Chapitre 75 ❝Broken❞

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⫯ ❝Brisée❞

Le lendemain, Lucien et moi avons passé toute la matinée à regarder Stacey et James ranger la maison et préparer le dîner pour ce soir.

Ce n'était pas le spectacle le plus incroyable de les voir à ce point stresser sur le plus minuscule grain de poussière, mais ça restait divertissant à voir.

Quand l'horloge sonne dix-sept heures, un coup à la porte se fait entendre.

-Je deteste quand la famille vient... Gémit Lucien.

-Pourquoi ?

-Parce qu'ils sont tellement hypocrite ! et leurs enfants sont encore pire ! L'an passé les petits ont dessiné au Sharpie sur les murs de ma chambre !

Je grimace alors que Stacey partait ouvrir.

-Bon, alors tu agis comme si tu étais super heureux de les voir puis tu pars t'enfermer dans la chambre et n'ouvre sous aucun prétexte. Dit Lucien alors qu'on se levait.

-Ils sont si terribles que ça ?

-T'imagine même pas...

On regarde tout les deux une femme dans la cinquantaine entré. Ses cheveux grisonnant étaient bien coiffés, et son visage semblant avoir été sculpté dans le marbre voilé d'une amertume, aucune joie n'y était lisible, même son sourire ne me saute pas au yeux d'être aussi faux qu'un diamant du Canada.

-Les garçons, vous venez ? Demande Stacey en souriant.

Lucien et moi nous jetons un petit regard avant de descendre les escaliers.

-Aitor, je te présente Julia, ta grand-mère.

La femme me lance un regard reprocheux avant de sourire encore faussement.

-Enchantée Aitor.

Je dus me faire violence pour ne pas lui reprocher son insolence.

Finalement Lucien avait raison, ils sont très hypocrite.

-Moi aussi, madame.

La femme ne fit plus attention à moi et s'approche de Lucien.

-Bonjour Julien.

-C'est Lucien. Il l'a corrige en serrant les poings, surement ayant lui aussi la même envie que moi.

Julia ne fait plus attention à nous et part dans le salon, suivie par Stacey, qui nous souris.

-C'est moi où je suis le seul à avoir des envies meurtrières maintenant ? Je demande à Lucien.

-T'as toujours des envies meurtrières pour tout le monde, mais non, t'es pas le seul.

-Rassures moi, c'est pas toute ta famille qui est comme ça ?

-Mais non voyons, quelques-uns, mais la majorité l'emporte. Et même ceux que j'aime ont des enfants horribles...

-Les enfants... ah je déteste les enfants...

-T'en ai un. Et j'en suis un aussi.

Je grogne avant de monter furieusement les escaliers en direction de la chambre du violet, qui me suit en soupirant.



Mon ange GabrielOù les histoires vivent. Découvrez maintenant