Chapitre 29

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- (Ludo de l'autre côté de la porte) Bon, si je dois vous enfermer tous les deux dans une pièce pour que vous vous parliez, je ne vais pas hésiter.

Je regarda ébahis la porte tandis que la colère commencait a monter. S'il croit que je vais céder !

J'allai donc récupérer un oreiller sur le lit et allais m'installer dans leur dressing laissant Noah seul. Heureusement, j'ai bonbon avec moi. Je rentrai donc et observai la pièce. Je remarquai alors tous les pulls des deux. Je pris alors tous ceux de Noah et les mis à même le sol puis par dessus, je mis tous ceux de Ludo. Eux au moins ne toucherons pas le sol (même si ce dernier est propre).

Je mis ensuite l’oreiller et partit à la recherche d'un sweat tout chaud. J'en trouvai un à Ludo et l'enfilai. Je me mis ensuite en tête de dormir car il était hors de questions de parler à l'autre. N'empêche je suis bien sympa de lui laisser le lit. C'est après seulement quelques minutes que je m'endormis.

Plus tard un coup à la porte me réveilla légèrement.

- (N) Je peut entrer ?

- Non.

- Qu'est-ce que... (en voyant l'état du dressing)

- Quoi ?

- Rien...

- Ok.

- Ludo à apporter le repas pendant que je dormais à moitié. Il m'a réveillé et le temps que je réagisse, il était déjà dehors.

- Cool ta vie.

- Tu veux que je te donne à manger ?

- Oui tu me donnes l'assiette et tu sors.

- Tu sais très bien que c'est pas ce que je voulais dire...

- T'as cas tout poser là et sortir.

- Même le biberon ?

- Tu crois tout de même pas que TU vas me le donner.

- …

- Sors.

- Je te poses tout là... Mais si on veut sortir, faudra bien qu'on parle...

- Toute façon demain on doit aller bosser... Il nous fera forcément sortir.

- Peut être.

- Oui.

- Et il dormira où ?

- Bah dans la chambre d'amis. Il assume.

- Tu veux pas retrouver ton lit et tes peluches ?

- Non. Sors.

- Ok...

Il sortit et j'allai attraper le repas sur un plateau. Il est quand même sympa Ludo... Il nous laisse pas mourir de faim...

Au bout d'une heure j'entendis Noah cogner contre la porte menant au couloir. J’entrouvris la porte et observa la scène.

Il parlait / criait au baby-phone et à la porte en disant clairement que si Ludo ne se ramenait pas, il allait le regretter.

- (N) Ludo ramène toi

On entendis les pas se rapprocher.

- (Ludo de l'autre côté de la porte) Plus vite vous parlez, plus vite tu peux sortir amour.

- (N) Traître. Y en a marre de ton idée ridicule. Laisse nous sortir. On est pas décidé à parler maintenant.

- (L) Moi je trouve que ça commence. Rien que pour le repas vous avez parlé. C'est bien.

Une enfance retrouvéeWhere stories live. Discover now