[KookV] Tannie, l'ange déchu

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Hello, je sais que j'ai pris un peu de temps avant de poster la suite, mais j'ai eu un gros coup de fatigue à cause de mon anémie. Pas de soucis, tout est rentré dans l'ordre. Je publie donc le second chapitre et j'espère qu'il vous plaira.

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La bande d'amis avait repris leur discussion, alors que Jungkook n'avait toujours pas lâché la jeune demoiselle des yeux, il en était comme incapable, abandonné par toute sa volonté.

Des millions de questions se mélangeaient dans son esprit, ne sachant pas comment faire face à cette situation, quand soudain, la beauté grisée mouva de nouveau son visage, sentant comme un regard insistant sur elle.

Ses pupilles perçantes s'ancrèrent dans celles du photographe, le faisait paniquer une fois de plus, avant qu'il ne détourne rapidement ses orbes, alors que son visage devint rouge cramoisi à cause de sa gêne, et que ses mains se placèrent sous ses cuisses, en se recroquevillant sur lui-même, tentant de se faire le plus petit possible.

Que lui arrivait-il ? Pourquoi se mettait-il dans un tel état ? Et surtout pourquoi ses prunelles avaient-elles cette envie incontrôlée de se poser encore et toujours sur cette inconnue ?

De son côté, flattée de retenir son attention, la splendide femme ne put s'empêcher de sourire, tout en observant le dos de son peut-être futur client, trouvant au passage les réactions du jeune homme à son égard, adorable. À vrai dire, elle l'avait remarqué un peu plus tôt, lorsqu'il la détaillait, et avait volontairement jouer la carte de l'indifférente, sachant très bien comment susciter l'intérêt d'autrui pour sa personne.

D'ailleurs, après de longues minutes à lutter contre lui-même sur son siège, les pensées débordantes de question, le petit lapin tremblant, qui avait rentré sa tête entre ses épaules, se risqua à la tourner lentement en direction de la mystérieuse inconnue, et eut la malheureuse surprise de constater qu'elle avait disparu.

Une drôle de sensation l'envahie, alors que ses sourcils se froncèrent et que ses orbes se mirent à balayer la salle, totalement prit de cours, cherchant inconsciemment à retrouver sa trace.

Un soupire quitta ses croissants de chairs, lorsqu'il l'a vu assis dans un fauteuil à côté des toilettes, mais son soulagement fut de courte durée, car de nouveau, elle releva son visage vers lui, soutenant son regard avec assurance, alors que celui du photographe s'écarquilla, avant de détourner rapidement la tête et se recroqueviller une fois de plus sur lui, sentant son cœur brûler.

Sans le savoir, le petit timide était en train de se faire emprisonner dans la toile qu'elle tissait, car bien entendu, elle avait volontairement changé de place et avait attendu que ses yeux se posent sur elle, convaincue qu'il le ferait tôt ou tard. Après toutes ces années, elle était capable d'interpréter un regard sur sa personne, et celui de ce petit brun, était tout sauf anodin.

Ce fut ainsi que débuta un petit jeu entre la belle argenté et le jeune étudiant, ou bien évidement, elle était la seule à jouer.

À chaque fois que les prunelles du photographe regagnaient le visage de la splendide demoiselle, son regard de celle-ci se déposait instantanément sur lui, le poussant à détourner le sien, se répétant par la même occasion que ça ne reproduira pas, car ses parents lui avaient toujours dit que c'était malpoli de dévisager les gens. Toutefois, lorsqu'il retrouvait un semblant de calme, il ne pouvait pas retenir ses yeux curieux, à croire qu'ils étaient comme aimantés.

À l'inverse, la belle aux pupilles azurs profitait du spectacle qu'elle trouvait des plus jouissif, car elle aimait plaire, de plus, la timidité du petit lapin le rendait extrêmement mignon. Au fond, elle ne désirait plus qu'une chose, faire de lui son client, après tout, quitte à baiser, autant le faire avec quelqu'un de charmant, contrastant avec les vieux cons qui venaient tromper leurs femmes dans ses draps.