Une balle pour toi

2. 20

DANAÉ

Je tremble quand sa main caresse mon épaule. Son contact me manque. J'en suis malade. Je recule et il avance. Je touche le meuble de l'entrée, je suis piégée par mes envies.

Mes yeux sont attirés par ses lèvres. J'ai envie de m'en emparer. Mes mains se glissent naturellement sur son torse. Je sens ses abdos à travers sa chemise. Cet homme est à moi...

- Valentino, je vais partir.

- La porte est là, répond-t-il.

C'est si simple de dire ça alors que je sens son corps appelé le mien, d'une manière où j'ai du mal à résister. Je veux qu'il me fasse taire avec sa bouche.

- Est-ce que tu me détestes vraiment ?

- Valentino...

- J'ai besoin de savoir.

Nos lèvres se frôlent.

- Non...

- Je t'aime, Danaé. Souviens-toi que tu es toute ma vie... J'ai besoin de toi...

- Là... je veux...

Je ferme les yeux pour visualiser ce que je veux. Nos lèvres sont si proches que je les sens, nos souffles se mélangent.

- Dis-moi ce que tu veux ? Je suis prêt à tout te donner.

- Je...

Je penche ma tête quand la sienne vient se réfugier dans mon cou. Je m'accroche à lui. Je manque de sexe, ce n'est pas possible. Comment peut-il allumer tous mes sens sans même me toucher ?

Je ne réfléchis plus, je veux juste qu'il apaise mon corps qui s'enflamme par sa proximité.

- Il faut que tu parles, Danaé. Je ne ferais rien si tu...

- Baise-moi...

C'est presque un appel à l'aide. Je ferme les yeux quand ses lèvres s'emparent des miennes et que ses mains attrapent les hanches. Il me soulève pour que je sois assise sur le meuble d'entrée. Son baiser me rendre folle, je suis en manque de lui, de tous ce qu'il pourrait me faire.

Je n'ai plus toute la tête quand il m'embrasse. Ses mains se pressent contre ses seins. Je gémis contre ses lèvres. C'est incontrôlable. Il embrasse mon cou, pendant que ses mains massent les seins.

Ma tête bascule en arrière et tape le mur, son nom, ma bouche le murmure à bout de souffle. Je serre les jambes autour de sa taille, je le veux proche de moi. Ses mains s'emparent de mes fesses et il me presse contre lui.

- Putain...

Je gémis encore plus fort. Mon corps est bouleversé par ce manque.

Soudain, ses mains glissent sous ma robe. Et ma conscience s'allume. Qu'est-ce que je fais ?! Je relâche ma prise.

Oh mon dieu... je lui ai demandé de me baiser. J'ai perdu la tête. Je suis supposée être fâchée contre lui.

- Lâche-moi.

Dès que je prononce ces mots, Valentino me lâche. Il recule en levant les mains. Je souffle, épuisée par l'étreinte passionné. Il me regarde en attendant que je dise quoi que ce soit.

Paniquée par le manque et le désir qu'il a provoqué, je remets rapidement ma robe et mes cheveux en place. J'ouvre la porte d'entrée.

Je m'arrête, me retourne vers lui. Je suis encore essoufflée.