Chapître 36

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BLAIR


Je me lève ce matin avec un mal de tête atroce. Hum...

Qu'est-ce que j'ai fait la veille ? Je n'en sais rien.

Tout ce que je sais, c'est que j'ai mal à la tête et j'ai la gorge sèche et super endolorie.

Mes pas m'ont conduit à la salle de bain et je me suis douchée.

Deux jours.

Ça fait deux jours, aujourd'hui que je suis partie.

Il t'a viré oui !

Non, je préfère penser que je suis partie. Pour booster mon égo et m'attacher à cette petite part de dignité qu'il me reste.

J'en ai vraiment besoin. De cette dignité pour me sentir forte.

Parce que maintenant, je ne suis que... Quoi déjà ? Hmm...

Je sors difficilement de la douche. Je me trouve un pyjama que j'enfile avant de descendre me chercher à manger dans la cuisine.

Hier mon grand-père m'a appelé et nous avons longuement parlé.

Oh oui, nous avons parlé. Et ce qu'il m'a dit, je ne pourrai jamais l'oublier. Je l'ai gardé dans ce coin de ma tête où je passe mon temps à me dénigrer et à m'insulter de tous les noms.

Ça peut vous paraître idiot, mais je le fais. Comme hier par exemple.

Ah... En parlant d'hier je me souviens de ce que j'ai fait.

Pleurer.

Je lève les yeux au ciel mais les referme rapidement. Ma tête. Je dois prendre des cachets.

Je me fait quelque chose rapidement et remonte dans ma chambre avec un plateau.

Je le pose sur mon lit et prend la boîte d'aspirine qui se trouve dans l'un de mes tiroirs. Je suis fatiguée. J'ai besoin de dormir.

J'ai vraiment besoin de repos. De faire un break. Dans tout.

J'active la climatisation et cherche mon téléphone des yeux. Je le saisi sur la commode, je mord dans mon sandwich en consultant mon historique d'appel.

Six appels manqués. Deux de Mia et... Quatre de Wayne.

Qui aurai pensé qu'il m'appellerait, vu la sale attitude qu'il a eu. Et quand je repense à ce qu'il s'est passé, je ne peux qu'être habitée par une colère naissante.

Je sais que si je la croise dans la rue, il y aura mort d'homme. Soit elle soit moi. Mais je vous laisse deviner...

Je dépose mon téléphone devant moi et déguste mon petit-déjeuner dans un silence que je déteste déjà.

Je m'ennuie. À mourir, mais je préfère mieux ça. À la trahison. Car comme on me l'a souvent dit « Le silence est un ami qui ne trahi pas ». Et ça je peux le confirmer parce qu'il m'a accompagne depuis deux jours.

Je souffle bruyamment et porte mon verre de jus à mes lèvres. Je le repose lorsque j'entends mon téléphone sonner.

Qui c'est ?

Amour ÉternelOù les histoires vivent. Découvrez maintenant