Chapitre 57

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ISA

Je dois la libérer...aujourd'hui. Bordel, elle c'est pendue ! Non, ça peu plus durée. Ce sera aujourd'hui, il travaille toute la nuit ça nous laisse largement le temps. J'appelle Mel, j'ai besoin de lui, je veux être sur de ne rien oublier, aucun détails. Hors de question de prendre des risques inutile.

-Allo ?

-Ouais t'est ou là ? Je te rejoins, c'est vraiment urgent.

-Mec ça à pas l'air d'aller tu m'inquiète là.

-Je te raconterais, t'est ou ?

-Je viens chez toi ou tu veux qu'on se retrouve dehors ?

Je réfléchis, il est à la maison, je peux pas le laisser seul avec elle. Et puis merde, on aura qu'a être discret.

-Viens à la maison.

-Je sors, je suis là dans 5 minutes.

Il raccroche, je tourne en rond en l'attendant. Comme promis il est 5 minutes plus tard.

-Qu'est ce qui ce passe ? c'est en rapport...

Je le coupe en lui faisant signe de ce taire, il hoche la tête et me suis jusqu'en haut.

-Vous allez ou ?

-Qu'est ce ça peut te faire ? Je répond en continuant de monter.

On ferme la porte derrière nous.

-Bon tu m'explique ?

Je lui raconte tous, absolument tout ce qui ces passé depuis notre retour hier.

-Bordel de merde !

-On peu plus attendre,

-C'est quoi le plan ?

-Quand il part j'attend 15 minutes au cas ou il oubli un truc, puis je casse tout les ordis, les enregistrements tout ce qui à un lien avec moi.

-Oui mais non.

-Comment ça ?

-Les flics vont venir fouiller ,ils vont faire le lien. Tu détruit pas tout si t'a rien à cacher.

Je souris.

-Tu vois c'est pour ça que j'avais besoin de toi.

-Je sais tu peux pas te passer de moi, hein Isa chéri.

Je le fusille du regard avant de continuer.

-Dans ce cas je laisse les ordis mais j'efface les données et brule les enregistrements, ça laisse pas de trace non ?

-Ouais, mais ne brule pas tout que ceux ou tu est dessus, il faut que tu garde des preuves contre lui au cas ou.

J'hoche la tête, il a raison. Le jury peut juger Hava non apte à témoigner.

-Ensuite j'appelle la police.

-Et tu leur dit quoi ?

-Que j'ai trouvé Hava.

-Non faut que tu sois plus précis, que tu décrives les circonstances et faut que tu sois cohérent, ils vont t'interroger.

Je réfléchis.

-Je suis descendu vider le linge...et le tapis était mal mis, j'ai failli tomber. Puis j'ai repéré une trappe que je n'avais jamais vu, alors je l'ai ouvert et je suis descendu et c'est la que je l'ai vu. Paniqué, j'ai toute suite appelé la police, avant de l'emmener en haut dans le salon puis dehors dans la rue. Comme ça, si il rentre avant les flics, il ne pourra rien faire.

-Ouais c'est pas bête ça, mais si la rue est vide ça servira à rien. C'est pour ça que moi, Aslan et Lo, on passera devant chez toi pendant un petit footing.

-C'est pas mal, il faut juste que je prévienne Hava et qu'on fasse concorder nos versions. Ensuite on sera tout les deux libres et on se rencontrera par l'intermédiaire d'un ami quand on ira à la salle, à la plage ou que j'irai manger chez eux.

Et dire que ça aurais du ce passer comme ça, pendant tout ce temps on était à coté. On fréquentait les même lieux, les mêmes personnes, dans d'autres circonstances, j'aurait été intimidé et elle m'aurait envoyer chier quand je l'aurais invité à sortir mais aurais cédée. On aurait été un couple normal, comme tout le monde. Je souris nos chemins aurait quand même finis par se croiser.

-Mec tu m'écoutes ?

-Hmm ?

-À quelle heure, tu compte...mettre ton plan à exécution ?

-Il commence à 20h30, donc j'appelle à... 21h20 ? Ça devrait me laisser le temps de tout faire et de discuter de ce qu'elle aura à dire quand on l'interrogera.

-Imagine qu'ils ne te croient pas, elle est quand même censé être morte.

-Je dirai que j'ai trouvé une personne sans préciser le nom.

-Je ferais en sorte d'être la vers 25.

J'hoche la tête, c'est parfait.

19h57, j'entend la porte d'entré, il est parti. Je descend voir Hava. Je sais ça fait pas partie du plan mais je vais toujours la voir dès qu'il part ce serait suspect de pas le faire et j'ai vraiment envie de la voir. Quand elle me voit, elle sourit. Il n'éclaire pas son visage et ne monte pas jusqu'a ses yeux mais elle sourit et c'est déjà ça.

-Coucou p'tit coeur.

-Coucou p'tit con, elle dit en se relevant légèrement.

-Comment tu va aujourd'hui.

-Mieux qu'hier mais moins bien que demain.

Je souris, elle aime toujours compliquer les choses, les plus simple.

-Ça ira mieux demain, si on sort aujourd'hui ?

Elle me regarde, l'air sincèrement surprise..

-Quoi ?

Je lui explique le plan quand j'ai finis elle me regarde et ne dit rien.

-Dis quelque chose.

-Je vais sortir, elle répond l'air de ne pas y croire.

-Oui.

-D'accord, elle dit en hochant la tête. Je doit dire quoi si on m'interroge ?

-La vérité, en me supprimant de l'histoire.

-Okay, t'a ouvert la porte j'ai cru que c'était lui mais non c'était toi et je ne t'avais jamais vu avant, c'était la première fois. T'es reparti puis t'est revenu et m'a dit qu'on avait pas beaucoup de temps et ensemble, on est monté avant de les attendre dehors. Pour le reste je m'en souviens pas, c'est le trou noir.

Je lui souris, tout est parfait, elle n'a rien oubliée.

-Je reviens dans 10 minutes, sois prête.

-D'accord.

Je l'embrasse et sort. Je monte au bureau et commence par effacer tout ce qui me concerne et je l'ai supprime de la corbeille. Quand c'est fait je fouille dans les carton par terre et dans ceux sur les étagères. Je regarde les dates, je prend tout ceux à partir du 30 mai, c'est la que les cours se sont terminé. Ensuite je fouille son bureau, on sais jamais, il en garde peut être d'autres. Mais au lieu de trouver ce que je cherche, je trouve un flingue. Ça m'étonne même pas dans trouver un là, je suis sur que y'en a un dans chaque pièce. Il m'a appris à tirer quand j'avais 12ans. je vérifie qu'il est chargé, je réfléchis pas je le prend. Je redescend, je balance le tout dans la cheminée et l'allume. J'attend que le tout brule et vérifie dans les cendres qu'il n'y a pas de traces. Enfin j'appelle le 112, ils seront là dans 10 minutes qu'ils me disent.

Peu importeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant