ᵒˢᵃˢᵘⁿᵃ

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|• 𝓑𝓸𝓷𝓷𝓮 𝓛𝓮𝓬𝓽𝓾𝓻𝓮 •|


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Gigantesque,
Il en est subjugué, perdu dans une étendue grotesque.

Éphémère,
Il prend peur, disparaît dans un soupçon de renouveau, apparaît dans une nouvelle ère.

C'était magique, c'était rapide presque hypnotique..
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Il ne le soupçonnait pas, c'était pourtant une des nombreuses issues. Peut-être ne voulait-il pas la voir, se voiler la face devant une étendue de bonheur.


Le vent soufflait et les notes se baladaient, quelques aiguës, certaines graves. Silencieusement pesant comme un souhait aboutissant, voulu sans être prémédité. Les volatiles s'envolèrent, s'abandonnant au plaisir d'un courant doux. Fluets, leur corps voltigerent, s'emportant dans un bal doucereux. Leur bruissement entêtant et si prenant s'emballerent à leur tour, entraînant tourbillons imaginaire. C'était beau, c'était faux.

Son corps se souleva d'un bond entraînant son visage et ses mains dans une jonction minutieuse. Son souffle haletant se joignit à son téléphone vibrant. Agaçant, contraignant et perturbant. Il avait failli perdre patience, s'adonner à une rage incandescente. Il était troublé d'une brume archaïque qui semblait dater d'une époque révolue, d'un temps perdue. Ce n'était pas le cas, sa présence était récente et considéré comme nouvelle. Son cœur reprit des couleurs, une forme banale et haïssable. Des battements constant et plus que simplement régulier, ils étaient foutrement bien rangés et bien trop supportables. Ça devenait tyrannique, il était agacé de cette logique parfaite. Un cube bien placé et il en devenait invulnérable, à couvert d'une bourrasque massacrante.

Flétri, légère, fragile, horripilant.

Il avait toutes les raisons de le détester.

L'avancé se stagna, l'emmenant sur un chemin de soupir. Épuisé et si peu habile de ses doigts il fit basculer son portable. Une chute s'en suivit et le cellulaire glissait sur le parquet grisant de sa chambre tout juste réveillée. Face contre terre il commençait à prendre frayeur. Son cœur artificiel était au sol, jonché sur un désert atypique. Une moindre rayures tâcherait sa journée, il n'allait pas être surpris, il l'avait déjà était à son réveil des plus foireux. Fleur imaginaire et pastille attrayante. Plus rien ne serait en capacité de lui donner "panique" par des actes irréfléchis, de le poignarder par aveux consenti, de lui donner prestance bien qu'il soit mit à l'honneur.

Alors, ne l'aimait-il pas ? Allait-il le détester pour ce qu'il prévoyait ? La différence était immense, lui voguait au flux de l'océan ;un courant calme mais parfois turbulent, un volume immense et si peu différent. Si ennuyeux.

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Le ciel est grand, il est resplendissant et lumineux. Peut être qu'il est immense, convoitise t'il l'univers ? Ou n'a t'il soif que de beauté éphémère ? La nuit n'est il pas plus beau, plus soyeux. Peut-être même plus intriguant et fascinant. Peut-être que lui aussi m'imagine ainsi ? Voit il en moi la beauté d'un astre céleste comme moi je l'aperçois ? Ce serait incroyable venant de lui, inimaginable presque. Mais l'espoir me parcourt, jamais ne compte t'il s'éloigner de moi ? Cette sensation écrasante qui s'installe là où bon lui semble, elle n'y est guère conviée. Pourquoi donc se permet-elle alors?

Même l'océan se fane et les forêts s'inondent.

Mon sourire disparait, il est encore accompagné. Peut être que je devrais m'y ajouter, m'y convier sans leur accord, sans son accord. Je cogite sur place à seulement quelques mètres de leur emplacement. Depuis quand cette jalousie me comble-t-elle si négativement ? Peut être que je dérange, ma simple présence aux alentours n'est elle pas demandée ? C'est compliqué de ne pas se questionner, en réalité dès qu'il est concerné comment ne pas se poser des questions ?

𝙸𝚗𝚟𝚒𝚜𝚒𝚋𝚕𝚎 • 𝕊𝕒𝕜𝕦𝔸𝕥𝕤𝕦 •Where stories live. Discover now