Chapitre 9

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J'étais assez rapidement rentrée, sous les coups de vingt heures une fois ma grande promenade terminée. J'étais exténuée par ma journée mais le même sourire comblé paraissait sur mes lèvres. J'étais finalement contente de la tournure des évènements et je me demandais vraiment ce que ç'aurait été si je n'avais pas passé ce moment en compagnie d'Orochimaru. Il m'avait grandement aidée.

A présent, je n'avais qu'une seule envie : une bonne douche pour me décrasser entièrement des pieds à la tête. J'en avais bien besoin puis l'eau chaude permettrait à mon corps de retrouver une température frôlant les trente-sept degrés communs. Un peu plus et je finissais en hypothermie.

Les chaussures d'Hashirama n'étaient toujours pas dans l'entrée lorsque je passai au niveau de celle-ci, il devait probablement rentrer tard ce soir.

Je courus presque dans les escaliers pour retrouver l'étage. Un passage éclair dans ma chambre pour saisir mon pyjama et j'étais enfin dans la pièce tant convoitée. La lumière blanche m'éblouit fortement dans un premier lieu mais je m'habituai et, au bout de quelques secondes, elle faisait simplement parti du décor.

Celui-ci se composait du lavabo de céramique noire au fond, surplombé d'un miroir ovale d'où se dégageait une partie de la luminosité ambiante. Il était piqué de petites LED blanches mais la plus grosse source lumineuse restait le luminaire accroché au plafond. Ses jais blancs se réverbéraient sur la paroi transparente de la cabine de douche, à la droite de l'évier. Cette dernière s'étendait sur plus de la moitié de la longueur de la salle d'eau et s'achevait sur un petit rideau transparent qui gardait l'accès de cette douche italienne et évitait de tremper le sol.

Accoudés à l'autre mur, se trouvaient une machine à laver, un sèche linge et un radiateur que je m'empressai d'allumer. Il ne me restait plus qu'à attendre quelques minutes avant que la salle de bain ne se réchauffe - et ma serviette aussi par la même occasion.

Je commençai à faire couler l'eau dans un doux clapotis, histoire qu'elle se réchauffe elle aussi pour que je puisse me glisser sous le jet. J'en profitai pour faire tomber un à un mes vêtements sur le sol en linoléum et m'adossai au mur jouxtant la porte le temps de préparer ma playlist.

Le carrelage qui y était posé remontait jusqu'à ma poitrine et me refroidit plus encore le dos tandis que le reste du mur était paré d'une belle couleur qui oscillait entre bleu, vert et noir.

Une fois toute mes affaire prête, je m'installai sous le pommeau de douche et appréciai l'eau qui coulait sur mon corps. Les gouttes dévalaient mes cheveux blonds, se frayant un chemin sur mon visage ou mes bras pour finir leur course sur mes hanche, dessinant les courbes du bas de mon corps jusqu'à retrouver le sol.

Je m'emparai de la bouteille de shampoing, manquant de la faire tomber au passage, et m'appliquait à nettoyer mes longues mèches, tantôt frottant mon cuir chevelu, tantôt le massant.

Sans m'en rendre compte, je me détendis encore et encore jusqu'à me sentir plus légère qu'une plume.

Une fois mes cheveux propres, je m'attaquai à mon corps et, sans m'en rendre compte, me mis à le frotter vigoureusement jusqu'à faire rougir ma peau laiteuse. Je ne pouvais m'empêcher de traumatiser cette porcelaine ; je devais la laver de tous ces points noirs, ces saletés qui la marquait et les plaques rouges les couvraient tous à la perfection. C'était malheureusement une horrible habitude que j'avais prise ces derniers temps.

Je laissai échapper un soupir de contentement et coupai l'eau avant de m'emparer de ma serviette pour m'enrouler dedans. Elle était toute chaude et moelleuse. Mes cheveux subirent le même sort et se retrouvèrent sur ma tête dans une serviette toute entortillée.

TSUNADE - L'histoire D'une VieOù les histoires vivent. Découvrez maintenant