Chapitre 18

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Un mois s'était écoulé depuis ce fameux jour où Eddie avait appris ce qu'il ce passait chez Richie . Ils en avaient longuement discutés et, Le cadet avait essayé de trouver une solution. Il avait d'abord penser à porter plainte, bien sûr, Richie avait immédiatement refusé. Puis, il avait pensé avait pensé à installer son petit ami chez lui mais il ne voulait pas avoir la mort de sa mère sur la conscience alors cette idée était aller à la poubelle aussi vite que la première. Au final, il s'était dit qu'il fallait en parler avec le reste du groupe pour trouver une solution. Mais Richie n'était pas près pour ça alors il avait demander à Eddie d'attendre. Juste quelques jours.. Ou semaines. Il lui avait promis de faire attention et depuis ce jour, Eddie attendait. Il voulait aider Richie mais il ne voulait pas le forcer à quoi que ce soit. Il restait avec lui le plus longtemps possible après les cours et essayait d'inviter Richie le plus souvent possible, il proposait des sorties avec le reste du groupe beaucoup plus souvent que d'habitude, ce qui n'était pas habituelle et ça, les losers l'avaient remarqués mais ils ne disaient rien et acceptaient juste.

Mais ça faisait 4 longues semaines et Eddie n'en pouvait plus. Même si il faisait tout pour que Richie soit le moins chez lui possible, le peu de temps qu'il y passait était suffisant à son père pour trouver des choses à lui reprocher. Et le brun voyait ça, impuissant. Son copain essayait de nier le plus possible. Il souriait comme d'habitude, faisait des blagues mais ce n'était plus pareil. Maintenant qu'il savait tout, Eddie se rendait compte que son rire sonnait faux. Et il s'en voulait de ne pas avoir remarqué ça plus tôt. Alors aujourd'hui, après un énième plus constaté sur le corps du noiraud, il avait décider d'en parler. Il devait faire quelque chose  ça ne pouvait plus durer. Même si Richie allait lui ne vouloir de leur avoir parler, même si il n'était pas près. Il devait le faire pour le bien de son petit ami. Il avait donc proposer qu'ils se retrouvent tous chez Bill car il avait quelque chose à leur dire. Ils étaient tous là depuis une petite heure et tout allait bien, ils s'amusaient comme habituellement.

Eddie tira Richie à part afin de lui parler.

<Richie, je préférais te prévenir maintenant pour que tu ne m'en veuille pas trop. En fait, si j'ai organiser cette réunion c'est pour.. Parler de toi. Je ne veux plus voir autant de marques sur ton corps. Et je sais que tu avais dis que tu n'étais pas près mais j'ai attendu un long mois et là, je peux vraiment pas patienter plus. Je suis vraiment désolé. Ne m'en veux pas, je fais ça pour toi. > dit-il rapidement, les yeux baisser sur ses pieds.

Il attendit une quelconque réaction de la part du noiraud mais elle ne vint pas. Lentement, il releva les yeux pour croiser ceux de son petit ami. Il aborborait un sourire triste.

<je savais déjà pourquoi tu voulais qu'on se réunisseng tous ici. En fait, je savais que tu allais le faire depuis un moment. Je ne t'en veux pas. C'est plutôt le contraire. Je suis désolé de t'inquiéter, c'était pas ce que je voulais. J'avais penser que t'allais arrêter d'y penser mais en te voyant de plus en plus inquiet tous les jours, je me suis mis à culpabilisé. Alors si en parler au autres te fait te sentir mieux, je ne peux rien dire. >

Eddie sourit à son tour et vint serrer son amour dans ses bras. Ils retournèrent finalement au salon et Eddie attira l'attention des autres. Ils s'asseyerent tous en rond et écoutèrent se que Eddie avait à leur dire et, à la fin de son récit, toutes les têtes se sont tournés vers le concerné. Ils étaient tous bouche bée, s'attendant à tout sauf à ça. Et alors qu'un silence gênant s'installait entre eux, Beverly se leva et sauta sur Richie en l'examinant de tout les côtés.

<Richie, idiot, pourquoi tu n'es pas venus nous en parler plus tôt ? Ça fait combien de temps que ça dure ? >

<Comme si toi t'étais venu nous parler de ton père. >

Elle lui donna une tape sur l'épaule, ce qui valu une grimace au noiraud qui essaya de la dissimuler. Raté.

<Laisse moi voir> ordonna la rouquine en soulevant sa manche.

<Dégage bev ! > s'écria Richie en la repoussant gentiment.

<Bon si je vous l'ai dit c'est pour qu'on trouve une solution ensemble. Il peut plus continuer à vivre comme ça. Je me suis dis qu'il pourrait vivre chez l'un d'entre vous. Parce que chez moi c'est pas possible. >

<chez moi non. Mes parents te détestent Rich' je suis désolé. > dit Stanley.

<Ça n'aurait sû-sûrement p-pas dérangé m-mes parents si t'étais ma-j-jeur. Ils auront trop p-peur d'-d'être ac-acusé de d-d-dét-tourne-m-ment->

<détournement de mineur> termina Beverly.

<merci.>

<Tu peux venir chez moi Richie ! > cria Beverly < On est peut-être pas super aisé mais ma tante est super sympa et je suis sûr qu'elle acceptera de t'héverger. >

<moi aussi> rajouta Mike <mais je sais pas si la vie à la ferme est faite pour toi. >

<J'aimerai bien te proposer de venir chez moi mais mes parents sont déjà pas à l'aise quand vous venez dormir à la maison alors je pense pas que je puisse t'aider sur ça. Mais si t'as besoin de quoi que ce soit d'autre tu peux me demander.>

Richie, qui était rester silencieux jusqu'à là, attira ses amis dans ses bras pour les remercier, ému. Il ne s'attendait pas à ce qu'ils accepte de l'héberger aussi facilement.

<Merci beaucoup, je sais pas ce que je ferais sans vous> murmura-t-il.

Maintenant qu'il avait un endroit où dormir, il ne restait qu'une chose à faire. Déménager ses affaires . Et pour ça, il allait avoir besoin d'aide.

𝕣𝕖𝕕𝕕𝕚𝕟𝕘𝕦𝕖 (♲︎︎︎)Where stories live. Discover now