Let's drive to survive

𝐀 𝐝𝐢𝐫𝐭𝐲 𝐰𝐨𝐫𝐝

Cap Martinet Vila, Ibiza
10/05 - 09h10

« — Tu as dit un gros mot. Me dit Lando, le visage dans mon cou alors que je ris à cause ses baisés.
— Non, c'est faux. Lui mente-je.
— Je vais demander à Charles. Me menace-t-il.
— Demande même à Charlotte. Lui dis-je avant de me relever. On devrais descendre, on est rester trop longtemps que tous les deux. »

Sans rechigner, Lando se lève et me tends la main pour m'aider à me relever. Je l'attrape puis on quitte ma chambre.

De retour près de la piscine, je remarque que Daniel est à l'écart dans le jardin. J'abandonne alors un peu tout le monde pour allez le rejoindre. Certes j'étais là en vacances, mais je m'étais promis de le surveiller et de prendre soin de lui.

Il était assis sur l'herbe entrain de regarder la mer en face de lui. Je m'approche de plus en plus de lui, puis il se retourne en entendant mes pas. Il voit à travers mon visage que je cherche à le comprendre. Il me fais donc signe de m'assoir à côté de lui. Je continue à m'avancer avant de m'assoir sans dire un mot. On regarde tout les deux la mer sans se dire un mot, il était inutile de parler, je comprenais qu'il allait mal. Pourquoi ? Bonne question, est-ce la pression qui le rends silencieux ? Je n'aime pas trop le forcer à parler. Je me sens trop intrusive quand je fais sa.

« — Je sais qu'on est en vacances mais j'ai besoin de mon attaché de presse et de mon amie. Commence-t-il a dire. Je sais pas pourquoi, mais j'ai un assez mauvais pressentiment sur mon avenir. J'ai besoin de conseil et si possible d'être rassurer.
— Tu peux compter sur moi, Daniel. En vacances ou non, je suis ton amie et là pour te conseiller en tant que attacher. Le rassure-je. Juste dit moi le problème, que je le règle.
— Avant, je vais juste t'expliquer un procédé qui est fréquent dans le milieu de la F1. Et tu comprendra par la suite. Dit-il tandis que j'hoche la tête. Comme tous les pilotes, j'ai un contrat avec mon écurie qui a une date butoir. Soit le contrat est renouveler, soit il prends fin et le pilote cherche une autre écurie qui a besoin d'un pilote. Mais des pilotes de F2 ou autres peuvent aussi postuler à ce job.
— Ok. Dis-je en hochant la tête. Ton contrat se fini quand ?
— Cette année. Me répond-t-il assez anxieux. Mon équipe perso a commencé des discussions avec McLaren pour mon futur contrat avec eux. C'est très long à ce mettre en place et j'ai des exigences aussi. Mais mon avocat m'a appelé. M'informe-t-il. Et ça veux tout dire.
— C'est que ça se passe mal ? Dis-je pour avoir la confirmation.
— Je pense... Souffle Daniel. J'ai pas envie de revivre la même chose qu'avec Red Bull.
— Tu as été chez Red Bull ? Dis-je abasourdi.
— Ouais ! Sourit Daniel, toujours amuser par mon manque de connaissance. J'ai vécu mes meilleures années là-bas. J'ai conduit auprès de Vettel, de Daniel Kvyat, l'ex à Kelly et le père de sa fille. Mais aussi avec Verstappen. Me raconte-t-il.
— Sérieux ?!
— Et oui. Dit Daniel en ressassant le passé. J'ai peur pour mon avenir. M'avoue-t-il a bout de souffle.
— Daniel, c'est que le début des négociations. Le rassure-je. Ils cherchent sûrement à savoir si tu as d'autres réclamations à faire, si le contrat te convient et pleins d'autres trucs.
— Je voudrais tout de même préparer deux, trois trucs au cas où si cette histoire ne se termine pas comme je le voudrais. Me demande-t-il.
— C'est normal ! On peux le faire aujourd'hui, sauf si tu préfère attendre. Lui propose-je.
— On est en vacances, je ne veux pas te les gâcher. M'avoue-t-il.
— Tu ne gâche rien du tout. Dis-je en me relevant, puis je lui tends la main. Viens on va dans ma chambre, on va travailler un peu. »

Il m'attrape ma main, et je l'aide à se relever. On travers tout le jardin et nous passons devant la piscine. Alex qui nage dans l'eau avec Max, nous regarde d'un air sceptique puis ils reprennent ce qu'ils faisaient. Alors qu'on montait les escaliers vers ma chambre, je discute avec Daniel.