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Bonjour messieurs dames, bienvenue.

Alya

Moi : pourquoi il l'a tué ?

Rayan : hum ? il me regarde Ibra ou Houssem ?

Moi : Ibrahim

Rayan : je sais pas, j'pense qu'il a pas eu le temps de réfléchir où viser, il devait être paniqué en te voyant face à lui. Même quand t'étais sur la table il était vraiment pas bien tu sais ? Il avait super peur pour toi ça se sentait j'te jure

Moi : oui oui je sais mais..

Rayan : en vrai je comprend, t'aime pas ça et tu trouves ça horrible et t'as raison ça l'es. On devrait pas tuer des gens comme ça, mais dis toi que là c'était eux ou nous. Et dans ton cas, toi ou lui. Ibrahim il s'est retourné il t'a vue face à un homme qui n'aurait absolument pas hésité à te tirer dessus alors il a pas hésité non plus. Il t'aime beaucoup trop pour risquer de te perdre

Je pense que je me suis endormie pas longtemps après parce que je ne me souviens absolument pas du reste de la conversation. Je sais juste que j'ai senti une main sur mon front à un moment, mais je me suis aussi rendormie. Et quelque temps plus tard quand je me suis réveillé Ibrahim dormait à côté de moi.

Je me replace mais je sens quelque chose que je n'aurais je pense pas dû sentir, et je panique, je lève la couverture et je vois le bandage de ma cuisse s'imbiber de sang.

Moi : Ibrahim.. Ibrahim réveille toi..

Il relève la tête et me regarde, il a un sommeil super léger en fait je viens juste de le remarquer.

Ibrahim : qu'est-ce qui a ?

Moi : regarde ça saigne

Il baisse les yeux vers ma cuisse, il plisse les yeux et allume la petite lumière, il se lève et me lance un short à lui.

Ibrahim : met ça je vais chercher Omar

Je met le short comme je peux en grimaçant de douleur, eh j'avais trop mal, j'étais à deux doigts de pleurer. Non en fait je pleurais déjà.

Omar : même me laisser dormir tu sais pas faire

Moi : arrête

Il rigole et allume la lumière de la chambre, il s'assoie sur une chaise et il enlève le bandage, c'était.. extrêmement gênant.

Ibrahim : c'est ça ses points de suture à lui ?!

Je ferme les yeux en essayant de ne rien imaginer, je sentais que c'était pas beau à voir, et vu la tête d'Omar j'avais entièrement raison.

Omar me regarde vite fait et commence à faire je ne sais quoi, c'était horrible, la sensation est horrible, à vomir carrément. Oui voilà, à vomir, j'avais des hauts de cœur, j'avais chaud puis froid, je ne me sentais pas bien du tout.

Ibrahim me tend un verre d'eau que je prend, il m'aide à boire et je repose ma tête en tremblant.

Omar : vas-y c'est bon, essayes de ne pas trop bouger c'est fragile

Ça sera nous jusqu'à la fin.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant