[KookV] Tannie, l'ange déchu

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Hello hello à celles et ceux qui suivent encore cette ff, vous l'aurez compris, il s'agit d'un nouveau chapitre. J'ai voulu publier avant, mais je n'avais vraiment pas le temps de l'écrire, je m'en excuse.

Pour me faire pardonner, il s'agit du chapitre le plus long depuis le début de cette ff. D'ailleurs, j'ai changé la couverture, vous en pensez quoi ?

Je voudrais aussi vous remercier du fond du cœur pour vos commentaires sur le chapitre précédent, ça m'a beaucoup touché et aidé. J'avais peur d'avoir perdu la plume de cette histoire mais vous m'avez tous rassuré, alors encore merci.

J'espère que celui-ci vous plaira tout autant. Bonne lecture.

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Au départ, ce qui devait n'être que quelques minutes, puis heure, c'était finalement transformé en une nuit complète, ou Tannie s'était endormi après avoir détaillé le photographe un moment, confortablement installé contre lui, enveloppé par ses bras qui s'étaient refermés automatiquement autour de sa taille, comme si son corps avait reconnu sa présence et y avait succombé.

Bien au chaud, cette étreinte avait conduit l'argenté au pays des rêves, ses résolutions bien ancrées dans son esprit. Du moins, c'est ce qu'il pensait car à la façon dont il avait serré son amant en retour, il semblerait que son corps possédait une tout autre réponse à ce dilemme.

Ce fut l'apparition des premiers rayons lumineux qui sortit l'étudiant de son sommeil, s'accordant quelques minutes pour s'acclimater avec la situation, les lieux, et surtout la masse appuyée sur lui, saisissant le cadeau inestimable qui l'accueillait.

Son bien aimé était allongé à ses côtés, la tête installée contre son torse, une main sur sa hanche et un pied entremêlé aux siens, vêtu d'un splendide peignoir rouge satiné qui était entrouvert, dévoilant une image ni trop, ni pas assez de ses courbes.

D'ailleurs, sa propre tenu lui sauta aux yeux, réanimant les souvenirs de leur nuit magique, épousant le corps de l'un et l'autre à la perfection, dans une passion et des sentiments tellement forts, qu'il avait du mal à croire qu'il en était sorti indemne sans crise cardiaque.

Machinalement, ses pupilles se mirent à redessiner son faciès, ou pour la première fois depuis leur rencontre, une douceur sans égale s'en dégradait, contrastant avec l'âme tourmentée qui le maquillait habituellement, renforçant encore plus son intuition de côtoyer un ange.

Il était la perfection incarnée.

Charmé, sa main ne put résister une seconde de plus à l'appel de cette magnificence, et s'approchât de sa frimousse avant de la caresser en intégralité avec des gestes lents.

Comme obnubilé, elle s'afféra à graver sur la pulpe de ses phalanges chaque grain de son épiderme, le plus délicatement possible afin de ne pas froisser cette somptuosité, pour finalement faire escale au-dessous de sa demi-lune saumonée inférieur.

Ses lèvres, ses belles lèvres, éléments déclencheurs de toute cette démence luxurieuse, se tenaient là, face à lui, ou quelques maigres centimètres les séparaient des siennes.

Comment leurs résister, comment l'avait-il fait tout ce temps ?

Maintenant qu'il y avait succombé, il savait qu'elles l'avaient ensorcelé, que plus rien ne serait comme avant, surtout lorsque son souffle s'en échappait, tel un chant inaudible, ce qui était exactement le cas actuellement.

Bien entendu, cela éveilla chez le timide un désir qui gonfla dans son esprit, incapable de se concentrer sur autre chose que l'envie de l'embrasser de nouveau, de s'assurer qu'elles étaient aussi exquises que dans sa mémoire, ne pouvant s'empêcher de les toucher à tâtons, avec cette fois moins d'assurance.