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C'est toujours à travers les meilleurs que je vois les pires :

Jamais ils n'avouent ce que ça fait d'être au fond, ou ce qu'il faut faire pour réussir, il faut dire que ça rendrait le tout inutile, vu qu si tout le monde obtenait de quoi réussir, l'égalité suivrait.

Et notre société n'aime pas, l'égalité.

Me voila donc devant mon smartphone encore une fois, le vent dans les cheveux, un demi début de carrière d'Usain Bolt entre moi et le sol, un "tweet" entre mon premier essai de saut à l'élastique (sans élastique) et l'intérieur de ma chambre.

Alors je pèse le pour et le contre, depuis le début de cette gabegie qui fait 18 piges et qu'on appelle ma vie :

Pour :

Je pue la merde à gérer les gens,

Je ne trouve pas d'où vient le problème,

Me créer des problèmes ? je l'ai dans le sang,

Je ne vois pas pourquoi la chute libre me gêne...

Contre :

Qui va s'occuper de ce qui reste ?

Si je fais le con avec la gravité,

Est-ce que je ne suis pas une petite peste,

En manque d'attention incapable de se débrouiller,


Mais bon, l'argument de l'attention sert surtout de motivation quand je vais assez bien pour réfléchir, là je n'ai pas envie d'entendre parler de critique alors que je suis déjà incapable de réussir scolairement...

Prose and poetryWhere stories live. Discover now