Chapitre 28

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Charles Beaudelair " l'amour est une rose chaque pétale une illusion et chaque épine une réalité"

Les médecins étaient penchés au dessus de Landry faisant toute sorte de test et d'examen pour déterminer si tout fonctionnait normalement dans son organisme car il est rare de voir un quelqu'un en sortir alors que la chance était contre lui.....et oui il s'était bien réveillée et n'avais aucune séquelle juste un bras cassé. Cela avait été un bouffé d'air frais quand Suzanna a vu son fils ouvrir les yeux alors que l'espoir était perdu. Mais ne dit on pas que l'espoir est la seule chose qui ne meurs pas dans ce monde ?
Alors que toute sa famille y compris les Monténégro et bien sûr Correna et Goerges se réjouissaient de son réveil Landry, lui commencé peu à peu à se rappeler de ce qui s'est passé ce jour là et d'une phrase qu'il ne pouvait pas oublier " à l'heure qu'il est elle doit être actuellement dans mon lit bien au chaud"

- où est Liviana? demanda t-il d'une voix calme et posée

Un silence de cimetière s'abbatu aussitôt dans la salle, les visages qui au début étaient rayonnant de joie devinrent neutre

- j'ai posé une question, dit il légèrement irrité de ne pas recevoir de réponse

Et une seule personne daigna prendre son courage à deux mains pour lui dire ce qu'il en était

- elle..... a disparu , la police pense qu'elle aurait été kidnappé

Le choc et l'énervement qui acceuilli cette réponse n'était semblable à aucune autre , il essaya de se lever du lit avant qu'une douleur lassinante ne lui vrille sur place oubliant qu'il avait des côtes cassées avant même que ses parents ne le laisse accomplir son geste

- mais lâcher moi bon sang ! Il faut que j'aille la chercher

- mais comment veux tu la retrouver dans cet état il faut d'abord que tu te remettes mon fils; dit sa mère complètement peinée

- mais vous ne savez pas qu'il la retient !!

- Qui? demanda Goerges qui jusqu'ici était silencieux

- Franco Garcia Erreira, lâcha t-il d'un trait laissant tout le monde en état de choc

Quelques part dans la forêt

S'il suffisait seulement d'eau et de nourriture ELLE se sentirait bien mais quand le cœur réclame autre chose de beaucoup plus fort on finit par avoir le ventre noué et la gorge serrée. Liviana essayait de tenir du mieux qu'elle pouvait croyant fermement que son prince charmant va venir la délivrer même si elle n'avait plus beaucoup de force.
Le bruit de la porte qui s'ouvrait la fit se lever malgré une atroce migraine et c'est sans surprise qu'elle vu Franco avec un plateau à la main

- bonjour ma princesse, j'ai apporté le petit déjeuner ; avec un grand sourire avant que le plateau ne rencontre le mur jetté par son destinataire

- fou moi la paix ! Je ne veux rien venant de toi ni de ta nourriture ni rien! en criant totalement hors d'elle et c'est un rire amer qui acceuilli sa réponse

- mais il se trouve que je suis la seule personne qui puisse t'offrir quelque chose Liviana et personne d'autre

- Landry va bientôt venir me sauver et je ne donne pas cher de ta peau à ce moment là

Et c'est avec surprise que Franco éclata de rire devant le regard abasourdi de Liviana

- ton cher Landry Dulonson et bien figure toi qu'il est mort et enterré , en le fixant droit dans les yeux

- non...non il n'est pas mort.. il ne peut pas... être mort, dit elle alors que sa tête commençait à lui faire plus mal

- c'est la triste vérité, il est mort pour de bon

- c'est toi qui l'as tué..., ses larmes commençaient à couler, sa vision devenait flou et la pièce semblait être vide et des jambes elle ne pensait plus en avoir

- tu connais déjà la réponse, c'est sur ces mots qu'elle vacilla dangereusement avant qu'il ne la rattrape de peur que sa tête touche le sol en premier

Une demi heure plus tard elle était allongé sur le lit avec une perfusion à la main et une lunette d'oxygène car son refus de s'alimenter l'avait rendu très faible sans compter le choc qu'elle avait reçu suite à l'annonce de la nouvelle. Franco la regardait avec une profonde désolation et savait que si elle était dans cet état il ne pouvait qu'en vouloir à lui-même. Son visage pâle et ses yeux enflés lui témoigner à quel point elle était fatiguée et malgré le fait qu'elle demeurait inconsciente son corps se raidissait à chaque toucher venant de lui

- je t'avais prévenu que ça ne sera pas facile ; la voix de Chris le tira de ses pensées

- elle va aller mieux et ensuite les choses vont s'arranger

- dis moi que tu plaisantes ?

- .........

- comment peux tu penser une seule seconde qu'elle puisse être en mesure de te pardonner tout en sachant que tu as tué l'homme qu'elle aimait et le fait que tu la retiens prisonnière et pire encore quand elle saura que c'est toi qui a tué sa famille adoptive ; lâcha t-il ne pouvant plus supporter son ami se bercer d'illusion à croire qu'il avait perdu la raison

- elle n'a pas besoin de tout savoir ; d'un ton faussement calme tout en caressant la joue de Liviana

- bon sang! mais tu ne peux pas accepter la réalité qui est en face , cette fille ne t'aimeras jamais au plus grand jamais parce qu'elle ne te verra seulement comme un monstre ; c'est sur ces mots qu'il se leva vivement et l'agrippa par le col pour le plaquer contre le mur

- n'essaye pas de remettre en question car sans moi tu serais probablement mort à l'heure qu'il est ; en resserrant sa prise avant que celui ci ne se dégage par lui même

- je n'oublierai jamais tout ce que tu as fait pour moi, mais j'ai le droit de m'inquiéter car je sais qu'elle te mènera à ta perte

C'est sur ces mots qu'il sorti en claquant la porte derrière lui laissant un Franco qui baignait toujours dans l'espoir de voir un jour son amour être partagé.

L'amour contre l'obsession Where stories live. Discover now