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Cher Journal,

Je t'avoue qu'actuellement, j'ai un grand sourire aux lèvres. Avant de commencer à t'écrire, j'ai sautillé de joie en criant dans toute ma chambre. Heureusement que ma mère n'est pas là, elle me prendrait pour une folle. Pourquoi tant de bonheur ? Eh bien, c'est simple et si surréaliste à la fois.

Aujourd'hui, en sortant du lycée et alors que je me séparais d'Emilie pour prendre la route de chez moi, quelqu'un m'a rattrapée. Devine qui c'était. Evidemment que oui, c'était lui, Duncan.

Duncan, mon bel Apollon, m'a rattrapée et s'est mis à marcher à mon niveau, tenant son sac d'une main sur son épaule et l'autre main dans sa poche. Sa posture et son profil étaient si beaux et sexy que je l'ai maté sans m'en rendre compte un petit moment, avant qu'il ne me dise « tu aimes ce que tu vois ? ».

J'ai rougie de plus belle en détournant le regard en quatrième vitesse. Son rire, doux et magnifique, a résonné à mes oreilles comme la plus sublime des mélodies. Evidemment, ça n'a pas arrangé mon état et j'ai baissé la tête, mes cheveux cachant mon visage. Il s'est excusé, disant qu'il ne voulait pas me blesser et j'ai trouvé ça tellement adorable qu'il s'excuse en croyant m'avoir fait du mal que j'ai lâché un petit rire à mon tour.

Rassemblant tout mon courage, je lui ai dit que ce n'était rien, avec un bégaiement.

Nous avons marché un petit moment dans le silence, avant qu'il ne reprenne la parole pour me demander comment j'allais suite au coup de la dernière fois. A nouveau, j'ai été prise de rougissements et j'ai réussi à bégayer quelque chose qui ressemblait à « bien, je vais mieux, merci ». A nouveau, le silence s'est établi entre nous.

D'autres auraient pu trouver ça gênant, mais pour moi le simple fait qu'il soit près de moi m'a rendu heureuse et j'essayais tant bien que mal de refreiner mon sourire. Arrivés à l'intersection entre son quartier et le mien, il s'est arrêté et a posé une main sur mon épaule. Je me suis figée, avant de me tourner doucement vers lui. Duncan a souris et m'a demandé mon téléphone, déverrouiller à l'avance. Je me suis exécutée sans réfléchir.

Le simple contact entre sa main et mon épaule suffisait à rendre mes pensées désordonnées. Il a pianoté un petit instant dessus, puis me l'a rendu et s'en est allé. Toujours figée, mon regard a fait la navette entre lui et mon téléphone. Lorsque j'ai regardé à l'intérieur, j'ai compris ce qu'il avait fait et là je ne sais pas comment j'ai fait pour ne pas m'évanouir vu la quantité de rouge sur mon visage.

Duncan m'a laissé son numéro de téléphone. Tu peux y croire toi ? Eh bien, pas moi. Tout ça me semble tellement fou, j'ai peur d'être dans un rêve et que je vais bientôt me réveiller. Surtout que je n'ai même pas réagi, j'étais complètement soumise. J'ai peur d'être passée pour une fille facile, mais il faut me comprendre ! Mon crush marche avec moi tout le long du chemin, s'inquiète pour moi et pour finir me passe son numéro. Qu'est ce qu'on ferait à ma place ?! Dois-je l'appeler ? Lui envoyer un simple message ? Ou rien ?

Seigneur, au secours je vais devenir folle à force !

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Cher Journal Où les histoires vivent. Découvrez maintenant