Chapitre 15

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Après s'être garer dans le parking avec empressement, elle remarqua une voiture noir blindé qui attira son attention avant de demander à Rose la réceptionniste

- bonjour Rose ; avec un sourire amical

- bonjour mademoiselle Monténégro, vous allez bien ; en lui rendant le même sourire

- j'ai remarqué une voiture noir blindé dans le parking , on reçoit de la visite du ministère ou bien ?

- non, il s'agit de deux policiers venus voir monsieur Dulonson

- ..... très bien.... merci

Elle s'en alla perdu dans ses réflexions et troublée par cette visite inattendue.

La tête dans les dossiers en cours de traitement Landry faisait de son mieux pour éviter de penser au dîner entre Franco et Liviana tout en espérant trouver quelque chose de compromettant sur Franco, des coups à la porte le fit sortir de son travail avant de permettre à la personne d'entrer

- excuser moi monsieur mais deux détectives sont là et souhaiteraient vous parler

- des détectives ? .... très bien faites les entrer

- très bien monsieur

Il se leva près à les accueillir avec l'espoir que ça ne soit rien de grave

- bonjour monsieur Dulonson , lança l'un d'entre eux

- bonjour à vous , en leur serrant la main

- je suis le détective David Martinez et voici mon coéquipier Paul Aurelio , en montrant leur pièces

- prenez place , en faisant de même

- merci , nous avons deux trois questions à vous posez ; dit David sur un ton calme

- et je peux savoir de quoi il retourne ; un peu inquiet

- du meurtre d'un certain détective privé sous le nom de Manuel Jonhson

- Quoi?

- à voir votre réaction vous devez sûrement le connaître

- heuuu...... ; en essayant de recouvrer ses esprits, je l'ai engagé il y a de cela deux jours pour mener une mission pour moi et hier je l'ai appelé mais ça sonnait dans le vide

- et quel genre de mission ?

- je voulais qu'il enquête sur une personne en particulier

- et qui est cette personne ?

- son identité est elle nécessaire ?

- le moindre détail nous est indispensable, un vieil homme à retrouver le corps décapité de cette personne donc il est nécessaire pour vous de collaborer parce que vous faites aussi parti de la liste des suspects ; intervient Paul

- très bien...........

De l'autre côté , Liviana était assez inquiète du fait que des agents de police soient venus parler à Landry et décida de sortir pour voir s'il étaient partis et espérer avoir des explications. Elle s'engaga dans le couloir qui mène au bureau de Landry avant de rencontrer sa secrétaire qui lui dit qu'ils n'avaient toujours pas terminé et décida de revenir plus tard avant de lui envoyer un texto et de partir attendre Franco dans son bureau .

- tu comptes l'amener ici! ; dit Chris complètement abasourdi

- la maison est propre et bien décorée donc c'est quoi le problème ?

- Franco qu'est-ce que tu as en tête ?

- rien de bien méchant je veux juste la voir dans ma maison et rien d'autre

- j'espère de tout cœur que tu n'as rien derrière la tête , je sais de quoi tu es capable

- ne t'inquiètes pas je sais ce que je fais , après aujourd'hui tout sera clair dans ma tête

- si tu le dis , je t'attends dehors

C'est avec un charme et une élégance de maître qu'il entra dans les locaux comme à son accoutumé mettant ainsi la réceptionniste sous son charme sans même sans rendre compte et s'empressa de retrouver Liviana dans son bureau et cette dernière lui donna l'autorisation d'entrer

- salut

- salut , comment tu vas ? en lui faisant la bise

- je vais bien, mais toi on dirait que ça ne va pas

- non c'est juste que je suis un peu fatiguée c'est tout, on y va ?

- oui allons y

Ils sortirent ensemble et Franco lui présenta Chris en tant que son ami et bras droit avant de rentrer dans la voiture et le trajet se fit dans le plus grand des silence jusqu'à destination. La maison était immense telle une villa, entouré de verdure avec des gardes posté à chaque coin de la maison. Une fois à l'intérieur Liviana fut surpris de voir une telle décoration et un tel entretien, tout était exactement à l'image du propriétaire.

- bienvenue chez moi , en l'invitant à l'intérieur

- et bien je comprends mieux pourquoi tu voulais absolument que je vienne voir par moi même

- je sais que c'est le travail de la décoratrice d'intérieur mais je ne laisse pas entrer n'importe qui chez moi , d'une voix qui voulait en dire beaucoup

- avec la sécurité que tu as explique parfaitement ton choix t'inquiètes pas

- tu veux boire quelque chose ; en allant dans le bar qui se trouvait à proximité du salon

- non merci ; avant de voir un tableau d'une femme qui lui ressemblait fortement jusqu'à croire que c'était elle ce qui attira l'attention de Franco qui se dirigeait vers ell avec un verre à la main

- heu.......... c'est qui ? dit elle avant de ne plus pouvoir le faire

Il émit un petit rire avant de répondre

- la ressemblance est troublante mais ce n'est pas toi, c'était ma femme , d'une voix qui montrait les souvenirs qui faisaient surface à nouveau

- c'était ?

- on venait à peine de se marier avant qu'elle ne me trompe avec mon meilleur ami à l'époque et ne s'enfui avec elle. Quelques mois plus tard il l'a tué dans une chambre d'hôtel avec une fourchette planté dans le cœur ; le regard vide et avec une voix froide sans aucune émotions

- ...je suis désolée ; d'une voix sincère et triste

- j'ai l'impression qu'Eros tire mal ses flèches me concernant, pince sans rire

- je suis sûre qu'un jour tu trouveras la bonne personne, celle qui saura t'aimait à ta juste valeur

- mais je l'ai déjà trouvé mais elle m'est inaccessible ; en la regardant dans les yeux

- je crois qu'on devrait continuer la visite ; pour fuire cette discussion

- après toi , en l'invitant à passer devant lui

Landry venait de terminer de parler aux policiers et ses pensées étaient sans dessus dessous, en effet après avoir parlé aux agents de ses suspicions à l'égard de Franco ces derniers lui avait confié qu'il fut un agent d'interpole avant de se retirer après le décès de sa femme et fut terriblement gêné lorsqu'ils avaient émis le fait qu'il avait plusieurs ennemis dû à ces nombreuses interventions. Le fait de savoir que c'est pratiquement de sa faute et que sans sa jalousie maladive cet homme aurait pu vivre et ne pas se faire tuer fut le coup de grâce, et il se rendit compte que cet homme était loin d'être le sale type qu'il avait pensé même si quelque doute persistait dans son esprit il décida de les effacer avec l'espoir que le meurtrier soit puni et que justice soit rendu. Il voulut appeler Liviana après avoir lu son texto mais se ravisa et décida de prendre une décision qui sans le savoir aller changer le cours des choses de manière inattendue.

L'amour contre l'obsession Where stories live. Discover now