𝟬𝟭𝟵.

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「 𝗶𝗶. 𝗰𝗵𝗮𝗽𝘁𝗲𝗿 𝗻𝗶𝗻𝗲𝘁𝗲𝗲𝗻 」





Deux jours étaient passés et j'avais pas vraiment réussi à dormir correctement, cependant je n'avais pratiquement jamais quitté le lit dans lequel j'étais.

Si mon corps lui a pu reprendre de l'énergie, mon cerveau lui n'a pas pu. J'ai passé ses deux jours à ruminer, marcher en rond pour essayer de le calmer quand je sentais que ma respiration s'accéléré, essayant de penser à autre chose pour me changer les idées, mais rien n'avait vraiment marché.

Non, durant ses deux jours j'ai rejoué cette journée en boucle dans ma tête, comme ci mon cerveau voulait faire exprès de me faire revivre la scène pour me montrer que c'était réel.

Pourtant une partie de moi n'y croyais toujours pas.

Je me suis demandé à un moment donné pourquoi ça m'affectait, puis après je me suis juste dis qu'à force de garder ou vivre des choses traumatisantes comme ça, elles sont obligées de ressortir à un moment donné.

En l'espace de deux jours j'avais failli mourir deux fois, et je m'étais fais menacer deux fois. Mentalement, je ne pouvais pas espérer allait bien, même si au début je pensais que ça ne m'affecterai pas, et que c'était la vie, mon esprit en avait apparemment décidé autrement.

Tout ça pour dire que je commence sérieusement à étouffer ici, entouré de ces gens, de l'Arche de- tout enfaite , tout me fatigue ici et j'ai envie que d'une chose c'est de partir.

Et c'est ce que je compte faire. Ce soir je partirai du campement. Toute cette pression.. c'est trop pour moi et j'en peux plus.

Je souffle un bon coup , mes bras de part et d'autre de mon corps alors que j'étais assise sur mon lit.

Aller Am' ça va le faire, tout ce que t'as à faire c'est sortir d'ici le plus rapidement et tracer sans te faire remarquer de préférence.

Je me mets debout et une fois mes pieds posés sur le seul, ceux-ci partent directement vers la sortie.

Hop, hop, hop, je me presse de sortir de la tente sauf qu'une fois que je suis dehors, je m'avance même pas de trois pas que mes yeux repèrent trois silhouette familière.

Merde, pestais-je.

Bon, c'est pas le moment de faire demi tour. Après tout si je me dépêche assez peut-être qu'ils ne me remarqueront même pas.

C'est beau de rêver, me souffle ma conscience alors qu'au moment où je passe devant eux -parce que évidemment ils étaient placé au milieu du campement et j'avais pas le choix que de passer devant eux pour sortir -, je sens leurs trois regards se bloquer sur moi.

Je souffle intérieurement mais ne m'arrête pas pour autant, ne quittant pas mon objectif en vue qui est : la sortie.

Malheureusement, je suis stoppé par la voix grave du brun qui m'appelle au loin.


"C'est pas vrai." Marmonnais-je en me tournant pour lui faire face, sachant que j'avais pas de sortie de secours pour lui échapper.

"Quoi ?" Demandais-je sèchement sentant déjà la colère montée en moi sans aucune raison.

Enfin si, la fatigue plus le fait d'avoir été interrompu dans mon plan.

𝐇𝐄𝐋𝐋 𝐎𝐍 𝐄𝐀𝐑𝐓𝐇      b. blakeWhere stories live. Discover now