TroubleMaker

Chapitre II

Photo de William ;)

Une magnifique journée s'annonce. Ensoleillée et acidulée comme je les aime. Si Cardiff est tout le temps comme aujourd'hui, alors moi j' emménage ici sans réfléchir. Aujourd'hui, c'est journée entre filles (et de même pour les garçons mais bon, eux, c'est pas important.)
Mia m'entraîne de boutiques en boutiques à travers le spacieux centre-commercial pour choisir les tenues des demoiselles d'honneur et témoins de mon mariage qui se déroulera à Hastings. C'est Mia qui m'a conseillée (ou plutôt forcée) à me marier en Angleterre. William et elle se sont rencontrés ici lors de l'un de ses séjours dans le pays. Et ça a été le coup de foudre. Ils se sont donc très vite mariés à Londres.
Tout c'est très vite enchaîné. Le centre commervial, le restaurant, le spa et maintenant, nous nous prémarons à aller dîner avec nos biens-aimés.

Nous sommes en train de manger. Je suis en face d'Alex et à coté de Mia, mais je suis fascinée par William. Il y a quelque chose en lui qui dégage tout ce que j'attends et espère d'un homme. Je dois me marier dans deux semaines et moi, je suis obnubilée par un homme qui n'est pas mon futur mari. Est-ce cela le stress dont tout le monde parle? Est-ce vraiment ce que je veux, me marier avec lui? Alex un homme formidable, drôle, beau, intelligent et attentionné mais on se connaît depuis un an seulement. Je délire complètement. J'aime Alex et ce n'est pas à cause d'un homme assez charmant qui n'est en plus pas libre que je vais douter de mes sentiments.
Je me réveille encore une fois. En fait, je ne dormais pas vraiment. Je me tortillais dans tous les sens afin de parvenir à trouver le sommeil, sans succès. Je jette un rapide coup d'oeil au réveil qui affiche 4h32. Je me lève, enfile mes pantoufles et décide d'aller me chercher un verre d'eau.  Je crois que j'ai besoin d'air frais. Je mets mon peignoir et sors de la suite. Je marche en direction de la terrasse sur le toit. Et bien évidemment, qui vois-je? William Brown. Pensant qu'il ne m'a pas vu, je me retourne pour faire demi-tour quand soudain il s'exclame:
- Ludivine, toi aussi tu n'arrives pas à t'endormir? Quel coïncidence!
-Oui, tu as raison mais tu veux probablement rester seul, je ne souhaite pas te déranger, fis-je, gênée.
-Oh, mais bien au contraire, j'aimerais que tu reste. Au moins pour profiter de cette magnifique vue, lançe-t-il avec un sourire qui même dans la nuit, est toujours aussi brillant. Je fonds.
-D'accord.

C'est assez bizarre, hier encore on se vouvoyait et on a pas du mal à se tutoier, comme si on se connaissait depuis toujours. En plus, il est à mourir de rire.
Réveillée par les rayons du soleil sur ma peau, je me demande comment j'ai pu attérir dans mon lit avant  de me rappeler que William, m'avait gentiment porté et racompagné jusqu'à la porte de ma suite.
Sans savoir pourquoi, j'étais de bonne humeur. Puis vins à mes narines une délicieuse odeur de pancakes et de toasts grillés mélangée à une odeur plus amère de café. C'est à ce moment que je me rendis compte qu'Alex n'était pas à mes cotés
-Alex, tu es là?
-Doudou, tu es réveillée, va vite prendre une douche, le petit déjeuner est servi.
-Ok, mon ange, j'arrive dans quelques minutes.

Une dizaine de minutes plus tard, je m'avançais dans  le salon en direction de mon futur mari. Je me jetai dans ses bras, m'attendant à recevoir un baiser passioné en retour, mais non ce ne fut qu'un très chaste baiser. Un peu déçue, je lançai:
-Bon, je crève de faim, on se le mange ce petit-déjeuner?!
-Et comment, répondit Alex avec un faux enthousiasme.
Pendant que nous mangeons dans un silence exemplaire, Alex décide enfin de briser la glace.
-Ce soir avec William et Mia, on a décidé d'aller  au casino. Tu veux venir?
-Ouais, ça va être cool!

Une heure plus tard, on retrouve Mia et William dans le hall de l'hôtel.
-Alex, Lud!! s'écria Mia.
-William, Miami!!s'exclama à son tour, Alex, soudain enjoué.
-Alex...Miami, eh bien on dirait que le courant est bien passé entre vous. Je crois que nous aussi, on drvrait appliquer les petits noms que l'on s'est trouvés, n'est pas mon cher Will?lançai-je en lui faisant la bise.
-Absolument, ma chère Lud!