Chapitre 16

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- je crois qu'avec cette visite, tu seras satisfait de la décoration ; dit Liviana

- je n'en doute pas , excuses moi ; en s'éloignant pour répondre au téléphone

Le regard porté sur ce tableau qui lui avait donné quelques sueurs froides quelques minutes en avant, elle ne pouvait nier l'évidence la ressemblance était frappante on aurait dit elle avec quelques années de plus . La présence de cet œuvre d'art dans ces lieux ne peut témoigner de l'amour inconditionnel qu'il lui vouait, ce qui l'amena même à se demander si ce n'est pas cette ressemblance entre elle et sa défunte épouse qui l'avait conduit à ressentir de tels sentiments à son égard et décida d'arrêter de s'acharner sur des questions qui n'auront sans doute jamais de réponse avant que le propriétaire des lieux ne viennent la sortir de ses réflexions

- Liviana , elle se retourna pour lui faire face ; je crois que j'ai un petit imprévu il va falloir qu'on continue la prochaine fois

- non , ne t'inquiètes pas je devais justement partir , en prenant son sac du fauteuil

- très bien, je te raccompagne ; en posant sa main sur son dos pour la diriger vers la sortie

- ne te fatigue pas j'ai demandé à ce qu'on m'amène ma voiture, simple mesure de précaution

- très bien, à demain alors ; dit il visiblement pressé

- à demain , avant de lui faire la bise et de s'engouffrer dans sa voiture

Il attendit que Liviana ait complètement quitté la propriété pour se tourner vers son fidèle bras droit

- tu es sûr que c'est bien lui ? en peinant à maîtriser cette rage qui commençait à naître

- j'en suis certain

- donc ne perdons pas de temps


Intérieurement, Liviana ne savait plus où donner de la tête entre le travail, Landry et Franco c'était devenu trop pour elle . Elle ne voulait qu'une chose que tout redeviennent comme avant et le priait de tout son être avant de s'apercevoir qu'elle avait un appel de sa mère qu'elle s'empressa de décrocher

- salut maman

- salut ma princesse, tu es où ?

- je suis sur le chemin de l'entreprise , il est arrivé quelque chose à papa , un peu inquiète

- non non, ton père va bien , essaie de faire vite j'aimerais te parler ; d'une voix qu'elle voulait normal

- ... très bien j'arrive dans pas longtemps

- je t'attends, je t'aime fort

- moi aussi




Le trajet jusqu'à l'entreprise se fit dans la rapidité la plus sûre , de peur qu'il ne se passe quelque chose de grave concernant sa mère Liviana n'avait pas hésité à appuyer sur l'accélérateur . Une fois à l'intérieur, elle se dirigea vers son bureau où elle trouva sa mère entrain de l'attendre , toujours aussi bien apprêté Isabella Monténégro ne ressemblait à rien d'une femme qui a la cinquantaine on aurait dit plus la trentaine

- salut maman , tu voulais me parler ; après une bise affectueuse

- oui, assied toi ma chérie , j'ignore par où commencer mais tu dois le savoir

Elle prit une grande inspiration avant de continuer sous le regard inquiet de sa fille

- tu sais après qu'on t'ai retrouvé ton père et moi , ta famille adoptive avait décidé de partir à l'époque car la vie ici était devenue trop difficile, on a essayé de les aider mais ils n'ont pas voulu et tout récemment j'ai essayé de les retrouver pour rentrer en contact avec eux parce même si tu le dis pas cela te fera plaisir de la revoir et après tout je lui serais toujours redevable pour avoir pris soin de toi toutes ces années et il se trouve qu'il sont revenus et ce depuis peu , tu veux que je t'accompagne la voir

- ..... bien sûr que oui , je veux la voir ; en sautant littéralement du siège

- allons-y.....












La vie est belle comme une rose mais truffée d'épines à l'intérieur. La souffrance d'une personne peut être celle de tous les autres. Nos rêves, nos espoirs et même nos sourires ne sont qu'illusion et peuvent se transformer en nos plus grandes peurs ou devenir nos chagrins les plus profonds, tel est cette infime ligne sur laquelle nous marchons depuis le premier battement de notre cœur jusqu'au dernier. Liviana souriait à pleine dents sous le regard émue de sa mère, une mère qui ne voulait que le bonheur de sa fille. La voiture se gara devant une petite maison beige qui paraissait vieille mais qui renfermait beaucoup de souvenirs pour Liviana, elle s'empressa de sortir de la voiture suivie de sa mère et puis.....





















Un pas, deux pas, trois pas








Et tout partit en éclats, la maison avait d'un coup explosé , tout partait en fumée, et elle criait à en perdre la voix et ne réussit à être maîtrisé que par le chauffeur et quelques voisins sortis au moment des faits. Le feu était partout même quelques sceaux d'eau n'ont pu rien faire et pour les pompiers aussi la situation était désastreuse.

Quelques heures après, les pompiers on affirmé ce que l'on savait déjà trois  corps calcinés et en mauvais états on était retrouver, ce fut le coup de grâce pour Liviana logé dans les bras de son amoureux arrivé quelques instants après le drame accompagné du père de la jeune fille. Il essayait du mieux qu'il pouvait de la calmer mais elle ne pouvait toujours pas croire ce qui c'était passé et il ne pouvait supporter de la voir dans cet état cela lui brisait le cœur.



La vengeance ou la justice humaine est accomplie par ceux qui ont le plus de pouvoir mais que ce passe t'il quand cela touche l'être tant aimé et désiré ?





L'amour contre l'obsession Where stories live. Discover now