui sourit et Thomas lui tendit sa main qu’il prit avec joie et la serra fermement.

Du désespoir naît l'amour Où les histoires vivent. Découvrez maintenant