Partie 28

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Bismillah

« Ils connaissent la beauté de leurs plages privé, on connait l'immensité de nos cités. »

Personne ne sais combien de temps il lui reste, donc pourquoi reporter à demain ce que l'on peut faire aujourd'hui, plus je prends de l'âge, plus je me dis que j'ai était ignorant pendant trop d'années. On oublie pas son passer, c'est lui qui nous aide à avancer, c'est lui qui nous dicte les erreurs à ne plus commettre, dans quel sens avancer, et c'est lui qui nous lâche une fois qu'il nous a tout enseigné...

Me voilà de retour à la case départ, tous les efforts que j'ai faits sont partis en fumée. Je ne vous le dirai jamais assez Sheitan est puissant.

Perdu dans mes pensées, le cœur balafré, j'hésite entre le bien et le mal. Car aujourd'hui plus tu fais de mal mieux c'est, les gens sont en panne de sincérité. Plus personne ne connait le sens du mot respect, on se marche dessus, leurs devise c'est marche ou crève, ou encore que le plus fort gagne, plus personne ne se tend la main, c'est chacun sa merde, on préfère s'entasser que de s'entraider. A ce qui parait pour aller loin faut être méchant, faut pas avoir trop de cœur. Ce monde est remplis d'hypocrite, on te parle bien devant et par derrière sa taille, maintenant je fais rarement confiance aux gens, je me méfie de mes propre amis, de toute façon aujourd'hui tout est faux, mise à part l'amour de la famille oublié pas. Le cœur endurcie par toutes ces épreuves, rare sont les personnes qui parviennent à y trouver leurs place, j'ai trop de haine, trop de peine en moi. J'avance sans me retourner, j'ai plus le temps pour les regrets.

Trop souvent déçu par certaine personne, s'avance en solitaire, quitte à me faire des tas d'ennemis, je leurs prouverait que j'ai besoin de personne pour m'en sortir, sauf ma famille, j'ai trop de caractère, je n'aime pas qu'on me marche sur les pieds, j'y peux rien si j'ai trop de fierté. J'entends tout, je vois tout mais je fais genre que j'oublie tout, mais aux premiers coups de crasse tout remontera à la surface, comme la lave de ce volcan endormie. J'ai pas ma langue dans ma poche, non j'y vais pas par quatre chemins, si je dois te dire quelque chose, je te le dis cache, que sa plaise ou pas c'est la même, au pire je ne suis pas là pour qu'on m'aime, j'ai déjà l'amour des miens, je n'ai pas besoin de tes faux sentiments. Pourquoi perdre son temps, quand sa en vaut pas la peine, le temps c'est trop précieux pour l'accorder à n'importe quoi, et si je viens à prendre du temps avec toi c'est que t'en vaut la peine. J'évite de m'attacher pour ne pas être blessé, mais parfois on ne contrôle rien, et comme on dit quand le cœur prend le contrôle vaut mieux le laisser faire. Tu sais de là ou je viens, beaucoup de grand on arrêter de rêver, moi aussi d'ailleurs...

Je sors de ce putain d'endroit sombre. J'appel Nawel :

- Moi : Nawel, descend on va parler.
- Nawel : J'peux pas y'a Ryad.
- Moi : Il est en ré-soi ! Descend vite.

Elle descend, j'lui dis d'monter dans la voiture. On s'pose dans un endroit, j'crois un parc. Sah j'sais plus. Elle me fixait.

- Moi : Vas-y explique toi.
- Nawel : Wallah Khalil j'men fou d'lui, c'est toi qui m'importe. J'avais peur pour toi et Ryad wallah.
- Moi : Bah t'avais pas à avoir peur.
- Nawel : Wallah j'savais pas t'aller t'véner comme ça.
- Moi : Bh c'est normal aussi, imagine t'es un gars, y'a un p'tit pd il viole ta meuf & après il l'a défonce ! Tu vas l'voir tu règles tout ça & après tu vas la meuf elle prend des nouvelles de l'autre. Tu pète des câbles non ?
- Nawel : Ouais j'avoue, smeh.
- Moi : Ouais ouais. Bon Vas- y j'te ramène.
- Nawel : Ok

Le chemin se fit en silence.

Le combat entre le bruit et le calme c'est terminé, victoire par Ko. Car plus de mot ne sorte de nos bouches, le cœur lourd. Je ne suis pas du genre à dévoiler mes sentiments et à faire des poèmes. J'suis plutôt mal à l'aise quand on parle de ça. Ce putain d'sentiment de ne pas se sentir à sa place car on ne sait pas s'y prendre. Pour les disquettes on a pas de souci mais quand il s'agit de dire ce qu'on pense vraiment. Tout ce qui est caché dans nos cœurs si assombrit par la peine, on n'y arrive pas. C'est plus fort que nous, jamais personne n'a essayé de savoir ce qui ce passe chez nous, personne n'a jamais essayé de briser notre carapace, notre muraille qu'on a si bien fondé. Personne n'a essayé de nous comprendre, on s'intéresse plus à notre image et à notre réputation. Oui vous voyez notre image de Thug, de gars qui n'a pas d'cœur mais qui a des thunes. C'est ça qui les intéresses, si nos portes monnaies sont pleins vous courrez vers nous. Mais dès qu'on commence à couler vous êtes plus là. Vous fuyez...

Les gens parlent de la rue, moi j'y ai vécu et jai tout perdu Where stories live. Discover now