Chapitre 31

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Ainsi, la mort de Landry venait d'être simuler et faisait maintenant la une de pages poeple avec des titres pas des plus plaisants : " après la fiancée c'est autour du fiancé " , " la famille Dulonson sans héritier " , " un amour voué à la mort" et plus encore. C'est avec satisfaction que Franco lisait ces journaux venant même jusqu'à plaisanté avec Chris

- quel ingratitude de leur part il n'y a même pas mon nom dessus ; dit il en buvant dans son liquide ambrè

- du genre l'obsession a vaincu l'amour, dit il sur un ton plaisantin

- je ne sais pas mais j'ai l'impression que c'est un peu lent à mon goût ; dit il en se frottant la barbe

- je ne comprends pas

- je veux dire que cela fait maintenant deux semaines qu'on s'est débarrassé de lui et c'est seulement maintenant qu'on retrouve son corps

- tu voulais qu'ils retrouvent le corps plutôt et qu'il ait une chance de le sauver

- non !! loin de là.....mais je trouve cela juste étrange à mon goût

- si tu veux je peux demander à mes hommes d'augmenter la surveillance de leur côté

- oui fait ça comme ça on saura si quelque chose ne tourne pas rond, mais en attendant j'aimerais fêté ça avec ma chère et tendre ; dit il en se dirigeant vers la porte

- bonne soirée à toi ; dit il avant de lâcher un rire moqueur

Cela fait maintenant deux jours que Liviana regardait le paysage verdoyant à travers sa fenêtre sans réellement la voir, elle qui d'habitude était fascinée par la diversité de mère nature. C'est avec une profonde peine qu'elle se retourna quand elle sentit la porte s'ouvrir

- bonjour ; entendit elle dire son bourreau alors qu'elle se dirigeait vers son lit mais fut rapidement stoppé dans son élan

- tu pourrais au moins me rendre mon salut ; dit Franco en la dominant de toute sa prestance

Mais celle ci demeura muette, le regard vide

- très bien comme tu ne veux pas parler mais sache que ce soir nous allons dîner ensemble ; dit il avec un large sourire alors que Liviana avait relevé instinctivement de la tête

- je vois que cela te surprend, lança t-il alors qu'il se déplacer vers la fenêtre avant de se positionner derrière elle à quelque centimètres près de son corps ; il est grand temps qu'on commence les choses sérieuses toi et moi et si tu te montres un peu plus coopérative je te laisserai peut être sortir de la chambre pour aller découvrir la maison , tout dépend de toi ma jolie et au cas contraire j'enverrai un boujour très amicale à ta famille ; sur ce fait toi belle pour ce soir j'enverrai quelqu'un t'aider à te préparer

A sa sortie Liviana était à bout de force, elle n' en pouvait plus et se fut de peu qu'une jeune dame entra en tenue de femme de ménage avec une robe à la main et des cartes dans l'autre. Cette dernière poussa la porte et se positionna près de celle ci avant de lui tendre une carte

" Monsieur m'envoie pour vous préparer et vous demande de porter cette robe. Le dîner aura lieu à 20h."

Cette façon de procéder lui arracha un fou rire tellement il était dépassé par la finesse de ces actions. C'est dans une tentative désespérée qu'elle attira la jeune femme jusqu'à elle tout en vérifiant que la porte était bien fermée

- aider moi s'il vous plaît à sortir d'ici, dit elle en la suppliant presque

Aucune réponse

- vous ne parler pas français c'est ça ; dit elle les larmes au yeux ; je vais parler espagnol alors ça vous va

Elle tourna de la tête de gauche à droite pour dire non

L'évidence qui s'offrait à elle lui fit mal au cœur avant d'arracher la bribe d'espoir qui lui restait

- vous êtes muette c'est ça

Elle hocha de la tête en guise de oui ce qui fit tomber Liviana sur ses jambes. Elle lui tendit une autre carte

" Levez vous s'il vous plaît Monsieur Garcia n'aime pas les retards"

Si on leur avait dit deux mois en arrière qu'ils allaient entré par effraction dans la maison d'un des criminels les plus sadiques que le monde est porté ils ne l'aurai pas crû et pourtant Georges et Samuel étaient entrain de le faire tandis que Landry surveillait la maison dans sa voiture. Cette propriété était immense avec d'innombrables portes qui menaient on ne sait où. C'est non sans réelle plaisir qu'ils arrivèrent dans le bureau du propriétaire avant d'être pris de choc en voyant un tableau où était peint Liviana ou du moins une femme qui lui ressemblait....

- c'est elle qu'on cherche ; demanda Samuel

- non ce n'est pas elle mais c'est son portrait craché

- et bien pour une ressemblance, elle est frappante

- tu pourrais cessé avec tes commentaires et essayé de trouver quelque chose en mesure de nous aider ; dit Georges un peu agacé

- ce n'est pas de ma faute si tu ne m'apprécies pas parce que c'est réciproque ; dit il en ce mettant à fouiller à son tour , cependant je ne suis pas ton ennemi

- le fait que tu sois proche de Correna suffit pour te considéré comme tel ; en feuilletant un dossier

- si je la voulais réellement à cette heure-ci, elle serait devenue ma femme et la mère de mon enfant, tout ça pour te dire qu'il n'y a rien entre elle et moi

- et pourquoi devrais-je te croire ?

- tu n'as aucune raison de me croire, mais il me semble bien que tu n'es pas bête

L'appel de Landry qui leur demandait de dégager mis fin à la discussion et à leur fouilles qui laissa néanmoins la chance à Georges de repartir avec une enveloppe.

L'amour contre l'obsession Dove le storie prendono vita. Scoprilo ora