Chapitre 114 ❝I don't wanna you to go❞

129 15 7
                                    

⫯ ❝Je ne veux pas que tu partes❞

- Mes parents disaient souvent que j'étais « leur vilain petit canard ». J'ai toujours trouvé ça stupide et j'ai jamais vraiment compris le rapport avec moi et le vilain petit canard. Dit Riccardo en fermant sa boîte à lunch.

-Pourquoi ils disaient ça ? Demande Gabi.

-Bah ils disaient que quand j'étais petit j'étais « impoli, je faisais tout le temps des bêtises, j'étais un petit rebelle », et cetera et cetera... Et pis du jour au lendemain, je suis devenu calme, posé, poli, en gros, ils savent pas toutes les choses que je fais à l'école.

« Du coup ils disaient que j'étais leur vilain petit canard ; que j'étais passé du petit démon que j'étais « à un petit ange », sois disant.

Je pris une gorgée de mon jus de pomme avant de dire narquoisement :

-Oh oui, tu es un vrai vilain petit canard : t'es passé d'être un pitbull à un caniche.

Son visage devient rouge de colère avant qu'il ne lève son poing devant ma face, tentant de se faire le plus menaçant possible.

-C'est bon Ric', il rigolait juste avec toi. Soupire Gabi.

J'offre au brun mon sourire le plus innocent.

-Je te jure que la prochaine fois je te manquerais pas. Il siffle entre ses dents.

Mon sourire s'agrandit alors que je posais ma tête sur l'épaule de Gabi.



Je pris une profonde bouffée de l'air salin, les yeux fermés, assis sur le sable chaud de la plage, entre les jambes de Gabi qui avait ses mains serrées autour de mon ventre.

En cette chaude soirée de canicule, il avait eu l'idée de me sortir un peu de la ville, et après avoir pris le bus pendant un bon dix minutes, on était finalement arriver devant cette plage à l'eau cristalline, semblant être interdit aux touristes puisqu'à part nous deux et les oiseaux marins, personne n'était là.

-C'est magnifique, Gabi. Je lâche dans un murmure, ouvrant les yeux.

Il appuie son menton contre mon épaule en souriant.

-Non, tu es magnifique.

Je souris avant de pivoter ma tête vers lui, plantant un chaste baiser sur ses lèvres.

Un soupir s'échappe de mes lèvres alors que je fermais mes yeux pendant un instant avec de les rouvrir.

-J'ai pas envie que l'an prochain tu partes...

Il sourit tristement alors que je le fixe, mes mains serrant sa chemise comme ci j'avais peur qu'il s'envole.

-Je ne vais pas partir, je serai toujours là avec toi, on sera juste dans différentes écoles.

Sans que je m'en rende compte ou que je fasse quoi que ce soit pour les arrêter, des larmes roulèrent doucement sur mes joues, qu'il s'empressa d'essuyer.

-Non mon loulou... ne pleure pas s'il te plaît... Je te promets de partir te voir et t'appeler tous les jours, je pourrais faire le chemin à la maison avec toi et tu pourras passer tes journées chez moi si tu veux. En plus, le lycée où j'irais sera à cinq minutes de marche de Raimon, on pourra passer l'heure du dîner ensemble, alors. S'il te plaît, arrête de pleurer...

Mon ange GabrielOù les histoires vivent. Découvrez maintenant