chapitre 8

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Hello mes petites saucisses de dinde, petites surprises pour vous. Un chapitre aujourd'hui. Passez un agréable moment avec nos deux héros.
XoXo Jane



Rachel: Surtout pas ! Je n’ai pas envie de lui parler de cela. Et puis ça voudrait dire lui raconter ce qu'il s’est passé et je ne veux pas qu’il s’inquiète. Il se bât pour protéger son pays et…  Non… Je ne veux pas.

Alec: Et moi, tu me raconterai ce qu’il s’est passé ?

Elle le regarda et paraissait hésitante. Il prit sa main dans la sienne et lui caressa la paume tendrement. Elle ressenti un frisson la parcourir et un bien-être en même temps. C’était si étrange pour elle de ressentir quelque chose d’autre que de la douleur. Elle décida de se confier à lui.

Rachel : Ma boutique marcher bien avant. Et puis quand j’ai perdu ma fille.

Elle s’arrêta quelques secondes, il pouvait voir à quel point elle était  anéantie. Il attendit qu’elle continue.

Rachel: J’ai passé un très mauvais moment. Très difficile et j’ai sombré. Je n’arrivais pas à aller au travail, à me lever, à manger ou à faire quoi que ce soit d’autre à part pleurer. Et quand j’ai décidé de remonter la pente, il était déjà trop tard. J’avais perdu beaucoup trop d’argent et je n’ai pas réussi à payer les traites à la banque. Ils ont décidé de mettre ma boutique en vente et c’est là que j’ai appris que Monsieur Lavelle était l’unique acheteur.

Alec:  Je suis tellement désolé…  Pour tout.

Rachel prit son verre de vin et bu une gorgée avant de le reposer.

Rachel:  Je le sais.

Ils continuèrent la soirée et ils discutèrent de tout et de rien. Il apprécié être en sa présence, non c’était bien plus que cela. Le coup de foudre qu’il avait vécu au chalet était en train de renaître. L’avait-il toujours aimé ? C’était certain. Quand ils sortirent du restaurant. Rachel avait un grand sourire. Elle était heureuse. Heureuse ? Elle ? Comment cela pouvait être possible après tout ce qu’elle avait vécu. Alec l'observa, elle regarder la lune, puis elle posa son regard dans le sien.

Rachel:  Est-ce que tu voudrais...

Elle se tu.

Alec: Oui?

Rachel: Enfin peut-être que tu… Aurait envie de…

Elle avait du mal à finir sa phrase. Il s’approcha d’elle et lui caressa tendrement la joue.

Alec: Je t’écoute.

Rachel: Je n’ai pas envie de rentrer chez moi tout de suite. Je me suis dit que peut-être tu voudrais…  Faire une balade ?

Alec lui sourit.

Alec: Il fait froid pour une balade. Je ne veux pas que tu tome malade. Si tu le souhaites ont peut prendre un verre à la maison ?

Elle lui sourit, heureuse de la proposition.

Rachel:  J’en serai ravi.

Alec en était heureux. Il la pris par la taille pour se diriger vers la voiture. Ils avaient l’air d’un vrai couple et Rachel sentit son cœur battre de nouveau. Elle était si seule depuis ces derniers temps. Sa présence, était quelque chose qu’elle adoré. Les sentiments qu’elle portait à son égard étaient toujours aussi forts. Sa présence lui faisait oublier le trou béant qu’elle avait dans la poitrine. Ils arrivèrent chez Alec et prirent un ou deux verres de vin. Rachel était contente et riez aux éclats. Elle était si belle quand elle riez. Elle avait l’air d’être heureuse et Alec en était ravi. Mais il n’oublié pas ce qu’il avait fait et la façon ignoble dont il l’avait traité. Il lui proposa de dormir chez lui. Il mit à sa disposition sa propre chambre. C’était un véritable gentleman. Il rêvait de partager la nuit dans ses bras mais il ne la brusquerait jamais. Il ne voulait pas perdre ce qu’il était en train de créer avec elle. Quand elle entra dans la chambre, elle ferma la porte. Elle s’avança et se rendit compte que sur la cheminée, il y avait une photo encadrée. Elle s’approcha et la prit dans ses mains. C’était un petit garçon, un nouveau-né de quelques semaines peut-être. Soudainement, elle sentit une main prendre le cadre et le reposer à sa place. Quand elle releva son regard, il la regarda en fronçant des sourcils et paraissait froid. Elle baissa le regard.

Rachel:  Pardon, je ne voulais pas être indiscrète.

Alec la regarda peiné.

Alec: Je sais. Je suis venu te dire que si tu as froid nous pouvons allumer la cheminée.

Rachel:  Non… C’est bon ça va.

Elle pouvait voir à quel point Alec était triste. Peut-être aussi triste qu’elle. Elle compatit et comprenait la douleur qu’il pouvait ressentir. Il voulue partir mais elle lui prit la main, ce qui lui donna un frissons. Quand il se retourna pour regarder sa main, elle la serra légèrement.

Du désespoir naît l'amour Where stories live. Discover now