Chapitre 17. Une ressemblance frappante.

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Chloé n'arrête pas de tourner en rond dans le bureau de Mathis se rassurant en se disant que c'est la meilleure chose à faire. Elle redoute beaucoup sa réaction lorsqu'elle lui annoncera qu'elle le quitte. La jeune femme a du attendre la fin de la journée pour mettre fin à leur relation après la énième menace.

Le jeune homme arrive dans la pièce ne doutant pas ce qui lui attendait. Il avance vers sa maîtresse mais Chloé lui fait signe de ne pas s'approcher, son sourire disparaît aussitôt.

- Ne t'approche pas s'il te plaît.

- Chloé, qu'est-ce qui se passe ?

- Je... je te quitte Mathis ! 

- Attends, tu...quoi ?  Il rit nerveusement.

- Je ne peux pas être avec toi. Je ne t'aime plus, je suis désolée.

Mathis est complétement sonner par cette nouvelle. Il tente de l'approcher une nouvelle fois pour essayer de l'en dissuader.

- Ce n'est pas possible ! Ce matin encore tu... tu me disais à quel point que tu m'aimais.

Elle aimerait lui répondre qu'elle était sincère mais, la jeune femme ne veut prendre aucun risque qu'on s'en prenne à sa fille. C'était la menace de trop, elle tient d'abord à protéger sa famille quitte à renoncer à sa relation avec son patron.

- Eh ben, je t'ai menti voilà. Je ne t'ai jamais aimé d'ailleurs !

Chloé se dirige vers la porte puis, s'arrête subitement dos à lui la main sur la poignée.

- Je suis désolée.  Lui souffle-t-elle faiblement

Mathis tente de la retenir mais en vain, elle semble décider à mettre fin à sa relation avec son amant malgré ses sentiments nouveaux pour lui. Il lui attrape vivement le poignet lui suppliant de ne pas le quitter.

- Je t'en prie, ne t'en vas pas !

- Pardon Mathis.

La jeune femme se défait de lui en ouvrant la porte sans croiser son regard. Elle court jusqu'à sa voiture un fois dans l'habitacle, elle fond subitement en larmes puis une seconde plus tard, elle essuie rageusement ses larmes avant de démarrer.

                                            ***
Chloé marche de façon erratique dans la pièce, expliquant à sa meilleure amie qu'elle vient de rompre avec son patron.
La jeune femme tente de se convaincre qu'elle à peut-être bien fait.

- Tu peux arrêter tourner tu me fous le vertige.

Elle s'arrête brusquement en se précipitant vers Mika.

- Tu crois que j'ai bien fait ?

- Attends, t'es amoureuse de lui ?

- Oui... oui, je le suis !

- Chloé, tu t'en fous que t'ait bien fait ou pas. Tu as pensée à ta fille, c'est le plus important.

- J'aurais dû peut-être lui dire pour les menaces. Il saura peut-être comment m'aider..

- Stop ! Son amie respire longuement avant de prendre ses mains dans les siennes. Elle lui fixe droit des yeux :

Écoute bella, votre rupture était inévitable... vraiment, t'es jeune et belle tu pourras te trouver un super beau gosse qui te ferais ressentir la même chose que lui.

- T'es sérieuse là ? 

Mika tente de lui faire comprendre que c'était la meilleure décision à prendre mais elle refuse de le voir comme cela.

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