Chapitre 63 ❝A strange new❞

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⫯ ❝Une nouvelle étrange❞

Les jours passèrent, et le retour en classe pointe le bout de son nez.

Aujourd'hui, en ce premier jour d'école, je me réveille dix minutes en retard.

Ce fut Lucien qui me réveille - non pas en me secouant l'épaule mais par à une belle douche glacée.

Me réveillant en lâchant un cri de surprise, haletant, je regarde complètement effaré Lucien, qui avait un saut d'eau dans les mains.

-Désolé, mais ça fait je ne sais plus combien de temps que j'essaye de te réveiller, sans succès.

Je lui lance un regard noir alors qu'il sortait de la chambre, me laissant seul pour me préparer.

-Bonjour les enfants, j'espère que vous avez passé de bonnes vacances ! S'exclame joyeusement le coach Evans alors qu'on allait commencer notre entraînement matinal.

Tous les membres de l'équipe hochèrent vivement la tête à ce qu'il a dit, sauf Victor, bien entendu.

Je lance d'ailleurs un regard à ce dernier, qui me répondit en passant son pouce sur sa gorge, me faisant comprendre qu'il allait très prochainement me tuer.

Je me contente de lui sourire narquoisement alors que je fixais ma griffure qui zébré son visage depuis la journée de notre bagarre et qui n'avait toujours pas cicatrisé.

Je suis génial.

Après un mois et elle est encore comme neuve.

Pauvre Victor, défiguré à vie.

Et puis de toute façon avec une pareille gueule, il était défiguré depuis le jour de sa naissance...

Le coach Evans nous ramène à lui en tapant des mains.

-Je sais que ce n'est que le premier jour d'école pour vous cette année, mais on m'a avisé que demain après-midi vous aurez un match amical contre une équipe collégiale, ici.

-De quel collège ? Demande Riccardo.

-Du collège Demi-Lune.

-Demi-Lune ? mais c'est pas un collège situé à Tokyo ?

Tout le monde se tourne vers Adé qui venait de parler.

-Pourquoi une équipe qui vient de Tokyo voudrait venir jusqu'à Raimon pour un simple match ? Dit Gabi en fronçant les sourcils.

-Ça sent mauvais...

Est-ce-que de toute sa vie, Eugene n'a jamais dit un seul mot positif ?

-Je sais que ça peut sembler bizarre, mais quand ils ont vu la manière dont vous jouez et le fait que vous ayez gagné le tournoi de la Route du Sacre, surement qu'ils voulaient à tout prix voir votre niveau de leurs propres yeux. Dit le coach.

-Moi j'vous dis, j'le sens pas. Déclare Subaru.

Tiens, maintenant même lui est à ce point pessimiste ?

-Mais ça ne tente rien d'essayer, non ? Dit Arion.

-C'est pas ça, c'est juste que c'est étrange... Répondit Gabi.

-Et puis quoi encore... si le coach dit vrai, le seul niveau qu'ils verront c'est celui de notre trouillardise.

Je reçu les regards noir de tout ceux présent dans la salle alors que je passais mes bras derrière ma nuque.

-Bah quoi ?

-Et puis quoi encore... donnons-leur ce qu'ils veuillent qu'on en finisse... Soupire Samguk.

Le coach sourit.

-Bien, alors demain à 13 heures, vous devez être prêt sur le terrain.

Les joueurs quittèrent la salle un à un en direction du terrain.

-Un après-midi sans cours, génial. Dit Victor, sa joie comme d'habitude, parfaitement visible sur son visage.

Franchement, ce gars à besoin de voir un psy. De droite, on a un JP et un Arion qui sourit H24 sans avoir une seule mini douleur à la mâchoire, et de gauche, on a M. Le-coincé pour qui sourire ou rire avec joie serait irréalisable.

Alors qu'il sortait, il prit le soin de me pousser d'une main sur l'épaule.

-Oups. Fit-il sarcastiquement.

Quelqu'un réussi à m'attraper alors que je trébuche sur mes propres pieds.

-Sérieux Victor ! S'exclame ladite personne alors que je levais les yeux vers lui.

Oh Victor ce que je t'aime de m'avoir poussé directement dans les bras de Gabriel !

Je fronce les sourcils en voyant le concerné me sourire narquoisement en me faisant un clin d'œil.

Je retire ce que j'ai dis, je te déteste.

J'aurais préféré qu'il me pousse par pure méchanceté à la place de me pousser exprès dans les bras de Gabi pour me rapprocher de lui.

Ce dernier soupire avant de me lâcher.

-Il t'a pas fait mal ?

Je secoue la tête à sa question en me rappelant mentalement de partir lui foutre un coup de pied aux fesses dès que j'en aurais l'occasion.

Je n'ose pas un regard en direction de Gabi, continuant à fixer la porte par laquelle Victor venait de sortir.

-Merci. Je dis en quittant la salle, laissant le rosé en plan.

Désolé Gabi, mais je ne voudrais vraiment pas parler de ce qui s'est passé au parc, l'autre jour.

Mon ange GabrielHikayelerin yaşadığı yer. Şimdi keşfedin