La fille d'un diable

*26

FIONA

Il est 23:30 et Alejendro vient de quitter la pièce. Il m'a apporté un truc à manger avec les plans de la baraque. Malgré le fait que j'ai très envie de quitter cette endroit de merde, je stresse aussi puisque j'ai peur qu'il m'arrive un truc à moi ou alors à Alejendro. Il ne me reste qu'une seule nuit et une dernière journée à passer ici puis ensuite je vais pouvoir quitter cette endroit dégoûtante. Je regarde rapidement le plan et la ligne soulignée en fluo, le chemin à suivre pour s'échapper.

Alejendro

Il est maintenant minuit, je marche dans les couloirs du sous-sol, ce soir, c'est ma ronde de nuit. Donc je surveille les prisonniers. Je passe devant la chambre à Fiona, je tend l'oreille pour voir si je n'entendais pas un truc. Rien, que du silence. C'est terrible ce qu'il lui arrive, jamais je n'aurais pensé que Morissio aurait enroulé une fille dans notre cartel et qu'il ferait tout pour la sauver des griffes de Carlos. Normalement il l'es envoient par volonté chez les plus terribles dealer de drogues sans empathie, sans pitiés. De vrais psychopathes.

Bref, je continue de marcher jusqu'à ce qu'un autre garde m'arrête. Il me prend le bras et il se dirige vers une salle vide en plein déménagement. Elle est remplis de carton plein et de poussière. Les lumières sont éteintes, seul la lueur de la lune qui traverse la minuscule vitre nous éclaire. Il me plaque contre le mur, un bras sur la gorge et un flingue sur ma tape il ouvre enfin à bouche et me dit:

- Je sais que la gringa dans la cellule est ta petite protéger, le problème c'est que le Jefe va l'apprendre et il va te foutre dehors en fait il va bien évidemment te tuer.

Je le repousse et je pointe à mon tour mon arme sur lui et je le menace.

- Je ne vais pas nié ni te mentir, tu dis un truc je te tue, tu fais un seul faux pas, je te tue. N'essaye pas de me menacer parce que tu ne sais pas de quoi je suis capable. Je vais devoir réfléchir à ta sentence, que mérite tu? Je te torture, je te tue sur le moment?!

Je me mets à rire très fort et de manière très psychopathe. S'il pense me faire peur, il se fourre un doigt dans l'œil.

- Finalement, il se fait un temps fou que je n'ai pas tuer personne de manière facile et rapide. Donc tu va être la prochaine.

Je change mon arme et je lui souris une dernière fois juste avant de lui tirer une balle entre les deux yeux. Après cela fait, je ressort de cette pièce vide, souriant et satisfait. Il ne me reste plus qu'à sortir mes meilleurs talents d'acteurs et de faire croire à mes supérieurs qu'il n'était qu'une merde qui se faisait passer pour l'un d'entre nous. Un peu comme moi.

Je retourne sur mes pas afin de rejoindre à nouveau la chambre de Fiona, je déverrouille la porte de la pièce avant d'y entrer. Une fois à l'intérieur, je vois la jeune femme coucher sur le dos à regarder le vieux plafond de béton gris. Je m'approche d'elle puis je m'assois par terre, le dos collé au mur. Je tourne la tête vers elle et je la vois me regarder avec les sourcils froncés.

- Dis-moi, comment à tu fais pour intégrer le cartel de mon frère?

Elle redresse son corp afin de s'asseoir en indien à mes côtés. Elle joue doucement après les bagues accrochés à ces doigts, la tête baissée. Son visage se relève et ces yeux me fixes à présent.

- J'espère que tu a toute la nuit, parce que ça risque d'être plutôt long.

- Vasy, j'ai tous mon temps.

- Par où commencer?

Elle prend une grande inspiration puis elle se relâche.

- En gros je fume régulièrement du canabis, lors de l'une de mes sortie pour aller chez Marco, il y a eu une course poursuite dans le cartier. Morissio ce faisait poursuive par les policiers. Il y avait des coups de feu, mais je n'en portais pas attention, tout ce que je voulais c'était aller fumer dans le bar plus loin afin d'être tranquille.