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FIONA

Il est maintenant 7 heures du matin. Mon téléphone n'a plus de batterie, mais heureusement qu'il y a l'horloge centrale de Bogota qui a sonné sept fois.

Je suis dans le parc municipal de la ville coucher sur le banc dont je viens d'y passer la nuit. Il a fait plutôt froid durant cette dernière. Je me relève doucement et je continue ma marche pour me rendre à une vieille cabine téléphonique. Je met quelques sous qui me restait, je l'es insèrent puis je compose un numéro. La seule personne qui est au courant de cette histoire est mon ancienne meilleure amie.

Sa sonne et j'attends qu'elle décroche. Après quelques sonneries, quelqu'un décroche enfin.

- Oui allo?

Je ne dis rien en entendant sa voix qui m'a tellement manqué. Celle qui me réconfortais durant des moments difficiles et celle dont j'ai besoin maintenant.

- Allô? Répète-elle

- Marie?

- Oui c'est moi? Qui êtes-vous?

- C'est... c'est Fiona.

- Très bonne blague, bonne journée à vous.

- Non! C'est vraiment moi, s'il te plaît, j'ai vraiment besoin de toi, dis-je en me mettant à pleurer.

- Fiona? C'est vraiment toi? Que ce passe t'il ma grande?

Je savais pertinemment qu'elle n'allait pas me rejeter. Elle attend cette appelle depuis si longtemps.

- C'est, c'est mon père. Il a recommencé, aide moi Marie, je t'en supplie.

- Ca va bien aller, je suis fâché contre toi, c'est vrai, mais je ne vais pas te laisser dans cette merde. Écoute moi d'accord.

- Oui, d'accord.

- À qui fais tu confiance là où tu es?

- Il y a des amis a moi, mais l'un d'eux me déteste.

- Et combien t'apprécie?

- Environ deux.

- Voila, sois optimiste et va chez eux. Appel moi lorsque tu est bien arriver, d'accord?

- Oui, merci beaucoup Marie. Je suis désolé de ne pas d'avoir appelé. Je t'ai-

Bip bip bip. Le bruit qui annonce la fin de l'appel. Je n'es plus d'argent pour la rappeler.

Le fait d'entendre à nouveau cette merveilleuse voix a su une nouvelle fois m'aider dans ce moment de crise. Je remets le téléphone à sa place, je prends ma valise et je commence à marcher en direction de la seule maison dans la quel au moins une personne m'apprécie.

Je passe le portail qui est heureusement ouvert, j'arrive à la porte de devant et je toque deux fois. Je patiente doucement le temps que quelqu'un vienne m'ouvrir. Suite à plusieurs minutes d'attente, je tente de tourner la poignée et miraculeusement, elle cède sous la tournure. J'entre à l'intérieur et je fais le tour des lieux avec et je remarques qu'il y a personne à l'intérieur. Je fronce les sourcils et je continue de faire le tour de cette villa.

Après n'avoir trouvé aucun signe de vie, je sort dehors et je continue ma recherche. Plusieurs minutes plus tard et le jardin traversé au complet, je retourne a l'intérieur pour passer un coup de fil à Zik grâce au téléphone central.

La fille d'un diableWhere stories live. Discover now