2-Des souliers, des souliers, encore des souliers

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You can look, but you can't touch, you can keep dreaming ...

Ma main droite se dépêche d'arrêter la sonnerie qui me réveille en dernier recours. Nous sommes mardi matin, et a entendre cette sonnerie, je sais que je suis déjà en retard dans mon planning de la journée. Je confirme en regardant mon écran de téléphone. 8h15 a.m. Il ne me reste à peine qu'une heure avant le début de mon quart de travail à la boutique de chaussures où je travaille. " Chaussures à son pied" une boutique de succursale française.

Je me lève rapidement de mon lit et me dirige vers la salle de bain qu'April et moi partageons dans notre petit 4 et 1/2 du vieux Cambridge.

Pas le choix, je n'ai pas le temps de prendre une douche, alors double dose de déodorant et parfum Gucci, ainsi que du shampoing sec pour les cheveux fera amplement l'affaire aujourd'hui.

Je fais un chignon haut de ma longue chevelure brune et me brosse les dents rapidement.

Puis je retourne dans ma chambre, j'enfile un crop top blanc, une skinny taille haute en cuire et un blazer bleu poudre prend mon téléphone mon sac à main et va dans l'entrée mettre mes Chelsea boots noires en cuir et prend un des muffins aux fruits qu'April a faits hier soir. Je sors par la suite de l'appartement, verrouille la porte et me pousse au pas de course dans l'escalier heureusement nous restons au premier étage, et non loin d'une place de métro.

Une fois assise dans ledit métro je me sens détendue et je me laisse porter par le train en métal pendant cinq stations avant de sortir au bout de la rue où nous pouvons trouver le magasin de chaussures où je travaille, le disquaire " The Styles's music" et le restaurant déjeuner où David Beck travaille.

J'arrive à la boutique avec cinq minutes d'avance. Toutefois, je reçois quand même un regard désapprobateur par Grâce, ma patronne.

- Désolé! Je n'ai pas entendu le cadran! Dis-je avant d'aller à l'arrière-boutique pour mettre mes effets personnels et changer mes chaussures. Des escarpins à plateforme noire également.

-Ça t'arrive souvent ces temps-ci! Réplique-t-elle.

Ouais, ben je me fais royalement chier à ce job de merde. Oui, c'est vraiment ce que je voudrais lui lancer dans sa vieille face tout rabougrie et pas du tout gracieuse mais je m'abstiens. C'est peut-être un boulot de merde, mais il paie toute de même les factures le temps que je trouve autre chose.

- Ouais, je... pardon, j'ai vraiment beaucoup de difficulté à dormir ces temps-ci. Ma nouvelle médication y est pour quelque chose, j'en suis certaine. Ne vous en faites pas Grâce, ça n'arrivera plus. Dis-je, presque au bord des larmes.

Ma patronne me sourit faussement et me lance dos à moi : " on a reçu une commande ce matin, elle est dans le backstore, TU t'en charge. J'ai des rendez-vous en dehors de la boîte. Oh, et Nina ne rentrera qu'après le dîner. Bonne avant-midi Charlie! "

Me voilà donc seule pour faire une avant-midi normalement composée de trois personnes. Honnêtement, j'ai juste envie de me sauver en courant, mais j'ai trop besoin de mon petit salaire de misère pour vivre, alors je fonce vers l'arrière-boutique et commence à dépacter la commande de plusieurs boîtes, mais je ne vois pas les vingtaines de grosses boîtes qui remplissent normalement l'arrière du magasin. Cette commande n'est que les chaussures commandées spécialement par des clients ce qui me fait sourire, car maintenant mon humeur maussade m'a quitté. Oui, je suis seule, et cette commande ne me prendra pas tout l'avant-midi à entrer dans l'inventaire, en d'autres mots, j'ai la sainte paix jusqu'à l'heure du dîner.

***

Alors que je refais le "facing" de la grande vitrine, celle donnant sur le disquaire d'en face, je peux voir qu'Harry aussi refait sa vitrine, à un moment donné nos regards se croisent et nous nous sourions avec un petit signe de la main et nous retournons tous les deux à nos occupations.

Honnêtement, Styles est canon, mais les hommes, c'est fini pour moi, du moins pour le moment. Puis, de toute façon, ce serait un vrai miracle et un peu mystérieux qu'il soit célibataire. Aussi, il doit vouloir mettre le grappin sur des mannequins, des putains d'amazones.

Je suis belle, j'ai les courbes où il le faut et tout, mais je suis toute de même banale quand on y pense. De taille moyenne, brune aux yeux bruns, bon j'ai la chance de n'avoir jamais eu à toucher à mes sourcils et ma bouche est parfaite, lèvres volumineuses et bombées au naturel, mes extensions de cils mettent aussi vraiment mon regard en valeur, mais oui... banales aux yeux des autres, ou c'est peut-être juste à mes yeux que je le suis.

La cloche m'apprenant la venue d'un nouveau client, me fait sursauter.

- Aaahh ! Hurlais-je en posant une main sur mon cœur et l'autre sur ma bouche.

- Pardon Charlie, je ne voulais pas te faire peur. Entendis-je la voix rauque d'Harry sur ma droite.

- Putain! Tu m'as foutue la trouille Harry.

- En même temps, c'est un peu normal que la cloche sonne si t'as des clients. Dit-il avant de rire.

- J'étais perdue dans mes pensées, je ne sursaute pas à chaque fois ! Dis-je avant de rire. Alors qu'est qui t'amène ici ?

- Euh, eh bien je suis dans une boutique de chaussures, alors...

- Oh oui, suis-je bête! Dis-je en me frappant le front.

Le grand brun rigole en croisant ses bras sur sa poitrine, lorsqu'il rit une fossette apparaît sur sa joue gauche, et merde c'est mignon.

- Je te charrie Charlie, je suis venue pour te dire de passer au disquaire après ton boulot, j'ai reçu une commande aujourd'hui et je crois que certains vinyles vont t'intéresser. Dit-il joyeusement.

- Et tu fais pareille avec tes autres clients? Lui demandais-je.

- Je le fais juste avec ma cliente préférée. Dit-il en haussant les épaules.

Puis il le refait... il me sourit et ses fossettes réapparaissent, celle de gauche est beaucoup plus profonde que celle de droite et honnêtement, je me sens rougir à cette vue.

Toussotant pour le faire oublier la couleur de mon visage qui devient de plus en plus rouge, je me tourne aussi dos à lui pour prendre une boîte de souliers.

- D'accord, je termine à 17 h, je passerais à cette heure. Lui dis-je toujours dos à lui.

- D'accord, à plus tard mademoiselle O'Connor. Dit-il passant déjà la porte.

- À plus tard, monsieur Styles. Dis-je plus pour moi-même que pour lui qui est déjà de l'autre côté de la rue.

Ce n'est pas étrange qu'il me demande lui-même de passer au disquaire sachant pertinemment que j'y vais à tous les jours ?

Charlie O'Connor, arrête de penser avec ton vagin, me rappeler ma conscience.

Effectivement, je devrais arrêter de penser avec mon organe géniteur, mais ça c'est plus facile à dire qu'à faire...

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Mot de l'auteur:

Pardon, de ne pas être aussi assidue avec cette histoire, qu'avec tous mes autres avant. Il se passe énormément de choses dans ma vie en ce moment. Bonnes et mauvaises, plus de bonnes choses ne vous inquiétez pas, mais il est vrai que mon temps sur cette plateforme à beaucoup diminuer. Toutefois, je recommence tranquillement à écrire, et je souhaite terminer cette histoire et avoir commencer la prochaine avant décembre 2022.

Mes amies/ écrivaines wattpad préférée,

EmFGCstyles

Roses_styles

BiebsxQueen

Je ne vous oublie pas et je fais tout pour me rattraper dans mon retard dans vos histoires le plus vite possible. Je vais commenter et voter comme à mon habitude. 🧡🧡🧡

Le gérant du disquaire [H.S.]. SLOW UPDATEWhere stories live. Discover now