Partie 51

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Bismillah

« Si y'a tant d'jeunes dans nos banlieues qui décident d'écrire toutes ses pages c'est peut être que la vie ici, mérites bien quelques témoignages. »

Ça fait 1 mois j'suis dans s'trou à rat, j'vire complètement paro Wallah, j'deviens fou. J'ai même trouvé une passion pour l'écriture, enfin j'écrivais qu'à ma mère. C'est la seule qui pense à moi j'en suis sûr zeubi, même Sarah elle m'a pas écrit, j'en suis sûr elle fait la ouf. Elle attend que j'fasse le premier pas ? HAHA ! Jamais.

J'virais tellement paro que j'dormais plus, j'avais d'horrible cerne noir, j'avais maigris. Mais comme je faisais d'la muscu j'prenais des bras et des épaules. Mon compagnon d'cellule c'était un rebeu, un Algérien. Driss, y'était gentil.

- Driss : Enfaite tu m'as pas dit pourquoi t'es là toi ?
- Moi : Bibi et toi ?
- Driss : Bagarre ma gueule, j'étais trop discret pour tomber pour des affaires de biz.
- Moi : Pourquoi tu t'es embrouille explique !
- Driss : A cause du daron... Laisse tomber wallah c'trop long.
- Moi : Azy dit y'a rien à faire t'façon.

- Driss : Bah crari mon daron avant il était hnine tout sa puis a un moment il commence à changer, il défoncait ma daronne devant mes yeux, il lui mettait des droites, j'étais tipeu j'pouvais rien faire. Puis j'ai commencé à grandir, j'devenais un Homme. & mon daron il avait arrêté d'péta ma daronne mais après ma petite sœur vers les 16 ans elle commençait à changer, elle devenait une femme ta vue, mais elle cachait ses formes. Mon daron dès qu'il l'a voyait il l'insulté d'pute il l'a frappé comme ça, pour rien. Tous les jours elle s'prenait des coups mais elle disait rien, elle était calme. Elle aidait ma daronne, mais moi a chaque fois que j'la voyais elle m'disait qu'elle s'cognait elle disait jamais c'était à cause du daron, puis un jour j'suis rentré tot j'me rappel, j'avais les clés donc j'ai pas sonné, j'rentre j'vois ma daronne en sang par terre elle bougeait plus et mon daron il tapé ma sœur, mais pas ze3ma vite fait c'était des grosses droites, des claques de cow boys sa mère. & moi j'suis rentré j'me dirige vers ma daronne j'vois... – Il baisse la tête- J'vois elle bougeait plus, elle était inconsciente, elle saignait d'la tête, j'avais une rage mais wallah incroyable, j'étais possédé nhal sheitan, j'me dirige vers lui, il allait remettre une droite à ma reus, j'lui attrape le bras. J'voyais rouge la seul chose que j'voulais faire c'était l'défoncé wallah, mais heureusement j'me suis calmé. Mon daron il s'est barré, ma sœur elle s'relève elle s'dirige vers ma daronne elle cris, elle pleure. Ça m'a tué Wallah, j'avais la haine wallah une putain d'Haine, j'avais envie d'le crevé. Les pompiers ils sont venus, ils l'ont réanimé. Hamdoullilah elle allait bien, après quelque jour j'ai vu mon père avec son autre fils. Parce que crari mon père il avait deux femmes. Hassoul j'le calcule pas c'est un bouffon. J'le calcule pas j'rentre chez moi et j'ressors le soir, toi-même tu sais les biz. Le lendemain  j'sors vers les coups de 17h j'rentre, j'entends des cris dans mon bloc, j'rentre j'voisl'fils du daron avec ma sœur en train d'la péta ! & là sah j'me suis défoulé j'lai défoncé et après ils ont appelés les keufs et ils m'ont mis en GAV & s'bâtard il a porté plainte. Alors j'me retrouve al comme un con.

J'étais choqué, c'est pas possible qu'un Homme puisse battre sa femme, c'est la plus grande lâcheté du monde. J'lèverai jamais la main sur ma femme impossible !  L'mohim on a parlé toute la soirée. Pire que des meufs wallah.

Hassoul les jours passent et se ressemble toujours dans s'trou à rat. Un jour j'reçois une demande de parloir. J'savais pas qui c'était. J'accepte, j'y vais & j'vois c'est ...

A VOOOOTRE AVIS C'EST QUI ?

Les gens parlent de la rue, moi j'y ai vécu et jai tout perdu Wo Geschichten leben. Entdecke jetzt