Chapitre 21

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Debout, les mains dans les poches Franco regardait la baie vitrée sans réellement la voir toutes ses pensées étaient occupées par une seule personne, un seul visage et un unique sourire : Liviana.
La scène du dîner a été plus que suffisante pour lui montrer l'immensité de leur amour néanmoins cela ne pas non plus perturbé sur le déroulement de son plan au contraire cela la plus motivé quant à agir au plus vite s'il veut l'avoir rien que pour lui. Son fidèle bras droit l'interrompit dans ses pensées en refermant la porte derrière lui.

- toujours perdu dans les cieux ?

- non, plutôt entrain de réfléchir à comment faire pour tuer une personne, d'un ton froid

- cela fait maintenant une semaine que tu abordes cette tête, on aurait dit que quelqu'un est mort

- ça va être bientôt le cas, en marchant vers son bureau

- rend toi à l'évidence tu ne l'aimes pas mais tu es plutôt obsédée par elle uniquement parce qu'elle ressemble à Julianna mais elle est morte et elle n'est pas Liviana, c'est deux personnes totalement différentes ; en le disant pour de bon avant de ne plus pouvoir le dire

Il répondit par un rire amer avant de répliquer à son tour

- elles se ressemblent certes mais c'est deux personnes différentes ; Liviana..... elle est unique c'est tout l'opposé d'elle, elle arbore
un masque de froideur et d'insensibilité pour ne pas être blessée mais au fond c'est une personne douce , belle, joyeuse autant de qualité que je pourrais lui attribuer son regard suffit simplement pour parler d'elle, je l'ai aimé dès la première fois que je l'ai vu et ce sans savoir pourquoi. Alors dis moi si un homme obsédé par sa défunte épouse parviendrai à parler ainsi ?

- mais tu agis comme un obsédé Franco ! tu veux à tout prix l'avoir quitte à utiliser le moyen le plus barbare qui soit, vivement contrarié

- c'est la réaction d'un homme qui a tout perdu injustement, uniquement parce que j'ai pris en compte le ressenti des autres , dit il en se levant brusquement de son fauteuil

- ok , admettons que tout cela soit vrai, elle ne t'aime pas et ne t'aimeras jamais son cœur appartient à quelqu'un d'autre, dit il d'une voix posée

- le temps est une solution à tout , ce n'est qu'une question de temps, d'un ton un peu plus calme

- du temps ?

- n'espère pas me faire revenir sur ma décision elles est déjà prise

- cet obsession te mènera à ta perte, dit il avant de se tourner vers la porte pour sortir

- peut être, mais une chose est sûre si elle n'est pas à moi, elle ne sera à personne, dit il d'une voix sombre

Cela faisait maintenant une semaine depuis l'annonce des fiançailles et les médias people ne se sont pas donné du mal à relayer l'information et depuis les préparatifs se faisaient à pas de loup. Landry avait tenu à faire les choses rapidement car au fond il sentait que quelque chose allait se produire et ne souhaiter s'unir qu'avec sa bien aimée dans les plus brefs délais. L'attente a été longue et dure. Liviana avait délégué toute l'organisation de la cérémonie à sa mère et à sa future belle mère, sa meilleure amie l'aidait du mieux qu'elle pouvait avec la robe et les accessoires même si son aide n'a pas été assez suffisante qu'elles sont dû faire appel à une couturière de renommée.
Les cartes d'invitation avait été remis par le couple en personne mais Landry voulait amner celle de Franco lui-même mais seule, c'est la gouvernante de la maison qui l'accompagna jusqu'au salon avant de prévenir le maître des lieux de sa visite. C'est toujours avec une grande classe qu'il descendit les escaliers pour venir à sa rencontre

- c'est une surprise de te voir chez moi ; dit Franco en échangeant avec lui une poignée de main assez rêche

- je ne sais pas non plus devoir un jour venir ici, en le fixant droit dans les yeux

- prends place, en lui indiquant un fauteuil

Il se figea quand son regard se porta sur le tableau dont la femme était le portrait craché de sa fiancée chose que Franco remarqua avec un sourire en coin

- rassure toi ce n'est pas elle, mais plutôt son sosie

- je m'en doutais que ça ne pouvait être elle, n'est ce pas ?

- exactement, mais si c'était le cas elle ne serait pas accroché à un mur n'est ce pas?

Les deux hommes s'affrontaient du regard et la tension qui planait était palpable avant que Landry ne décide de rompre le silence en faisant deux pas vers sa direction

- cela restera toujours une supposition mais jamais la réalité

- en es tu sûre Landry ?

Il esquissa un petit sourire au coin avant que répondre

- certain ma femme et moi espérons te voir lors de la cérémonie ; en jetant l'enveloppe sur la table toujours le regard arrimé au sien

- j'y serais sans faute

- au revoir, d'un ton sec

Quand il fut à la porte Franco lui addressa quelques mots

- profite de ton bonheur tant qu'il est à ta portée....

Sur ces mots Landry s'éloigna l'esprit flou par ces paroles sorti de la bouche de son ennemie sans savoir que c'est un avertissement lancé par le diable en personne.



L'amour contre l'obsession Where stories live. Discover now