Chapitre 10

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𝐜𝐡𝐚𝐩𝐢𝐭𝐫𝐞 10 : "𝐫𝐞𝐯𝐞𝐥𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧𝐬"

𝐌𝐮𝐬𝐢𝐪𝐮𝐞 𝐞𝐧 𝐦𝐞́𝐝𝐢𝐚 : 𝐊𝐢𝐥𝐥 𝐦𝐲 𝐦𝐢𝐧𝐝 𝐛𝐲 𝐋𝐨𝐮𝐢𝐬 𝐓𝐨𝐦𝐥𝐢𝐧𝐬𝐨𝐧.

À la fin des cours , Richie était partit le plus rapidement possible , voulant à tout prix éviter Eddie. Ce dernier, lui, était bien décider à avoir une discutions sérieuse avec son ami d'enfance.

Les yeux de l'adolescent observerent les alentours. Il fronça les sourcils en se rendant compte que ce dernier n'était pas là.

D'un pas déterminé, il se dirigea vers la maison de son ami. Il ne savait pas ce qu'il allait dire, il ne savait ce qu'il voulait dire et si il aurait le courage de le dire. Tout ce qu'il savait, c'est qu'ils avaient tout deux besoins de cette discutions et au plus vite. C'est donc pour cela qu'il précipita le pas afin d'arriver plus rapidement. Au bout de 5 minutes, il se tenait en face de l'habitation des Tozier.

Un frisson lui parcourait l'échine à chaque fois qu'il voyait cette maison. Sombre, lugubre, effrayante. C'était les mots qu'on pouvait utiliser pour la qualifier. En soit, elle n'avait rien de si sombre et effrayant mais l'atmosphère qu'elle dégageait était à glacé le sang.

D'un pas mal assuré, le jeune garçon s'avança. Se stoppant à quelques centimètres de la porte et, d'une main tremblante, il pressa son doigt contre la sonnette qui retentit dans toutes la maison des Tozier. Plusieurs minutes passèrent sans qu'un son ne sorte de l'habitat. Alors qu'Eddie s'apprêtait à réitérer son geste, des pas lourd résonnèrent de l'intérieur. La porte s'ouvrit d'un coup sec, laissant place un homme qui devait avoir dans la quarantaine. Il avait une allure négligé, il puait l'alcool et le tabac. Sa moustache et sa barbe de trois jours était couvertes de nourriture. Ses cheveux étaient en batailles et ses vêtement étaient dégueulasses. Son regard était terrifiant,il pourrait vous figer sur place. Ses yeux ne reflétaient rien d'autre que la haine et la folie. Il n'y avait aucun doute c'était belle et bien Wentworth Tozier. Et tout le monde savait qu'il ne fallait jamais regarder Wentworth Tozier dans les yeux. C'est donc pour cela qu'il baissa bien vite le regard, trouvant ses pieds bien intéressant tout à coup.

Il se racla la gorge, triturant nerveusement ses doigts. Avec le peu de courage qu'il avait, il réussit à prononcer quelques mots à l'intention de cet effrayant personnage.

<Bonjour. je.. Je voudrais voir Richard monsieur, je suis un ami>

<il est pas là. > dit le père de famille d'une voix froide. < Et ma pédale de fils n'a pas d'amis. > rajouta-t-il avant de claquer la porte.

Le pauvre Eddie resta stoïque quelques instants, regardant la porte, ses deux orbes brunes grandes ouvertes. Il était choqué par la violence des paroles du père de son ami. Ne s'inquiètait-il pas de l'absence de son fils ?

Alors l'adolescent s'assit sur les marches. Il attendit une heure puis deux puis trois mais toujours aucune trace du binoclard.

Inquiet, le plus jeune partit à sa recherche sachant que cela ne servait à rien de rester assis à ne rien faire. Il le chercha dans chaque recoin de la petite ville de Derry, le cœur battant la chamade et les doigts tremblant à cause du stresse. Mais il ne le trouva pas.

Désespéré, le brunet s'arrêta au milieu de la route. Peut-être était-il finalement rentré chez lui ? Ou passait-il la nuit chez un des ratés ? Il débarquait souvent à l'improviste chez l'un d'entre eux. À croire qu'il voulait fuir sa maison. Enfin, quand Eddie voyait où il vivait ,il n'était pas vraiment étonné qu'il veuille d'un endroit plus confortable.

𝕣𝕖𝕕𝕕𝕚𝕟𝕘𝕦𝕖 (♲︎︎︎)Where stories live. Discover now