Chapitre 41

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Pov T/p:

Je pense que je me suis bien rapprochée des murs puisque cela fait maintenant trois jours que je marche ou que je m'aide de l'équipement.

Je n'ai toujours pas mangé et mon ventre crie famine. Pour ceux qui est de l'eau, j'ai réussi à trouver une autre petite rivière à la lisière de la forêt d'arbre géant, hier matin ou alors on fait avec les moyens du bord. L'eau ne devait vraiment pas être potable cette fois car quelques fois, j'étais nauséeuse.

Je me suis plutôt bien débrouiller pour les gaz; il me reste encore une bouteille de rechange.

À chaque fois, j'ai pu dormir en haut d'un arbre. En sortant de la forêt, il y en avait encore quelques uns de temps en temps. Seulement, depuis quelques heures, je n'en trouve pas un. Le soleil devrait se coucher dans trois heures tout au plus, ce qui est problématique pour passer une nuit à l'abris des titans. D'ailleurs, en parlant d'eux, je n'ai pas eu tellement de problèmes. Quand on est en formation, nous sommes des centaines de soldats ce qui attire leur intention, surtout pour les déviants. Mais quand on est seule, sans cheval, il est beaucoup plus facile de ne pas se faire repérer. Et puis, si j'en croisais, je n'avais cas, grâce à l'équipement, à monter sur un arbre, ce qui ne sera plus trop possible maintenant.

Je n'arrive pas à bien voir la profondeur de ma blessure sur le dos mais puisque chaque jour, un peu plus de sang se retrouvait sur ma chemise, j'en déduis qu'elle ne s'est pas refermée mais pire, qu'elle ne cesse pas de s'ouvrir. Mes jambes et mes pieds sont fatigués, très fatigués. 

Devant moi: une sorte de montagne. Je n'arrive pas à voir ce qu'il se cache de l'autre côté.

Je marche sans m'arrêter jusqu'à être arrivée en haut de cette colline. Des nuages. Voici ce qui m'empêche de voir où sont les murs. En revanche, une pierre attire mon attention. Alors, je continue, encore et encore, sans aucune pause, de marcher, tout ces kilomètres qui m'éloignent d'une vie "convenable".

Plus loin, j'arrivais enfin à distinguer: un village! Un village fantôme, certes, mais un village tout de même. Peut-être que je pouvais encore marcher, que le soleil ne s'était pas encore couché, mais j'étais exténuée, et, un peu plus de sommeil ne me ferait pas de mal.

Je rentrai dans la première maison que je trouvais. Tout était fracassé. Les titans devaient être passés par là. Pourtant, dehors, aucun monstre.

Je m'allongeai sur ce que je jugeais le plus confortable et un peu de repos m'attendait.

Pov Livaï:

Trois jours. Trois que T/p n'est plus là. Et quatre jours. Quatre jours que je ne l'ai plus revu. 

Trois jours que je ne mange pas. Trois jours que je ne sors plus de mon bureau. Trois jours que je ne me lave même plus. Trois jours que je me défoule sur les cadets. Trois jours que Hanji vient me voir à toutes les heures. Trois jours que je renvoie Hanji à toute les heures. Trois jours, seulement trois et pourtant, je pense ne jamais m'y faire...

Pov Hanji: 

Moi: Bon alors les d'jeun's, on fait quoi? 

Aucune réponse.

Moi: Quelqu'un veut venir avec moi faire des courses en ville?

Sasha: Non merci Hanji.

Moi: Bon... bah j'y vais toute seule du coup...

Je sens que ça va être compliqué de leur redonner le sourire... Mais... est ce que quelqu'un a prévenu Théo pour T/p? J'irai après les courses...

Quelques heures plus tard:

J'avais copié, avant de partir, l'adresse du frère de t/p. Il a déjà sa femme et un enfant à 28 ans. Il habite dans une petite maison éloignée du centre ville. Après avoir toqué à la porte, il m'ouvrit.

Moi: Bonjour Théo. Je voulais te prévenir moi même que ta soeur, t/p est suite à la dernière expédition, malheureusement... décédée...

Théo: Pardon?!

Moi: Euh...

Théo: T/p?!

Moi: Oui...

Un blanc s'installa. Il commença lui aussi à pleurer. Je lui fis une caresse amicale sur l'épaule pour lui dire qu'il ne serait pas seul à supporter ce deuil.

Après quelques minutes de discussion, je repartis vers le quartier général. En arrivant, Livaï entraînait toujours les recrues. Une était même à l'infirmerie car soit disant, elle n'aurait pas fait le travail demandé et aurait eu comme punition d'affronter Livaï au corps à corps. Celui-ci ne serrait pas allé de mains mortes...

Livaï x reader: La haine du passéOù les histoires vivent. Découvrez maintenant