Maïna & Laïla: Amour cruel...

« Mauvaise nouvelle »

???: comment ça??

On se retourne en même temps et c'est un grand soulagement qui se dessine sur nos visages quand on a vu que c'est juste Fatou.

Fatou: vous devez faire plus attention parce que on ne sait jamais! En plus comment pouvez vous vous disputer comme ça?

Moi: je ne suis pas entrain de me disputer avec lui, je veux juste qu'il ouvre enfin ses yeux! On est là pour la justice et non les sentiments

Ousmane: tu parles de justice alors que toi même t'es injuste parce...........

Moi: Tais-toi!! Et tu sais quoi? Dès notre retour à Dakar, tu repars au Canada! Tu ne sers à rien ici

Il est mieux qu'il retourne là d'où on vient parce que apart m'amener des problèmes, il ne m'aide en rien du tout. Je sais que ça va pas être facile seul mais c'est qu'à même mieux.
Je ne pensais pas que notre venu ici serait aussi difficile; je pensais juste que dès notre arrivé on va découvrir ce qu'il y a à découvrir et nous en aller mais les choses sont de plus en plus compliqué. Hélas, je sens mon courage s'échapper petit à petit de moi et seule le sourire exceptionnel de ma sœur que je ne verrai plus jamais m'apporte de la force suffisante pour continuer à me battre jusqu'au bout. Ousmane n'est même pas capable de me seconder alors que j'ai vraiment besoin de lui mais avec ou sans lui, j'irai jusqu'au bout.

Je suis devant la chambre où séjourne Maïna et j'ai pris beaucoup de temps avant de toquer à la porte. Elle ouvre la porte et dès qu'elle me voit, elle se retourne et s'en va.

Maïna: Que faites vous ici?

Moi: je suis venu voir comment vous allez! Votre dispute avec votre sœur m'a............

Maïna: je vais très bien, vous pouvez partir

Moi: mademoiselle pourquoi êtes vous si distante, je suis là juste pour la bonne cause

Maïna: JE M'EN FICHE DE ÇA, HORS DE MA VUE!!!

Pourquoi elle me crie dessus cette impolie? Là j'ai juste envie de me barrer mais je vais pas le faire. Je vais devoir me retenir et la supporter. Elle se jette sur son lit et je m'approche tout doucement d'elle. Je n'agenouille et je lui prend sa main. Elle baisse la tête et pour une fois elle a l'air calme; enfin, c'est pas de sitôt.

Moi: mademoiselle, je ne sais pas ce qui vous arrive mais sachez que je viens vers vous uniquement parce que vous me touchez beaucoup; je veux vous comprendre et vous aidez. Permettez-moi ça!!

Maïna: personne ne peut me comprendre, ni même m'aider

Moi: pourquoi dites vous ça? Moi j'en suis capable, croyez moi!

Bizarrement elle m'a l'air sincère, j'ai l'impression que quelque chose la hante, la tracasse au point de la bloquer dans beaucoup de choses. Elle relève lentement la tête et me fixe un moment avant de se relever. Je fais de même et je m'approche encore d'elle; si elle ne se fatigue pas alors moi aussi je ne vais pas me fatiguer.

Moi: aller mademoiselle dites moi!

Elle se retourne pour me faire face et je sais qu'elle va enfin s'ouvrir; je la sens plus apaisée, plus sereine. Dès qu'elle s'apprête à parler, mon téléphone se met à sonner et je vois que c'est le ministre. Je m'éloigne un peu de Maïna et je décroche l'appel.

APPEL TÉLÉPHONIQUE AVEC LE MINISTRE

Moi: allô! Monsieur ! Comment allez vous?

Ministre: où sont mes filles?

Moi: elles sont là avec moi ! Enfet.......

Ministre: amenez les tout de suite!

Moi: mais on vient d'arriver et elles veulent rester encore