TroubleMaker

Chapitre III

Photo de Océane ;)

Le lendemain matin, je me balade avec Alex sur la promenade de Blue Angels. Les reflets du soleil sur l'eau bleue et calme forment comme des paillettes.
-Bon, ça te dirai qu'on aille faire un tour sur un de ces bateaux? fit tout à coup Alex.
-Avec plaisir, j'adorerais, on y va?
-Ok, super.

Je lâche les amarres tandis qu'Alex prend place sur le siège conducteur et allume des tas de boutons, puis je m'assieds juste à coté de lui. Alex démarre le moteur et commence à quitter la promenade, ce qui me fait sursauter. Il porte sa paire de Ray-Ban fétiche qui épouse parfaitement ses yeux et lui donne un air plus cool.
-Prête? Je hoche la tête. Here we go, baby,ça va swinger, continua t-il avec un mauvais accent français. ( On imagine que le scénario est en anglais donc les mots en anglais sont en fait en français).

Soudain, le moteur vrombit et le bateau edt propulsé vers l'avant. Il gloussa devant mon air paniqué.
Puis peu à peu, je me détends et profite. C'est super, on saute sur l'océan comme des dauphins. La ville est magnifique d'ici. Puis un moment, il ralentit et s'arrête. Nous sommes en pleine mer.
-Tu aimerais que je te fasse visiter le Musée National, ce soir?
- Hahaha, mais tu détestes les musées.
-Oui, mais je sais que toi tu les adores donc...
-Oh merci, t'es trop chou. Je saute sur lui et le prends dans mes bras avant de l'embrasser tendrement sur le front.
-Ça va gâcher l'ambiance mais je peux te poser une question? lançai-je.
-Tout ce que tu veux, ma chérie!
-Euh...est-ce que tu aimes Mia? Il a l'air surpris. Comme un garçonnet qui se fait attraper par sa mère en train de manger des bonbons. Je te le demande parce que hier soir pendant que tu dansais avec Mia, j'ai cru voir une lueur d'amour dans tes yeux.
-Hum Mademoiselle Wayner, serais-tu jalouse? Je lève les yeux au ciel.
-Je ne plaisante pas Querff. Il m'exaspère.
-Tu as confiance en moi?
-Biensûr que oui, doudou !
-Je l'ai aimée, c'est vrai.
-Quoi?
-Tout cela est terminé à présent. Il me prend le menton et le secoue doucement. Je n'aime que toi, doudou.
-Je veux les détails. Il soupire.
-C'était mon premier amour. On est sortis ensemble au lycée.
-Et quand est-ce que tu comptais me le dire? Je n'allais pas mal le prendre. Je t'aime et te fait confiance.
Il rougit.
-C'est elle qui devait te le dire, normalement, et puis ça n'a plus d'importance pour moi.
-Alors ça explique le malaise lors des... 《présentations》. Et aussi vos discusdions en aparté et les petits noms.
-Oui, on s'était pas vus depuis notre...il se râcla la gorge...mais apparement on est restés bons amis. Bon assez parlé de tout ça, profitons de ce magnifique bateau. Je ne sais combien de temps nous passâmes allongés sur le pont de ce bateau. Un grand silenge régnait. Mais pas un silence apaisant et reposant. Non ! C'était un silence très pesant qui nous embarassaient tous les deux. Quelque chose n'allait pas. Ma tête était sur sa poitrine et il caressait mes cheveux mais je n'en avait pas envie. Je ne voulais voir personne. Ni lui, ni Mia, ni William. Quoique que peut-être que ma mère pourrait m'aider. Je ne voulais pas non plus profiter de ce merveilleux vent humide et des chants des mouettes. Etait-ce cette révélation qui m'avait bouleversée plus que je ne le pensais? En tout cas, je préfère penser que c'est le cas. Je suis sur le point de me marier et je ne suis pas le genre à me séparer trè rapidement et pour un rien mais je ne veux pas non plus me sentir emprisonnée dans une cage dorée, je veux juste être heureuse. Mais bon le mariage est dans treize jours. On va à Hastings pour commencer les préparatifs du mariage sur place. Je suis sûre que c'est juste la peur de m'engager qui m'anime. Je me blottis plus fort dans ses bras. Il fût surpris mais me sourit tendrement. Je pense que lui aussi était perdu dans ses pensées. Peut-être que lui aussi a les mêmes craintes que moi.
-Bon, il commence à y avoir un peu trop de vent, il vaut mieux que je te ramène déjà, je ne veux pas avoir ta mort sur la conscience avant même que l'on soit mariés, s'exclama t-il, plein d'humour.
-Alexander! Donc tu crois que si tu me tues lorsque l'on sera mariés, il y aura une différence auprès de mes parents et devant la loi? lui répondai-je, sarcastiquement. Il me sourit plus intensément encore.
-Non, mais pour moi oui. Il me lança un clin d'oeil.