𝐓𝐫𝐮𝐞 𝐬𝐭𝐨𝐫𝐲

582 22 0
                                    

Stadium Hôtel, Miami
04/05, 7h16

C'était que pour une nuit. J'avais eu besoin de lui. De ses mots, de ses gestes, de sa chaleur, de lui. J'avais dormi dans ses bras. Ça m'avait aidée à oublier cette altercation avec Pierre.

Je suis déjà réveillé depuis quelques minutes et je suis resté tout de même sur le torse de Lando. Je ne voulais pas le réveiller alors que son bras était sur moi. Donc j'attendais. J'allais pas me plaindre non plus, j'avais ses abdos juste en face de la figure. Je compris qu'il commençait à se réveiller, quand il caressa avec sa main mon dos. Je relève ma tête et vois ses yeux s'ouvrir.

« — Bien dormi ? Lui demande-je de bon matin.
— Ouais et toi ? Me réponds Lando.
— Comme un bébé. Lui dis-je en souriant avant de retomber sur mon oreiller. Je suis désolée pour hier. »

Il se redresse avant de baisser la tête.

« — Tu es pas obliger de me raconter tout, ni  de t'excuser. Me dit.
— Je peux t'assurer que je ne m'énerve pas sans raison. Le rassure-je. Mais je suis inquiète pour ma meilleure amie. Je ne veux pas la voir souffrir comme j'ai pu souffrir. Il est hors de question.
— Je comprends. »

Je me redresse à mon tour en pivotant vers lui. Je me sentais obligé de lui raconter ce qui me gênait dans leur relation. Et pour ce faire, je le devais de lui raconter ce qui s'était passé avec mon ex. Je prends une grande inspiration et commence :

« — Je suis sorti avec plusieurs garçons, et à chaque fois ça, c'est terminé plutôt bien. Sauf avec mon dernier ex. Commence-je a raconté. Il s'est bien foutu de moi. Je suis sorti 1 an avec lui, il m'a fallu 1 an pour me rendre compte de ce qu'il me cachait. Il avait littéralement une double vie. Il avait une fiancée et moi, j'étais sa petite copine secrète. Tous ses potes étaient au courant de cette mascarade et personne n'a rien dit. Quand je l'ai appris ça me détruite. Je pensais que c'était le bon. Mais non. Katarina a mis des mois et des mois à m'aider à me relevé. Et je ferais tout pour l'aider, mais si elle enchaîne son ex et Pierre, je sais pas comment je vais faire. Elle l'aime Lando ! Elle le connait depuis quoi ? 1 ou 2 mois et elle est amoureuse de lui. Qu'est-ce qui va se passer quand elle se rendra compte qu'il aime toujours sa copine Caterina ? Qu'elle n'était qu'une aventure pendant sa pause avec sa copine.
— Je vois. Me répond Lando en réfléchissant. J'ai jamais vécu ce que tu as vécu. J'ai deux ex, la première tout s'est bien passé et la deuxième, j'ai mal vécu la distance avec elle comme elle vivait au Portugal et moi dans le monde entier. Mais c'est pas comparable. Par contre, je connais Pierre depuis des années. S'il reste avec Caterina, c'est pour faire bonne face devant les médias. S'il la quitte, ce sera un drama que les médias vont utiliser pendant des mois. Et s'ils sont au courant pour ta meilleure amie, elle sera dans touts les magazines People. Il essaye de la protéger le plus longtemps que possible. M'explique-t-il. C'est exactement ce qu'on fait Léna. »

Il n'a pas tort. Je lâche son regard et je me mets à regarder en face de moi. J'ai sûrement exagéré hier, mais j'aime ma meilleure amie, je ne veux pas qu'il souffre.

« — J'ai paniquée hier. Ajoute-je. Si je n'avais pas bu autant, j'aurais sûrement pu me contenir. Quand je bois, je deviens autoritaire. Dis-je avec un sourire.
— J'avais remarqué. Plaisante-t-il.
— Je vais allez m'excuser. Dis-je en sortant de son lit avant de récupérer mes vêtements que j'avais laissés dans la salle de bain, hier, j'avais eu le temps de prendre rapidement mon pyjama.
— C'est pas un peu tôt pour aller t'excuser ? Me fait remarquer Lando en prenant son téléphone dans sa main, alors que je me change dans la salle de bain.
— Mais non ! Dis-je en sortant de la salle bain avec une jolie robe orange et blanc, aux couleurs de McLaren. Je vais m'excuser et voir en même temps Kat.
— De toute façon, vu l'heure, ils sont réveillés. On a un planning serré cette semaine. M'informe Lando.
— Je sais. Mais vous allez vous amuser avec Daniel. J'ai hâte de voir ce qu'ils vous ont préparés. Dis-je surexcité en mettant mes chaussures.
— Mademoiselle la chargé de presse n'est pas au courant du programme ? Me questionne-t-il surpris.
— Non, j'ai pas eu le temps de lire le descriptif de votre emploi du temps. Lui réponds-je prête à y aller. Merci encore pour hier. »

Let's drive to surviveWhere stories live. Discover now